Iwak #7 – Goutte

Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre : un article par jour avec un thème précis.

C’était en juillet 2019, quelques jours avant celui-ci, et c’est la plus jolie goutte d’eau que j’avais vu de ma vie. Vraiment si je m’en rappelle aussi bien que c’était quelque chose de très impressionnant. C’était, il faut dire, dans un endroit un peu spécial puisque de l’autre côté de cette branche de pin trempée par la pluie, il y avait ça :

Oui c’était à Kyoto, au fameux temple d’Or, le Kinkaku-ji, et ce jour-là c’était un de ces étés nippons avec une humidité de dingue, et il s’est mis à pleuvoir sous 35°. C’était une pluie fine, puis de plus en plus intense, et tandis que les parapluies ont fleuri chez les visiteurs, j’ai plutôt accepté ce don du ciel.

C’est alors que j’ai vu cette branche, et ces superbes gouttes d’eau qui perlaient puis tombaient entraînées par leurs poids ou les rebondissements de leurs voisines, qui éclataient alors comme autant de bombes larguées de ces nuages gris et tourmentés.

Anatomie d’une chute (Justine Triet)

Cela fait tellement de bien de voir un excellent film français, et en plus une palme d’Or à Cannes. Un film vraiment accessible en plus, pas intello ou abscons, juste un sacré bon film !! Parfaitement filmé et monté, merveilleusement joué (par Sandra Hüller et Milo Machado Graner), c’est vraiment chouette que Justine Triet soit ainsi célébrée, avec une œuvre qui a autant de mérites.

Le film est certes français mais a une veine très internationale puisque l’héroïne, Sandra, est une allemande qui a vécu à Londres, et a rencontré et épousé un français, Samuel, qu’elle a suivi dans la région grenobloise. Ils communiquent en anglais, et ils ont un enfant de dix ans, Daniel qui est non-voyant. Les deux sont écrivains, mais elle a réussi, et lui beaucoup moins. Et un jour qu’elle est interviewée par une thésarde sur son œuvre, son mari se jette par la fenêtre de leur chalet. Le film est donc littéralement l’anatomie de cette chute là, mortelle et mystérieuse.

Sandra est rapidement soupçonnée, et elle fait appel à un ami avocat pour la défendre. Le film devient rapidement un film de procès, et continue à être brillant et très soutenu dans son rythme (ce qui est une vraie prouesse). J’imagine que c’est par proximité de titre mais j’ai pensé à ce film d’Otto Preminger que j’adore : « Anatomy of a murder » (Autopsie d’un meurtre) qui est aussi un film de procès avec un génial James Stewart.

On a rarement l’occasion d’avoir de grands films de procès français, et finalement on connaît très peu le système juridique de chez nous. Je crois que celui qui est ma référence est « Les inconnus dans la maison » de 1942 avec Raimu et un tout jeune Mouloudji. On s’attend toujours à des objections et des 5ème amendement ou à des voir dire, mais évidemment pas en France où on se surprend d’avoir un avocat général qui est interrompu par la défense ou des injonctions de la juge qui interpellent. En tout cas, c’était aussi très plaisant d’avoir l’occasion de voir notre propre système.

On suit d’abord une femme qui se retrouve accusée par un faisceau de preuves, puis surtout un embrouillamini de clichés et de préjugés, et c’est le pur film de tribunal avec des joutes plus ou moins réussies des magistrats ou des avocats, des témoins ou experts qui donnent envie de se révolter, et puis quelques retournements de situation bien venus.

Ce qui est passionnant et une des grandes qualités de ce long-métrage selon moi, c’est l’habileté de l’autrice d’avoir alterné autant de thématiques différentes, tout en gardant ce fil de l’enquête et du thriller. Car au-delà de ces scènes au tribunal, on y voit une histoire d’amour passionnelle destructrice, des relations filiales, un examen parfois gênant de l’intimité d’un couple au bord de la rupture, deux créateurs déchirés par leur propres hubris, et encore d’autres subtilités vraiment bien senties.

Je ne comprends pas comment on ne l’envoie pas aux oscars car il est à moitié en langue anglaise, et il a une portée universelle assez belle. C’est à la fois super français, avec tout le charme du cinéma français tel qu’on peut le concevoir dans ses clichés à l’étranger, mais vraiment pas chiant, avec une super intrigue et des comédiens parfaits.

Le Livre des solutions (Michel Gondry)

Cela démarrait pas trop mal comme film, avec un Pierre Niney super en forme et plus versatile et sautillant que jamais. Le film est une belle mise en abîme d’un Michel Gondry qui se dépeint, et l’idée est plutôt cool. Le problème c’est que l’histoire tient sur un timbre-poste, et qu’elle n’est qu’une répétition de différentes scènes avec Pierre Niney qui pète des boulons et fait n’importe quoi.

La première fois c’est cool et ça peut prêter à sourire, la seconde on comprend que le problème est récurent, la troisième on se dit ok c’est une maladie, et après la dixième saynète maniacodépressive ou bipolaire, bah oui bon d’accord mais bof quoi. C’est surtout que le propos du film en tant que tel n’avance pas des masses, qu’il n’y a pas non plus le sujet de la santé mentale qui est spécialement développé, et qu’on finit par s’emmerder.

Mais heureusement Pierre Niney est sensationnel, et il permet qu’on s’accroche tout de même jusqu’au bout. De même Blanche Gardin ou Françoise Lebrun sont excellentes, et toutes ces bonnes petites choses sauvent tout de même l’ensemble, qui garde un grand charme tel que Gondry peut diffuser par son talent intrinsèque. Mais ça n’en fait pas un truc immanquable non plus.

Barbie

Oh là là, mais pourquoi est-ce que ce film a eu autant de succès ? POURQUOI ?? J’ai détesté du début à la fin. C’est une gigantesque publicité qui cherche tout à la fois, et ça ne fonctionne pas (pour moi). On ne peut pas être à la fois tout et son contraire, et donc le film essaie de faire croire qu’il est militant ou qu’il franchit des limites et est sulfureux, mais en réalité ce n’est absolument jamais le cas.

Cela reste toujours sur le fil, mais du côté du « naze » et de l’incolore et inodore. Ce n’est même pas drôle, cela tire tout juste un sourire de temps en temps. Pourtant c’était sympathique d’avoir Margot Robbie et Ryan Gosling et les deux s’en tirent super bien. Ils font vraiment de leur mieux, mais pas d’histoire, pas d’actions, des blagues nulles, du pseudo-féminisme qui reprend les clichés les plus éculés, vraiment rien ne m’a touché.

Je m’attendais sans doute à quelque chose de beaucoup plus dingue et je pensais plutôt que ce serait du niveau de nawak et de dérision d’un « The LEGO movie », mais même la barbie déglinguée qui aurait pu ajouter un petit quelque chose reste un personnage parfaitement conventionnel et juste un peu en dehors des clous.

Reste l’intérêt un peu historique et anecdotique de voir tous les modèles et des tas de tenues qui dénotent de plein d’idées plus ou moins farfelues. Mais vraiment c’est difficilement regardable pour moi…

Oppenheimer (Christopher Nolan)

Cela se sera clairement pas mon Nolan préféré, mais c’est un bon film, un truc très propre et bien ficelé, parfaitement filmé et brillamment interprété. Et cette histoire vraie est tellement proche de nous, on en est tellement tributaire aujourd’hui, puisque nous sommes dans l’ère de l’atome, que le sujet est passionnant.

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Iwak #6 – Doré

Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre : un article par jour avec un thème précis.

À la base, je ne suis pas très « doré » (à part le Julien du même nom que j’aime plutôt bien), cela sonne pour moi soit « bling bling » soit clinquant, ou carrément le beauf à gourmette de banlieue (pardon pour les honnêtes porteurs, je suis terriblement snob là). Et c’est un peu pareil pour les bijoux en or ou les chaînes…

Et pourtant, je porte une chaîne depuis mon enfance, et j’ai en ce moment au cou, le truc que je viens de prendre en photo sur mon bureau-table en formica jaune citron des années 50 (de la grand-mère de mon cher mari). Autrement dit, je porte cette même chaîne en or que je honnis pourtant officiellement. Mais cette chaîne est le cadeau de naissance de mon arrière-grand-mère Maria-Amelia (portugaise, vous aurez deviné), et elle l’avait acheté en prévision de ma naissance au Portugal. Alors j’y tiens, cela me fait vraiment chaud au cœur d’avoir ce petit témoignage d’amour d’une femme que je connais à peine.

C’est pas une bonne tête de portugaise ça ? Si si.

Elle est décédée en 1981, je n’avais donc que 5 ans, mais je me rappelle très bien d’elle car on allait lui rendre visite tous les samedis ou dimanches, et j’aimais bien aller la voir à la maison de retraite. J’aimais bien car on donnait du pain aux canards et aux cygnes, et môman prenait toujours des feuilles et des feutres pour que je dessine. Mon arrière-grand-mère je ne comprenais pas super bien qui c’était, mais c’était « Grand-Mère » par mimétisme avec ma mère qui l’appelait comme cela (exactement comme « Ma Tante » qui est sa fille). Je me souviens de n’avoir jamais pu clairement communiquer avec elle sinon par sourire.

En effet, victime d’une attaque l’ayant laissée paraplégique, mon arrière-grand-mère avait en plus perdu l’usage du français, après 60 années à avoir parlé couramment la langue. Elle était arrivée en France en 1919, pour rejoindre mon arrière-grand-père qui après avoir fait la Grande Guerre pour la France, avait trouvé un travail de mineur dans le nord, à Mazingarbe dans le Pas-de-Calais. Ensuite, mon arrière-grand-père était arrivé à Paris pour creuser le métro, ce qui apparemment, à l’époque, était un débouché pour les mineurs. ^^ (Ce plan de carrière chez les prolos, je vous dis pas !!!)

La plus ancienne photo de Grand-Mère est une photo que j’adore, et qui date du 10 mai 1941.

Ma grand-mère est au milieu (Ma Tante à sa droite) avec le beau manteau et le foulard qui ressort, mon arrière-grand-mère est à droite avec un tablier tâché.

Comment je le sais ? Parce que ma grand-mère est habillée exactement comme le jour de son mariage, et que mon grand-père n’est pas sur la photo. ^^ Ils sont bien ensemble sur celle-ci au même endroit.

Grand-Mère est née en 1893, sur la photo donc elle n’a que 48 ans, ce qui est presque mon âge, et elle ressemble déjà tellement à une vieille dame. C’est fou comme les générations précédentes passaient très vite à un look de femmes âgées. Mes grands-parents ne sont pas très chics sur ces photos je trouve, mais j’imagine que c’était pendant la guerre, et ma grand-mère accouche de mon oncle 4 mois plus tard, donc c’était peut-être un peu pressé. Hu hu hu.

Ils sont magnifiques sur celle-ci que j’aime beaucoup, quelques années plus tard.

Mais revenons à nos dorures !! J’ai donc cette chaîne de Grand-Mère depuis ma naissance, mais j’avais logiquement une médaille dorée par ma grand-mère qui représentait les gémeaux (en tant qu’athées, ça ne pouvait pas être un symbole religieux). J’ai paumé cette médaille il y a des années, et cela me peine encore beaucoup aujourd’hui. Il y a quelques années, j’ai voulu avoir une nouvelle médaille, après qu’une ancienne se soit cassée par usure. J’ai demandé à ma mère de m’en acheter une nouvelle pour un anniversaire (mes 30 ans je crois bien ou mes 35 ?). Je voulais un ange car j’aime bien les putti (les petits puttinis aussi ^^ ), et ma mère m’a offert le pendentif parfait.

J’adore que ce soit un ange, mais pas un ange trop catho, c’est l’ange qui s’emmerde du fameux tableau de Raphaël (sulfureux peintre de la Renaissance, avec les non moins sulfureux et carrément soufreux Michel-Ange et Léonard de Vinci) qu’on ne connaît que pour ces deux malins et coquins chérubins, ces marmousets mafflus et fripons, qui n’ont touché ni une cacahuète ni un caramel pour les milliards de produits dérivés.

Je chéris donc particulièrement ce souvenir de mon arrière-grand-mère, et cadeau de ma môman. Et tout ça pour dire que je n’aime pas trop les trucs dorés malgré tout, et j’ai tout de même réussi à en faire un sacré long article non ?

Iwak #5 – Carte (Map)

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J’ai toujours adoré les cartes, et pas que les anciennes, j’adorais les cartes IGN des départs en vacances de mon enfance, comme les détails de fous de la Carte de Cassini, qui donne un étonnant coup de rétroviseur dans l’urbanisme à l’époque Louis XIV, ou l’encore plus folle Table de Peutinger qui est (un fac-similé d’) une ancienne carte romaine qui établit les itinéraires de la Poste de l’époque (c’est complètement dingue de voir toutes les routes antiques très proches de celles d’aujourd’hui). Ou encore cette carte que j’ai photographiée au musée d’histoire de Nantes (dans la photo en figure de proue) qui montre une amusante vision médiévale des coins que je vous montre si souvent en photo, dans ma Bretagne sud-finistérienne.

Mais les cartes papier se raréfient, ou alors on s’en procure beaucoup plus aujourd’hui comme élément de décoration. On a par exemple dans notre maison en Bretagne une chouette carte d’état-major du 19ème de notre coin ou également une carte marine de la côte locale du SHOM (service hydrographique et océanographique de la Marine). Mais alors que les cartes sont numériques et omniprésentes, on trouve aussi des artistes fous dont c’est la passion et qui créent des cartes originales et totalement dessinées et encrées à la main comme Pablo Raison dont le travail me fascine et m’émerveille. Je vous conseille de visiter ses différentes présences sur les Internets. Il a créé notamment une carte de Bretagne qui est incroyable !!! On y voit Clohars-Carnoët avec une illustration du petit port de Doëlan.

Les cartes papier pourtant j’en ai utilisé une palanquée en voyage à droite et à gauche, et ce qui est top c’est qu’on peut aussi les conserver en souvenir tangible d’une présence à un endroit. Je revois par exemple les choses que j’ai pu scanner et poster ici-même, comme lors de ma visite de Kyoto en 2005 avec ma collègue Mikiko qui nous avait proposé un itinéraire avec les trucs à voir.

En revanche, il n’y a pas photo entre ces visites à l’aide d’une carte traditionnelle, et la productivité de mes déplacements et la quantité de lieux visités lors de mes récents voyages nippons avec le fidèle et pratique Googueule Mape.

Ce qui a disparu et que j’ai collectionné pendant des années, et qui échappe sans doute à tous les jeunes pédés, ce sont les cartes des lieux gays. C’était vraiment le grand classique de toutes les grandes villes du monde (les capitales beaucoup) qui proposaient une carte des quartiers et lieux homos, qui étaient autant un support de pubs qu’un génial guide « touristique » pour les pédés en quête de spécialités locales et exotiques. J’avais posté par exemple des extraits de celle de Berlin pour partager les bons plans de… 2004. Hu hu hu. Voilà presque vingt ans !

Mais en réalité, l’arrivée de Google Maps (en 2006 en France) a tout changé. Il suffit de voir que mon mari avait déjà modélisé tout notre road-trip de 2009 avec cet outil (à l’époque très ouvert et entièrement gratuit évidemment ^^ ), et on l’avait largement utilisé sur place.

Ce que j’aime avec ces applications mobiles de cartographie, c’est également en voyage un peu halluciner et triper sur sa présence à un endroit. Par exemple, j’avais envoyé ça à ma maman lors de notre voyage de noces au Chili :

Voilà, juste parce que c’était un peu ouf de se retrouver là, près du détroit de Magellan (celui des Mystérieuses Cités d’Or), à proximité de la Terre de feu en pleine Patagonie chilienne.

C’est un peu dingue aussi de voir le trajet d’un faucon comme celui-ci :

La cartographie est aussi une manière de communiquer la géographie, parfois avec une philosophie qui flirte avec la politique ou la propagande, comme notre fameuse représentation du monde centrée sur l’Atlantique et avec notre classique projection de Mercator. Mais c’est aussi pour des kyrielles de cartographe en herbe, l’occasion de donner leur point de vue, et de chercher les meilleures représentations. J’avais beaucoup aimé par exemple cette proposition de redécoupage de la France en départements héxagonaux (c’était dans le cadre d’un concours annuel de créativité cartographique un peu comme Inktober : le 30DaysMapChallenge).

J’avais aussi beaucoup apprécié les myriades de propositions lors du redécoupage des régions françaises, avec des idées de cartes qui respectaient les régions historiques tout en essayant d’avoir des régions équilibrées. Celle-ci qui tentait par exemple l’exercice.

Les cartes sont aussi utilisées bien sûr pour expliquer des phénomènes géographiques et géolocalisés, des plus sérieux aux plus anecdotiques. Sur ce dernier plan, je suis fan comme beaucoup de gens de Mathieu Avanzi, déjà il est canoooooonissime (et c’est déjà beaucoup ^^ ), mais surtout il diffuse des tas de cartes de France géniales qui représentent des différences linguistiques régionales assez cocasses. Par exemple, comment appelle-t-on le truc pour étendre son linge ?

Mais plus original : le nombre de bisous qu’on se fait pour se dire bonjour !! ^^ (Et chez moi, à l’ouest du Val d’Oise, c’est 4 !!!)

Encore plus drôle : de quel côté on commence pour se faire la bise ?

Et rien à voir, mais j’ai trouvé ça génial : dans quel endroit prononce-t-on différemment le mot brun et le mot brin.

Après le grand classique des cartes c’est aussi les mille manières de représenter les transports en commun. Les fous de carte sont aussi passionnés en général de ces modélisations plus ou moins chiadées. Il y aussi tout un tas de réadaptations, retranscriptions ou transpositions des cartes de transport pour d’autres sujets. Je suis dans ce genre très très fan de cette carte de métro mondiale.

On va naturellement sur le chemin des blagues et des mèmes qui ponctuent les Internets depuis des années. Le très grand classique consiste à réinventer les régions de France en les mettant en boîte selon le point de vue d’un coin ou d’une typologie de personne. Par exemple, voilà la France vue par les Bretons. Hu hu hu.

Ou dans le même genre, en plus fin et « méta » :

Et dans le genre calembour cartographique « sans légende » et culte :

Rololo, ça me fait toujours autant rire. Et c’est tellement cryptogay évidemment.

Et bien sûr, on arrive même à faire une carte avec une thématique féline. Ils sont partout !!!

Et pour finir en beauté, une des plus belles cartes se trouvent sur la devanture d’un immeuble parisien du 13ème arrondissement… Véritable oxymore cartographique, il figure sur la façade de l’immeuble le plan local. J’adore cette œuvre, et c’est absolument inconnu des parisiens ou des touristes (c’est peut-être normal, moi ça me parait être un truc insolite à découvrir absolument ^^ ).

Je veux ma Marguerite Duras !!

Nan mais regardez-moi ça, ne me dites pas que vous ne rêvez pas tous d’une superbe figurine Marguerite Duras, parce que MOI JE LA VEUX !!!

Le merveilleux Pochep, fantastique (pé)dessinateur de mon cœur, auteur émérite des fameux magazines BULGE, propose depuis quelques jours un financement participatif pour faire l’acquisition de son génial ouvrage « French Writers ». Il est aussi possible de se procurer une figurine Marguerite Duras, façon Funko Pop, absolument irrésistible, et ultra fidèle à la manière dont il l’a croquée dans quelques strips désopilants.

Il reste 16 jours, on est à 30% alors merde FAUT PAS DÉCONNER !! Allez soutenir ce projet de génie humoristique et de bonne culture bien de chez nous !!! GO POCHEP !!!!