West Side Story au théâtre du Châtelet

Le film de Spielberg m’ayant définitivement réconcilié avec la comédie musicale, j’étais hyper content de la voir en vraie au théâtre du Châtelet. Et c’était vraiment une réussite sur tous les plans, et tellement chouette de voir un spectacle vivant aussi tonique et moderne (malgré son âge). Vraiment tout est nickel depuis les danseurs, chanteurs, la mise en scène, les décors et le jeu des musiciens en live, difficile de trouver à y redire.

Allez, il y a sans doute un petit bémol avec Tony qui n’était pas le meilleur des comédiens, et qui manquait un peu de finesse et de suavité ou d’une fibre un peu plus romanesque. Mais sinon l’ensemble des comédiennes (avec un vrai plus pour Melanie Sierra en Maria et Kyra Sorce en Anita, merveilleuses !!) et comédiens sont impeccables, et ils savent aussi bien chanter que danser. J’ai beaucoup aimé aussi les décors mouvant qui donnent un peps génial à la comédie musicale et qui suit vraiment le rythme jazzy et syncopée de la musique (vraiment syncopée au sens d’un rythme assez cassé frôlant avec une certaine dissonance par moment).

Je ne me suis pas du tout ennuyé, avec des morceaux et des parties de chants qui sont maintenant des standards, et une histoire qui tient bien même si c’est une véritable mythologie universelle avec une énième resucée de Roméo et Juliette. Mais justement la portée universelle d’une thématique pareille a l’avantage de ne jamais pouvoir prendre une ride tant elle puise dans les fondements même de l’humanité ( ^^ ) et ses travers. Donc même si tout cela fleure bon les années soixante et un New York City qui n’existe plus, l’identification est tout aussi efficace qu’une tragédie shakespearienne de 400 ans.

En plus de cela, un petit tour à la terrasse du théâtre, et on peut profiter d’une vue nocturne parisienne un petit peu très ouf. ^^

Parenthèse cloharsienne

Comme je l’ai brièvement indiqué dans un commentaire de l’article précédent, ayant appris que l’électricité était revenue dans notre quartier, nous sommes partis dans la nuit de mardi pour Clohars-Carnoët histoire de profiter de quelques jours en Bretagne. C’était difficile de se résoudre à ne pas y aller, alors qu’on attendait que cela depuis quelques semaines. Et même si l’ADSL était toujours en rade, on peut survivre quelques jours sans. Cela explique mon relatif mutisme sur les Internets, en tout cas ici bas. ^^

On a eu un temps étrange avec une étonnante superposition de toutes les possibilités de climats en alternance toutes les 7 à 8 minutes : pluie battante, bruine, vent à décorner les bœufs, grisaille, mais aussi ciel bleu, nuage fluffy et grand soleil. Mais à quelques moments, la jardin ressemblait vraiment à l’image d’Epinal de la saison automnale que j’ai postée en figure de proue. D’ailleurs même en forêt, les couleurs de l’automne sont vraiment arrivées, et lors d’une balade vers l’Abbaye St Maurice, le long de la Laïta, on avait de chouettes visions.

Mais évidemment avec les deux tempêtes, la forêt est surtout constellée d’arbres tombés à terre et de branches brisées. Les dégâts ont été vraiment très important, et la cousine du chéri est toujours sans électricité 9 jours après la tempête.

Le temps n’a pas été assez bon pour bien profiter de l’extérieur, mais on reviendra. ^^

On a eu quelques moments assez gris et pluvieux, et l’océan n’est jamais sorti de son mode « machine à laver » avec de forts remugles des tempêtes juste passées. Mais ça donne de temps à autre quelques cieux bien intéressants, et singuliers.

Hier, c’était vraiment cool, avec un vrai mélange bizarre de ciel bleu, mais aussi gris, avec de la flotte, mais il ne pleuvait pas, et du vent de dingo.

Il y avait beaucoup beaucoup de vent, et il faisait assez froid, donc la doudoune est de mise.

(Je jouais à Kenny de South Park. ^^ )

On avait abandonné les chatounettes pour trois jours, histoire de ne pas les retraumatiser avec un voyage dans les deux sens en si peu de temps. Sachant qu’avant de partir, elles profitaient du moindre rayon de soleil pour se voler la place sur le meuble télé à côté de mon champ de cactées.

On vient de les retrouver, et à l’instant même elles sont toutes les deux contre moi et le chéri sur le canapé. Mais elles ne se doutent pas qu’on repart demain. ^^ (Parents indignes !!!)

Moi il faut juste que je fasse attention, car le COVID m’a laissé bien essoufflé, et j’ahane à la moindre marche pour aller faire des courses. Je sens que je vais avoir besoin de quelques semaines pour bien m’en remettre. Damned!!

Et ça pleut

Les tempêtes ont l’air d’être passées, mais c’est assez dingue ce qu’on se prend comme seaux d’eau depuis quelques jours. On a vraiment tous les temps en une heure, parfois il fait sombre comme au crépuscule et il flotte comme vache qui pisse, et puis hop un grand soleil et presque du ciel bleu.

Bon, on attend d’avoir de l’électricité pour essayer de passer notre semaine de congés en Bretagne, mais les nouvelles sur ce front ne sont pas très rassurantes. On devrait peut-être retrouver du jus lundi ou mardi. Je pense à tous les gens sur place qui sont dans le froid, sans chauffage ni eau chaude, depuis jeudi, c’est vraiment pas évident.

Et moi toujours au top sur l’organisation, car comme je pensais qu’on revenait à coup sûr et rapidement, j’ai laissé mon PC perso et ma liseuse là-bas. Et j’ai même eu l’audace de me faire livrer un colis avec des accessoires nécessaires à ma pompe à insuline (et dont j’ai besoin relativement urgemment). C’était pas la meilleure idée du siècle ça hein ???

Allez, tout va bien, c’est les vacances. J’ai au moins quelques jours pour souffler et essayer de le retrouver justement après les 3/4 jours où le COVID bat son plein et où on en chie le plus. Aujourd’hui, je me sens vraiment mieux, mais raplapla.

Le phare du Pouldu

Si vous vous souvenez bien on avait fait mumuse avec le phare en LEGO construit par le chéri sur la plage de Bellangenet au Pouldu cet été. J’avais pris des photos en mode « c’est vraiment un phare », et les gens avaient bien aimé/cliqué sur les réseaux sociaux. Cela donnait ce genre de clichés :

Eh bien, une de ces photos a été publiée dans le magazine de la communauté de commune de Quimperlé, dont Clohars-Carnoët fait bien évidemment partie. ^^

Voilà la page en question. Hu hu hu.

Je suis accompagné de deux références très très cool dans le coin avec Sophie Naour qui est une merveilleuse photographe dont je suis assidument les images sur Insta et FB, et aussi « Jack Mauer » que je connais moins mais qui est drôlement doué.

Et je vous laisse le magazine en consultation parce que je suis sûr que ça vous intéresse GRAVE !!!

(page 15)

Tempête de boulettes

(J’ai repensé à ce film dont la thématique était vraiment marrante, même si pas tout à fait aboutie.)

Comme l’image en tête l’indique, non seulement on a passé la nuit à écouter Ciarán (c’est plus joli avec l’accent, et le prénom s’écrit comme cela, c’est dommage que ce soit zappé partout !), mais en plus j’étais vraiment pas bien, et j’ai fait un autotest au cas où, mais c’était bien un cas COVID. ^^ Me revoilà donc avec le COVID après presque une année, et alors que j’étais à une semaine de me faire vacciner.

C’est allé de mal en pis hier après-midi, et j’ai suspecté une grosse grippe, mais avec un rhume énorme en plus et de la toux, c’était étrange mais bien ressemblant aux symptômes que tout le monde décrivait en ce moment. Et comme mon chéri de mari a eu exactement cela il y a trois jours, je me suis dit que je me tapais son rhume. Mais donc il y a des chances que ce soit *juste* le COVID faisant son apparition annuelle et saisonnière. Avec tous ceux qui me décrivent des effets équivalents qui sont pris pour un rhume passager ou un effet grippal de saison, la recrudescence actuelle de COVID n’est vraiment pas un mythe urbain.

Donc hier soir, j’ai dormi dans la chambre d’ami me doutant que j’allais veillé tard. Et ça n’a pas raté, avec de la fièvre, et les rêves étranges que je fais toujours dans ces cas là, et la tempête qui a bien déferlé avec ses coups de vent insensés. Les arbres ont bien bougé, et il a flotté des litres, mais pas trop de dommages apparents dans notre coin, sinon quelques routes obstruées de branchages et une bonne coupure d’électricité.

J’ai dû dormir deux bonnes heures, et donc le temps m’a paru un peu long, mais j’ai pris mon mal en patience. Et ce matin, patatras, mon mari de chéri s’est rendu compte qu’il avait oublié son PC de travail à Nantes, ce qui est compliqué pour télétravailler. Mais comme en plus, on était dépourvu d’électricité, on a décidé de repartir à Naoned. Donc moins de 24h après notre arrivée, nous voilà de retours à la cité des Ducs (de Bretagne hein, pas de Bourgogne).

Allez on repart bientôt, j’espère, mais pour le moment ce n’est pas la grande forme. ^^

Avant la tempête Ciarán

Nous sommes partis pour Clohars-Carnoët ce matin, on avait prévu du télétravail jeudi et vendredi, et on enchaîne sur une semaine de vacances. On est juste allé faire un petit tour dehors pour constater le vent qui se levait et l’océan qui gonflait doucement, mais dans une relative ambiance paisible et semi-azuréenne.

Mais là, ça y est , on est barricadé dans la maison, on entend les bourrasques s’intensifier, la pluie battre contre les volets. Et on verra où on en est demain matin.

Inktober with a keyboard (Iwak) – rattrapage 2022

Vraiment ça m’a beaucoup plu d’écrire encore pendant 31 jours tous les jours avec des thèmes imposés. Alors comme j’ai fait 2020, 2021 mais pas 2022, bah je rattrape. On est en novembre 2023 ? Ah bah ouai, j’m’en fous. Et en plus, je ne vais même pas me contraindre à écrire tous les jours. Et ça s’appellera toujours « Inktober ». Ranafout’ !! ^^

Voilà les thèmes de 2022 en anglais.

Et la traduction proposée en français, que je vais suivre quand je n’aurais pas décidé de prendre l’anglais, ou une acception un peu différente. (laule)