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Révolution expIAtoire

Je crois que je ne vais pas me lasser de sitôt à chercher des tas d’opportunités de mettre IA à la place de ia dans les mots et expressions les plus improbables. Hu hu hu. Là je voulais juste vous partager quelques liens qui ont retenu mon attention, comme cet article tout frais du jour de Tristan Nitot qui s’interroge sur la définition même du prolétariat, et qui se demande si ce n’est pas ce que l’IA générative fait de nous : des prolos.

le prolétariat, c’est ceux qui perdent leur savoir, parce que leur savoir est extériorisé dans les machines

Tristan qui cite Bernard Stiegler,

Sinon deux passionnants articles qui proposent une vision que je n’imaginais vraiment pas… En gros, cette quête de l’IA s’accompagne d’une gabegie en ressources et d’une course à l’échalotte en production d’électricité, mais la bulle de l’IA va finir par éclater, et ces deux-là professent qu’on va se retrouver dans un monde avec de l’énergie assez propre et peu cher, et que ça pourrait même être compatible avec nos objectifs de transition écologique. Ce sera assez fou si vraiment c’est le bon scénario.

Lire l’article de Ploum : Quand éclatera la bulle IA…

Lire l’article de Charlie : The pivot.

0 réflexion au sujet de « Révolution expIAtoire »

  1. Et en attendant que ça éclate, on fait quoi? (C’est sûr, quand je vois mes élèves, et même un peu quand je réfléchis à ce que je fais, que l’IA ne nous rend pas plus intelligents ni plus cultivés…)

    1. Oh, on ne fait rien. L’éclatement sera similaire, mais en plus intense, à celui de la bulle internet dans les années 2000. Cela avait juste assaini le tissu économique avec la disparition de plein de start-ups qui n’avaient aucun modèle d’affaire viable (mais évidemment plein de gens virés aussi à l’occasion, ce qui est moins cool). Là le danger c’est que l’investissement mis dans l’IA est si important, sans commune mesure avec celui de l’Internet, qu’on risquerait d’avoir une crise financière comme celle de 2008, en encore plus grand. Donc avec l’interdépendance actuelle des finances, le danger c’est l’effet domino qui aurait des impacts sur l’ensemble des économies du monde.

      Mais sur l’IA en tant que telle, les modèles (LLM) qui ont été développés ne vont pas disparaître, et continueront à être utilisés et améliorés. Cela ira juste moins vite. Mais c’est aussi un peu la beauté de ces fameux LLM, c’est qu’ils sont vraiment une construction itérative et une sorte de « patrimoine ». Mais donc une fois que ton bâtiment est construit, tu peux l’utiliser, et continuer à l’utiliser même si tu arrêtes les investissements. Evidemment, les usures viennent vite, et il y a toujours des finitions. Mais tu peux construire des étages supplémentaires un peu à ton rythme et selon tes moyens.

      Bon métaphore approximative, mais j’aurais essayé !!! :rire:

      C’est pour ça que par exemple pour faire du résumé de texte en français, il existe des « petits modèles » hyper efficaces et qui ne consomment pas grand chose, et qui peuvent être utiles pendant des années et des années (étrangement il faut vraiment voir ces modèles comme des bâtiments, donc tu as un gros investissement au début, mais tu peux voir une vraie rentabilité si tu les utilises pendant très longtemps). Il faudra faire des ajustements par rapport à la mobilité de la langue française, et donc ça ne bouge pas si vite que ça.

  2. Je pensais IA par rapport à la photo, l’autre jour. Maintenant sur le moindre téléphone (sans parler d’un appareil dédié) il y a tellement d’aides à la prise de vue et à la retouche que c’est presque impossible de louper une photo au sens : netteté, lumière. Et très facile d’utiliser des fonctionnalités dont tu as parlé ici comme s’ajouter en photo pour figurer dans le groupe alors qu’on était du côté appareil.

    Ca éveille en moi une forme de désir de revenir à la base, à ce que ça voulait dire, prendre une photo, il y a 30, 40, 50 ans ou plus.

    Pareil pour l’écriture.

    J’espère qu’on sera un peu nombreux à vouloir avec le plaisir de faire vraiment, de bout en bout, plutôt qu’à céder au gadget, à la paresse, mais je suis souvent dans le camp des peu nombreux.

    1. Oui je comprends bien. Mais c’est vrai que je vois les choses un peu différemment entre photos et textes. Pour les textes, c’est parce que je suis super old school là-dessus, je ne me verrais pas utiliser l’IA pour rédiger quoi que ce soit, parce que c’est mon expression et c’est le principe même de ce que je présente ici, avec mes qualités et mes défauts.
      J’ai une approche différente avec la photo, mais parce que je suis un piètre photographe, et que c’est un procédé dont le contrôle est (pour moi) beaucoup plus limité qu’avec l’écriture. Et donc j’utilise la retouche (quelle qu’elle soit, IA ou pas) pour justement manipuler et « écrire » la photo qui sera « la mienne ».

      J’ai plus de mal avec les pré-traitements automatiques qui ne donnent pas le choix maintenant, et qui font que les photos se ressemblent toutes, avec une même qualité apparente, mais en réalité très faussée. Or ce que j’aime avec la retouche, c’est essayer de reconstituer mon moment, ma vision, mon impression… Et sachant que pour moi la retouche c’est lumière, contraste, tons jaune/bleu, saturation.

  3. Oui donc tu ne fais pas de la retouche, c’est l’équivalent du développement du temps d’antan. La retouche, pour moi, c’est quand tu fais perdre 30 kilos à la personne sur la photo, ou que tu lui ajoutes la tête de Hulk !

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