Folie textuelle

Oh mais que j’aime cet article de Sacrip’Anne !! Je suis intrigué par un post si beau et mystérieux, mais j’attends la suite. ^^

A cet instant précis et très étrange de ma vie où je m’interroge sur l’immense place qu’ont eu les mots pour moi, mais aussi sur une forme de désir inabouti, je trace des lignes entre les points et je me dis que finalement, ces mots, ces histoires, lues, ou à l’écriture plus ou moins ébauchées, intimes ou publics, racontant la vie réelle ou des vies imaginées, c’était l’un des plus forts actes d’amour que je connaisse.

L’acte d’amour ultime de Sacrip’Anne

J’embête Obi-Wan

Le chat de ma maman est toujours aussi adorable, et je profite de ma semaine parisienne et banlieusarde pour lui faire des câlinoux. Il est absolument imperturbable quand il pionce et on peut aisément le constater sur cette photo. ^^

En revanche, 3 jours de RER A, de La Défense et de métro parisien, de place de la République en plein conflit israélo-palestinien m’ont bien convaincu du bien-fondé du déménagement à Nantes. Le monde et le bruit me sont devenus bien pénibles, j’ai hâte de rentrer en réalité. Et je me demande comment les parisiens survivent sans écouteurs à réduction de bruits active.

Iwak #12 – Épicé

Tout a commencé pendant le confinement, où tout le monde, y compris moi, s’est mis à vouloir cuisiner des choses. Comme je suis un piètre artisan en la matière, j’ai dû chercher sur les Internets un truc comme « plat facile et impossible à rater », et c’est revenu comme un standard conseillé par tout le monde : « dahl de lentilles corail ». Et c’était promu comme un plat plutôt sain également pour le diabétique que je suis, végétarien (ce que je cherche aussi à être de plus en plus) et très parfumé. J’ai aussi à l’époque investigué les plats sains et avec des saveurs chouettes, et clairement les épices sont devenus mes amies.

J’ai compris aussi pourquoi les dahls étaient les plats populaires qui étaient préparés dans les festivals ou les cuisines collectives, parce que ça se prépare potentiellement en énorme quantité, que ça ne se rate pas, et que c’est encore meilleur réchauffé et reréchauffé. Je me souviens notamment de la Queer Food for Love et son super dahl transpédégouine (mais surtout gouine ^^ ) de la rue Ste Marthe il y a 1267 ans (en vrai : 17 ans).

Mais donc depuis le confinement, le dahl est devenu mon plat fétiche. J’adore ça, ça se marie avec tout, ça s’accommode avec énormément de choses, et vraiment tout le monde aime ça. C’est un mélange d’épices qui fleure bon les Indes, et qu’on peut aussi moduler à souhait, à la fois à qui veut avoir du goût ou à qui veut carrément s’arracher la gueule.

Donc si vous êtes nuls en cuisine, que vous voulez préparer un truc délicieux et impossible à rater : apprenez à faire un dahl ! Vous avez toutes les recettes en ligne, mais je vous livre celle que je pratique moi-même. C’est pour 4 personnes en gros, ça peut se manger en plat principal mais c’est chouette avec du riz en plus et des nans, voire du poulet si vous voulez une consistance un peu plus carnée. ^^ (Si vous êtes plus doués que moi allez donc faire un tour chez Un peu gay dans les coings, et invitez-moi à dîner. Je suis ultra fan de ses recettes. ^^ )

Voilà les ingrédients :

  • 300 g de lentilles corail
  • 2 oignons jaune
  • 2 gousses d’ail
  • Un petit morceau (2 cm) de gingembre frais
  • 400 g tomates concassées en boîte donc
  • 50 cl lait de coco en brique qu’on trouve dans les rayons asiatiques en général
  • 50 cl bouillon de légumes (je mets deux cubes dans 50 cl d’eau bien chaude et hop)
  • 200 g de pousses d’épinards (cru donc)
  • 1 cuillère à café de cumin moulu
  • 1 cuillère à café de coriandre en feuilles (sèches)
  • 1 cuillère à café graines de moutarde
  • 2 cuillère à café de curcuma en poudre
  • 1 cuillère à café de garam masala, mais la plupart du temps je mets plutôt une cuillère à café de curry « Madras » très piquant de Ducros (pour mon brittoréunionnais de mari qui sinon trouve que ça n’a aucun goût ^^ )
  • 1 jus de citron jaune

Vous commencez par émincer les oignons, et vous les jetez dans une grande poêle, un faitout ou un wok préalablement huilée (d’olive évidemment). Il faut remuer pour pas que ça crame. Quand ils sont dorés et translucides, on ajoute l’ail et le gingembre, et tout de suite après toutes les épices. Vous sentirez tout de suite le « resto indien » qui s’échappe de la casserole. Il faut laisser revenir tout ce truc pendant deux-trois minutes pour bien avoir cette base ultra-odorante et savoureuse. Et après il suffit de rajouter tout le reste. Les tomates, le lait de coco, les lentilles, et en délayant l’ensemble le bouillon de légumes.

Après, on baisse à feu-moyen, et on attend que les lentilles cuisent, en remuant bien pour éviter que ça finisse en pâtée. Il faut goûter régulièrement pour éviter les lentilles trop fermes, et espérer que ce ne soit pas trop mou non plus.

Une fois que c’est cuit, on ajoute le jus d’un citron, et on intègre les pousses d’épinard. Elles ramollissent vite avec la chaleur du dahl, mais comme cela elle ne disparaissent pas trop non plus.

Et voilà !!! Ça sent trop bon, c’est bien épicé, et c’est excellent même si on dirait parfois qu’un poivrot a vomi dans votre assiette !! ^^

Iwak #11 – Promenade (Wander)

Une fois n’est pas coutume, mais ça fait plusieurs fois que je le fais, j’ai ajouté le mot en anglais, car, même si la traduction est correcte, on a plus de nuances et de précisions avec le mot d’origine. Je rajouterais au mot wander, des notions de flânerie et d’errance, et c’est valable aussi bien sur le plan matériel que mentalement selon moi. Et cela m’inspire. ^^

Car la promenade est une activité que j’aime beaucoup, et on adore se balader ou randonner en vacances avec mon chéri, mais en l’occurrence je « wander » dans d’autres circonstances. Or ce genre de promenade, sans objectif autre que sortir et errer sans but précis, est vraiment un truc qui m’est familier. Et c’est une activité éminemment solitaire qui consiste à sortir à pied ou en vélo, et à parcourir une certaine distance (mais en réalité je peux rester à 5 minutes de chez moi sur les bords de Loire, comme je le faisais près de la Seine à Paris), et sur le chemin laisser vagabonder ses pensées.

Ce sont des moments importants pour moi, à la vertu presque méditative, qui me permettent de me recentrer, de me détendre énormément, d’écouter des musiques que j’aime et qui vont me mettre dans tel ou tel sentiment, et de revenir au bercail un peu plus serein. J’aime autant les errements dans la forêt de Clohars-Carnoët où c’est désert et on entend que le bruit du vent dans les feuillages, que les vagabondages où l’on se perd dans un Tokyo bruyant et sur-animé en écoutant de la musique avec de bons écouteurs à suppressions de bruits externes. ^^

Le musée Antoine Bourdelle

C’est un endroit que j’avais beaucoup aimé quand je l’avais découvert en 2006 à l’occasion d’une exposition Felice Varini. Et comme j’avais du temps à tuer dimanche après-midi à Montparnasse, je me suis dit que j’allais y recoller mes guêtres pour voir ce qui avait changé. Et beaucoup a changé !! Clairement l’endroit a été rénové et sérieusement dépoussiéré. Le parcours pédagogique est passionnant et le lieu bourré de charmes.

C’est déjà un endroit très authentique puisque c’est réellement son atelier et son appartement qui sont là, et qui se visitent avec les sols et meubles d’époque. Le sculpteur était très réputé, et le musée a vu le jour seulement vingt ans après son décès. Les bâtiments attenant ont été construits au fur et à mesure, et l’ensemble est vraiment chouette. La collection en tant que telle est incroyable, mais le jardin est superbe aussi, et toutes les explications pédagogiques autour de la sculpture ou de la conception des bronzes sont passionnantes.

On entre par une cour avec un cheval énorme, et encore la vue sur la tour Montparnasse qui est littéralement à une minute à pied. Tout le musée dans sa partie extérieur est constellé d’œuvres de l’artiste, et c’est génial d’avoir un si bel écrin de verdure pour que de telles sculptures métalliques puissent se déployer dans toute leur majesté.

On aperçoit aussi rapidement Héraklès, celui-là même des douze travaux et en particulier celui qui tire à l’arc sur les oiseaux du lac Stymphale. Il est également très connu par les enfants, devenus cacochymes, de ma génération car une marque de cahiers d’école très connue l’avait en symbole sur ses couvertures cartonnées. Il est incroyablement impressionnant en vrai, il émane de cette sculpture une force, une puissance musculaire toute en tension, et une véhémence à travers ce visage coupée à la serpe presque inhumain. Je comprends que ce soit son œuvre la plus célébrée et reproduite dans le monde.

Le patio présente aussi ses sculptures les plus connues et sublimes, dont le centaure mourant qui est très célébre avec sa tête penchée d’un côté. Il y a aussi sa taille qui impressionne et sa présence en même temps discrète dans un ilôt arboré qui dissimule une partie des détails. Il faut s’approcher et se contorsionner pour bien le regarder. Je suis très très fan de cette sculpture !!

On en revoit aussi le plâtre dans l’atelier du maître, autour d’autres œuvres disparates.

On trouve aussi en extérieur deux versions de La France qui est donc une représentation allégorique surprenante de notre pays. Normalement c’était prévu pour être une installation face à la mer et illustrant la France qui surveille les flots en attendant d’être aidée par les USA, c’est une France « Athéna » en armes, mais avec des rameaux d’olivier sur sa lance (symboles de paix) et des serpents de sagesse à ses côtés. Vraiment dommage que le projet en question n’ait jamais vu le jour.

Dans le jardin, j’ai aussi été très impressionné par cette sculpture très détaillée d’un enfant qui a l’air de capturer un aigle. C’est en réalité d’ailleurs Hannibal enfant qui étouffe l’oiseau, et la vision est vraiment très impressionnante.

La collection permanente des œuvres de Bourdelle permet aussi de se familiariser avec son style et ses choix artistiques. Les explications sont vraiment super intéressantes, et pas du tout ampoulées ou absconses. On comprend vraiment bien sa démarche, et la vigueur de sa créativité, tout en étant un sculpteur très artisanal et technique dans l’approche (pas le genre à attaquer bille en tête sa sculpture sans mesure par exemple). J’adore ses visages tourmentés ou souffrant, et la beauté des traits de son Appolon ou une de ses élèves.

Cette dernière sculpture m’avait déjà tapé dans l’œil en 2006, il s’agit du Jour et de la Nuit qui est tapie et recroquevillée derrière l’épaule du premier. Trop trop beau. ^^

Le hall des plâtres vient terminer une visite avec les modèles intermédiaires, de simples maquettes des sculptures finalisées en réalité, mais qui en eux-mêmes ont une valeur artistique certaine, et surtout prennent une place pharaonique dans cette gigantesque salle. Impressionnant !!

Iwak #10 – Fortune / Chance

C’est marrant je pense tout de suite à la déesse romaine Fortuna, et surtout à la déesse grecque Tyché (je préfère les noms grecs des déités antiques). Et de fil en aiguille, cela me fait penser au célèbre poème latin, rendu en réalité vraiment célèbre par la cantate Carmina Burana de Carl Orff, rendu en réalité vraiment célèbre par les what mille reprises dans les films, séries ou la publicité depuis les années 80.

Et c’est avant tout le morceau O Fortuna que tout le monde connaît, et qui s’adresse bien à la Fortune en tant qu’élément de chance ou de destin qui conduit la vie de tous les humains. J’aime beaucoup ce texte poétique car les vers sont très brefs (comme une suite de haïkus), mais réellement forts de sens, et porteur d’un message qui transcende vraiment les époques. Et avec cette musique pompier et tonitruante en tête, le texte est d’autant plus porté avec véhémence et inexorabilité.

Fortuna Imperatrix Mundi
O Fortuna
velut luna
statu variabilis,
semper crescis
aut decrescis;
vita detestabilis
nunc obdurat
et tunc curat
ludo mentis aciem,
egestatem,
potestatem
dissolvit ut glaciem.

Sors immanis
et inanis,
rota tu volubilis,
status malus,
vana salus
semper dissolubilis,
obumbrata
et velata
michi quoque niteris;
nunc per ludum
dorsum nudum
fero tui sceleris.

Sors salutis
et virtutis
michi nunc contraria,
est affectus
et defectus
semper in angaria.
Hac in hora
sine mora
corde pulsum tangite;
quod per sortem
sternit fortem,
mecum omnes plangite!

Extrait de Carmina Burana en latin médiéval.

Et voilà la traduction en bon français de chez nous. ^^

Fortune Impératrice du Monde,
Ô fortune,
comme la lune
changeante en ses phases,
toujours tu croîs
et tu décroîs ;
vie détestable.
Tantôt la fortune oppresse,
tantôt elle avive,
par le jeu, l’acuité de l’esprit,
et la pauvreté
ou la puissance
elle les dissout comme la glace.

Sort cruel
et vain,
tu es une roue qui tourne,
une base instable,
un salut trompeur,
qui peut se briser à tout instant.
Quoique dissimulée
et voilée
tu pèses aussi sur ma tête ;
C’est cause de tes jeux criminels
qu’à présent
mon dos est nu.

La chance
et le succès
me sont maintenant contraires,
mes désirs
et mes refus
se heurtent à ta tyrannie.
À cette heure
sans délai,
touchez les cordes de vos instruments ;
car le Sort
terrasse les forts
pleurez tous avec moi !

Extrait de Carmina Burana traduit en français du latin médiéval.

En tant que stoïcien en herbe, la notion de destin est très déterministe, on est plutôt dans un truc rationnel à base d’enchaînements logiques et irrémédiables de causes et de conséquences. Et il se trouve que cela correspond assez bien à ma conception intuitive des choses, échappant donc pas mal à la notion de « chance » telle que perçue chez certains de mes contemporains. Mais là où je suis encore plus stoïcien c’est dans cette subtile dichotomie entre « ce qui dépend de nous » et « ce qui ne dépend pas de nous ». C’est à dire que ça ne sert à rien de se battre contre des moulins à vent, ni même de s’en inquiéter to a certain extent, et notamment des événements extérieurs pour lesquels aucune action n’est possible pour changer quoi que ce soit.

En revanche, il faut agir sur ce qui est actionnable, et la première des choses c’est soi-même évidemment.

Iwak #9 – Rebond (bounce)

Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre : un article par jour avec un thème précis.

Sans conteste, un de mes meilleurs achats. Une « useless box », un truc que tu achètes en pièces détachées, que tu dois monter pendant quelques heures, et surtout souder avec un peu de matériels d’électronique (que tu as sous la main quand tu as eu un DUT en génie électrique et informatique industriel dans les années 90 ^^ ). Mais ça reste une boîte bien entendu absolument inutile, comme son nom l’indique de manière merveilleusement idoine.

Plic, ça sort le truc et ploc, retour à la case départ. Non c’est tout. ^^

Iwak #8 – Crapaud (Toad)

Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre : un article par jour avec un thème précis.

Ce n’était clairement pas trop mon truc les crapaud, jusqu’à ma découverte il y a quelques années de l’univers de Naruto, et d’un personnage qui est devenu un de mes héros préférés : Gamabunta, chef des crapauds du Mont Myôboku. Gamabunta c’est littéralement le boss des crapauds, c’est un être gigantesque, aussi grand qu’un bijû (des démons à queues, emblématique de cet univers) et qui est capable de se battre contre Shukaku (aussi appelé Ichibi, donc un démon à une seule queue) sans problème.

Gamabunta est super bourru et fait tout le temps la gueule, il a une voix de stentor ultra profonde et rocailleuse, et il est tout le temps en train de fumer sa pipe. Il porte une veste traditionnelle avec le mot crapaud au dos, et un sabre court (wakisashi) qu’il utilise avec un certain brio. C’est un familier de Jiraya dont il est l’invocation favorite, mais aussi de Minato (le père de Naruto). Naruto lui-même a fait assez souvent appel à lui, même si Gamabunta ne s’est pas toujours exécuté avec entrain et affabilité. Naruto sera plutôt lié aux enfants du roi des crapaud : Gamakichi et Gamatatsu.

Les crapauds du mont Myôboku sont super balaises, et ils apprennent à quelques ninjas triés sur le volet à utiliser « l’énergie naturelle » ou les techniques senjustu (littéralement les techniques de l’ermite), ce qui peut être extrêmement pratique et efficace dans certaines situations. Les crapauds sont aussi très bon en suiton, les ninjutsu liés à l’eau.

Bref les crapauds sont souvent peu ragoûtant en termes d’image dans notre société actuelle, mais dans Naruto ils n’ont rien à envier aux grands héros mythologiques. Le bestiaire japonais est assez génial pour cela, en nous montrant notamment des bestioles peu considérées en occident, comme les rats ou les serpents, mais ayant un tout autre cadre de valeur et de considération dans cette partie du monde.

Et pour finir, j’avais aussi pensé à Toad, notamment avec ce mème qui me fait beaucoup rire. ^^

Parc Oriental de Maulévrier

Aujourd’hui c’était une découverte d’un nouveau jardin japonais pas trop loin de Nantes, tout près de Cholet (dans le Maine-et-Loire), à Maulévrier. C’est Alexandre Marcel qui a créé le parc actuel, et j’ai été surpris d’apprendre que c’est aussi l’architecte de la Pagode (ancien fameux cinéma parisien).

C’est clairement une autre échelle que celui de l’Île de Versailles ou celui d’Albert Kahn, et apparemment ce serait le plus vaste d’Europe. Il est vraiment très beau, et respecte plutôt bien les standards des jardins japonais. Il dispose d’énormément d’essences et d’arbres taillés comme il faut, et on trouve des tas d’explications pédagogiques très sympas tout le long du parcours.

J’adore le fait qu’on y retrouve tout un tas de références religieuses ou cosmologiques ou traditionnelles, et le lieu a vraiment été pensé avec beaucoup de délicatesse, talent, créativité et une certaine érudition des arts asiatiques du jardin. Cela manque peut-être un peu de mobiliers ou de pavillons, comme ce qu’on trouve justement à Albert Kahn, mais le parc est parfaitement entretenu et vraiment impeccable du côté de la maîtrise de la nature.

En revanche, on devra repasser pour les couleurs automnales, avec les températures actuelles, la végétation est encore tout à fait verte. Mais avec une belle journée comme aujourd’hui, c’était super agréable !! Et on a passé un excellent moment. ^^