La Casemate du Pouldu

C’est marrant le terme « casemate » m’est familier mais tout de même beaucoup moins connu ou usité que « blockhaus » quand il s’agit de décrire cette kyrielle d’installations de bétons de l’armée allemande de la seconde guerre mondiale. Ce « mur de l’Atlantique » n’est pas vraiment pas une idée de l’esprit dans cette région où il subsiste une grande partie de ces constructions à la deutsche qualität impressionnante !!

C’est au Pouldu, à deux pas de la plage des Grands Sables, qu’un blockhaus a été complètement nettoyé et investi par une association. Ils en ont fait un petit espace mémoriel, véritable mini-musée en réalité, qui illustre les usages et le contexte historique de ces machins en béton.

Car ce truc bien évidemment était comme beaucoup d’autres blockhaus complètement laissé à l’abandon. Mais donc maintenant c’est un endroit tout propret et qui a été équipé avec des trouvailles (achats, collections locales etc.) variées qui expliquent le fonctionnement d’un bâtiment pareil. On trouve aussi des détails plus historiques sur les équipements du mur de l’Atlantique sur le territoire de Clohars-Carnoët, et l’implication dans la zone de Lorient durant la guerre. Le site internet de la Casemate du Pouldu est très bien renseigné, et permet d’avoir tout un tas de commentaires scientifiques sur ces constructions.

[Source]

Et voilà le plan du blockhaus qu’on peut visiter.

[Source]

C’est vachement sympa à visiter car il y a plein d’explications partout, et des petits trucs à voir (pas forcément toujours lié à la fonction de la pièce) qui sont dans le contexte de la seconde guerre mondiale. L’endroit est évidemment très exigu et en s’y faufilant on comprend bien la claustrophobie des soldats de l’époque, qui vivaient dans ce sarcophage de béton. Et on est un peu serré quand les visiteurs s’amoncellent dans une pièce.

Ce qui est génial dans le cadre de cette visite, c’est qu’il y a trois spécialistes et passionnés qui sont là pour expliquer l’endroit, son fonctionnement et plein d’anecdotes ou d’informations sur l’histoire ou l’usage de ces blockhaus. J’ai appris comme cela que le découpage super alambiqué de la côte bretonne a requis des tas de constructions alors qu’on en a eu besoin de beaucoup moins dans les Landes par exemple. Il fallait être en capacité d’arrêter des armées qui arrivaient par n’importe quel angle de l’océan, mais ce bunker en particulier, dont on voit bien sur la première image qu’il pointe sur la plage des Grands Sables, date de 1944, et c’est en réalité un complément au mur de l’Atlantique. Sa vocation était d’attaquer une éventuelle percée de la première ligne du « mur », d’où son orientation vers l’intérieur des terres.

Ce qui est étonnant aussi c’est qu’il a été fini à une date très très proche de la libération, et qu’en réalité on doute qu’il est jamais servi (ou très peu). C’est donc un exemple « flambant neuf » et de dernière génération.

La partie la plus intéressante selon moi est celle avec les couchettes et l’espace de vie des 6 soldats. On y voit concrètement comment ils pouvaient subsister, se reposer, mais aussi filtrer l’air en cas d’attaque (avec démonstration en live de cette machine filtrante qui fonctionne vraiment), ou bien monter un périscope pour voir ce qui se passait à l’extérieur, ou encore téléphoner puisqu’ils étaient reliés, en filaire, à tous les blockhaus du coin et à des commandements plus distants. C’est super intéressant de voir tous ces appareils d’époque, et remis en contexte.

En revanche, on reconnaît (et on loue) bien les passionnés et historiens ou collectionneurs amateurs qui ont mis tout cela en place, et il y a clairement une grande érudition dans tout cela, mais on peut aussi noter un petit manque « muséologique » à la visite. Beaucoup d’informations sont assez superflues et anecdotiques pour le visiteur moyen, et on n’a pas vraiment un fil rouge qui permet à la fois de découvrir les pans historiques, puis des activités plus militaires ou plus de la vie quotidienne etc. Pour le moment, c’est un peu posé comme cela, et cela manque un chouïa de « story-telling ».

Mais il faut saluer l’initiative et la qualité globale du lieu et de son animation. Cela deviendra sans aucun doute un incontournable du coin !!

Épidémie fulgurante de transphobie

Trois semaines après avoir écrit à propos de transidentité, et voilà qu’on voit une crise majeure nous frapper à ce propos. Un bouquin dégueulasse a été écrit par deux TERFs1 et il professe des horreurs sur les trans et la transidentité. C’est un monceau de mensonges, de rumeurs débiles et de théories fumeuses dignes des documentaires de RMC Découvertes sur les Anciens Astronautes. Mais en réalité c’est aussi un ramassis de doctrines complotistes d’extrême-droite et pour preuve : on en voit la promotion active par Marion Maréchal et d’autres personnalités du même piètre acabit.

En plus de cela, c’est un déluge de reportages sur les chaînes et émissions de merde avec des interviews qui ont l’air de dater des années 70 lorsqu’on invitait des homos à s’exprimer. Ou c’est à peu près ce qu’on disait ou lisait lors du Mariage pour Tous il y a dix ans sur certains médias. C’est tellement choquant de voir un journaliste qui mégenre éhontément une femme trans, qui lui demande si elle est opérée ou pas, et qui mène sont interview avec un fiel évident et la morgue aux lèvres.

Et ce qui est horrible aussi, c’est que les personnes non informées sont surement influencées par ces reportages et entretiens bâclés. Les idées reçues, les préjugés et les discriminations n’ont pas fini de gangréner notre société. Vraiment c’est exactement comme il y a dix ans.

La plupart des personnes que je vous ai proposées de suivre évoquent cette shitstorm, et cela me rend tellement triste et en colère. On est vraiment dans des discours rétrogrades et totalement ignorants de personnes haineuses, et, encore un fois, contre la quête de bonheur de leur prochain, et qui ne touche en rien leurs propres libertés.

La solution est toujours la même, il faut continuer la lutte et le soutien à nos adelphes !!!

  1. TERF ([tɛʁf[, également écrit terf), acronyme de Trans-exclusionary radical feminist (« Féministe radicale excluant les personnes trans » en anglais). ↩︎

Graslin sous la pluie

C’était tout joli hier, après une averse aussi rapide que soutenue, et la place était absolument vide quand je suis rentré (d’un bon et agréable dîner avec Monsieur Montignac). Cela donnait surtout un chouette reflet du théâtre éponyme sur le sol mouillé.

Plus tôt, en sortant du boulot, on sentait déjà que ça allait se compliquer…

Et sinon comme le mari est au boulot à Paris, ça donne à peu près tous les soirs ça :

Annulation de mon atelier Running & Philosophie

La Fondation du Rien vient de m’informer : mon atelier est annulé !!

Bonjour Matoo,

Nous vous informons que l’activité Atelier running & philosophie « Transpirer pour pas grand-chose en réfléchissant à la phrase de Cioran : Après tout, je n’ai pas perdu mon temps, moi aussi je me suis trémoussé, comme tout un chacun, dans cet univers aberrant. » à laquelle vous étiez inscrit·e pour le mercredi 24 avril 2024 à 15:00 est annulée.

Par conséquent, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter de profiter [1] pleinement de cette plage de liberté de 1h qui s’offre subitement à vous.

Au plaisir de vous offrir à nouveau nos services une prochaine fois,
Cordialement
L’équipe de la Fondation du Rien.

[1] « Profiter » n’est pas forcément le mot juste : il ne s’agit pas de « mettre à profit » ce temps, mais justement, d’essayer simplement de ne rien faire. [2]

[2] Certaines personnes se demandent parfois comment s’y prendre exactement pour véritablement « ne rien faire ». La Fondation ne propose aucun tutoriel ni rubrique d’aide. Faites-vous confiance. Par exemple, selon vous, faire la sieste, est-ce ne rien faire ? Ou prendre un bain ? Prendre un verre en terrasse ? Fixer le plafond ? Regarder le vent souffler dans les branches des arbres ? Couper votre téléphone et décider fermement de n’être plus là pour personne ? Vous asseoir tranquillement sur un banc public et observer autour de vous le monde s’agiter, en assumant totalement que ce n’est pas parce que tout le monde a décidé de s’agiter que vous êtes obligé d’en faire autant ?
Quelle que soit l’option que vous choisirez, essayez d’atteindre un état de disponibilité permettant, puisque plus rien n’est prévu, d’accueillir avec joie tout ce qui pourrait advenir d’imprévu. (Attention toutefois : si, du coup, vous placez trop d’attentes dans ce qui pourrait advenir d’imprévu, vous prenez le risque d’être déçu·e s’il ne se passait, finalement, rien de vraiment exceptionnel).
Et si, vraiment, vous ne savez pas comment vous y prendre, essayez peut-être simplement d’écouter tranquillement les secondes s’écouler, en vous familiarisant doucement avec l’idée que, quoi qu’on fasse :
– le temps court plus vite que nous et on ne le rattrapera pas
– on ne pourra pas tout faire
– on ne pourra pas tout vivre
– on ne pourra pas être cet autre qu’on aurait sans doute bien aimé être
– on ne pourra pas avoir cette vie différente de la nôtre qu’on aurait sans doute bien aimé vivre
Respirez calmement et profondément, et commencez doucement à accepter qu’il va peut-être falloir renoncer à certaines choses. [3]

[3] Arrivés à ce stade, il arrive que certains usagers réalisent subitement que, franchement, tout ce temps qu’ils auront consacré à la Fondation du Rien depuis le début, ça ne valait peut-être pas vraiment le coup.
La question est légitime, effectivement.
Mais alors, à quoi auriez-vous consacré ce temps, sinon ? [4]

[4] Si vous avez une réponse précise à cette question, alors ne perdez pas une seconde de plus : dépêchez-vous (avec suffisamment de détermination et de persévérance, vous avez peut-être une chance de rattraper le temps perdu ?)



NOTA 1 : La Fondation du Rien met gracieusement à votre disposition cette plage de temps libre : si vous décidez d’en profiter pour mettre à jour votre travail en retard, ou pour prendre de l’avance sur votre to-do list, nous vous suggérons de recommencer l’expérience depuis le début : rendez-vous sur notre site et inscrivez-vous dès maintenant à une nouvelle activité.
NOTA 2 : Dans tous les cas, si vous souhaitez nous raconter ce que vous aurez finalement vécu / traversé / ressenti à la place de l’activité initialement prévue, ou nous expliquer pourquoi vous n’êtes pas réellement parvenu·e à vous saisir de cet espace de liberté, ou si vous souhaitez simplement nous adresser toute remarque utile (ou inutile) sur l’utilisation de nos services, c’est avec joie et curiosité que nous accueillerons votre témoignage : n’hésitez pas à nous écrire à fondationdurien@lavasteentreprise.org.

La Fondation du Rien

C’est tout un programme hein ? Eh bien ce site est la plus belle trouvaille de ces derniers jours !! (Merci Emeline !!)

On vous explique tout de suite ce dont il s’agit :

La Fondation du Rien vous fabrique du temps libre.
Inscrivez-vous gratuitement à l’une de nos activités annulées pour jouir enfin tranquillement d’une plage de temps libre.

Et en effet, j’ai choisi l’activité Running et Philosophie pour demain à 15h à Nantes, et j’ai reçu la confirmation par email.

Bonjour Matoo,
Nous vous confirmons que votre inscription à l’activité Atelier running & philosophie « Transpirer pour pas grand-chose en réfléchissant à la phrase de Cioran : Après tout, je n’ai pas perdu mon temps, moi aussi je me suis trémoussé, comme tout un chacun, dans cet univers aberrant. », le mercredi 24 avril 2024 à 15:00, et pour une durée de 1h a bien été prise en compte.

L’équipe de la Fondation du Rien vous retrouvera comme convenu à Nantes, 44100.

Vous trouverez en pièce-jointe votre billet au format pdf : conservez-le soigneusement, et présentez-le à notre équipe le jour J.

Pensez à bien inscrire le créneau réservé dans votre planning.

En espérant que ce moment vous donnera entière satisfaction.
Cordialement,
L’équipe de Fondation du Rien.

Et voilà le billet en pdf avec son QR Code (à ne pas scanner ^^ ) :

J’ai même reçu un rappel aujourd’hui pour bien prendre en compte ce rendez-vous dans mon agenda !!

Tout ce site web est un régal de dérision et de rigolade tout en étant parfaitement sérieux et consciencieux dans son organisation et la logique d’enchaînement de ses messages. Vous pouvez cliquer pendant des heures, et c’est vraiment très très drôle. Evidemment l’idée même un site pareil et son contresens « by design » est irrésistible et clairement un geste artistique.

On trouve dans les crédits La Vaste Entreprise qui est à l’origine de ce bijou nihiliste, et tout un tas de contributeurs à cette merveilleuse perte de temps ayant pour vocation de vous en trouver en vous proposant des activités qui n’auront pas lieu. ^^

Production : La Vaste Entreprise
Coproduction : Association des CNAREP – Centres Nationaux des Arts de la Rue et de de l’Espace Public – Hors Cadre 2022 / L’Atelline – scène conventionnée d’intérêt national art et création / Le Parvis – scène nationale Tarbes Pyrénées / Théâtre + Cinéma – scène nationale Grand Narbonne / MAIF Social Club Paris / Némo – biennale internationale des arts numériques de la Région Île-de-France – CENTQUATRE-PARIS / L’Hexagone – scène nationale de Meylan (+ en cours)
Coproduction des prototypes (dans le cadre du spectacle « À ne pas rater ») : Théâtre des 13 vents – CDN Montpellier / Théâtre Jean Vilar, Montpellier / Scène Nationale d’Albi
Aides : Ministère de la Culture – DGCA / DRAC Occitanie (compagnie conventionnée) / Région Occitanie / FONDOC – fonds de soutien à la création contemporaine en Occitanie / Ville de Montpellier

T’aimes les pôtates ?

Cela m’est revenu en retrouvant une vidéo de moi d’il y a quelques années alors qu’un filtre snapchat me faisait irrémédiablement penser aux Têtes à Claques de Michel Beaudet. Ah là là, mais qu’est-ce que ça a pu me faire rigoler !!! Et encore aujourd’hui, ça me fait mourir de lol. Je crois que que c’est pile-poil mon genre d’humour débile.

Vous pensez quoi de ma performance ? Hu hu hu.

D’ailleurs je me dis que je suis tout de même bien sensible à l’humour absurde québécois, car si ajoute à cela les deux minutes du peuple de François Pérusse, et les trois saisons du Cœur a ses raisons, on a tout de même un bon éventail des trucs qui me font hurler de rire.

Mais donc encore aujourd’hui si vous m’entendez dire « et toi tu aimes les pôtates ? » ou si je propose un « Willi Waller 2006 » pour éplucher quoi que ce soit, vous ne serez pas étonnés. (Mon mari ne l’est plus du tout. ^^ )

Les ronds-points des Catastrophes : une spécialité quimperloise

C’est un truc qui m’a marqué depuis quelques années, et je me suis dit qu’il fallait absolument en faire un article. C’est tellement absurde et inutile que c’est d’une importance primordiale !!

Alors voilà, dans cette bonne ville finistérienne de Quimperlé, on trouve des ronds-points. Jusque là rien de dingue. Et ces ronds-points ont des noms, normal. Mais il y a une série de ronds-points qui ont des noms assez curieux… On est habitué aux musiciens, aux peintres, aux fleurs ou je ne sais quelle banalité quand on est à cours d’idée ou de connivence géographique, mais là c’est vraiment très original (selon moi). En effet, ces carrefours giratoires célèbrent des énormes catastrophes.

Cette curieuse série évoque des événements très très différents, sur 4 continents (Amérique du Nord, Europe, Afrique et Asie), mais qui ont en commun des morts civils sous forme de répressions iniques de gouvernements fascistes. Dans l’ordre chronologique, on va donc trouver d’abord Chicago 1886.

Il s’agit plus précisément du massacre de Haymarket Square du 4 mai 1886 qui est une répression sanglante de manifestants qui est à l’origine de notre fête du travail du 1er mai actuel.

Ensuite, nous avons Budapest 1956.

Il s’agit d’une révolte du peuple en Hongrie contre le régime soviétique du 23 octobre au 10 novembre 1956. Il y a eu des milliers de morts en représailles…

Nous passons à Soweto 1976.

C’est à partir du 16 juin 1976 que des manifestations en Afrique du Sud, en plein apartheid, sont affreusement réprimées. Des étudiants noirs manifestent et on leur tire dessus à balles réelles.

Et enfin, on passe au dernier : Tian’anmen 1989.

Ce sont des manifestations étudiantes en Chine entre le 15 avril et le 4 juin 1989 qui se concluent par de célèbres images télévisées de chars qui menacent des étudiants, dont un étudiant anonyme célèbre. Il y a eu des morts, des déportations et tout un tas de joyeusetés

J’adore ces ronds-points, et je me demande bien qui a pu avoir ces idées clairement bien orientées politiquement. Je me demande aussi si beaucoup de gens les ont remarqué comme moi, et surtout leur thématique commune singulière. ^^

Balade crozonnaise

C’est marrant de comparer les anciennes visites de Crozon avec celle de ce week-end. Les photos se sont pas mal améliorées en 17 ans bien sûr. Et celle-ci en particulier, celle du 19 mai 2007, a cela de drôle qu’elle dépeint cette balade avec des potes, et que le type au crane rasé là est encore un ami, mais sera 24 heures plus tard (en partageant un lit pour des convenances logistiques, hu hu hu) un petit copain avant de devenir un mari. ^^

Au tout début de cette péninsule en forme de croix, on a le point culminant1 de la Bretagne aka le toit du Monde : le Menez Hom !! Bah oui hein, 330 mètres c’est carrément vertigineux l’Armorique2. On y a une vue panoramique sur tout le coin, avec Brest qui est une étonnante concentration urbaine au lointain, et la baie de Douarnenez qui s’étend magnifiquement devant nous. On y voit d’ailleurs les trois pointes qui forment la croix de Crozon.

Et juste en dessous du Menez Hom, on a une magnifique chapelle avec un bel enclos, et un incroyable retable baroque à l’intérieur (alors qu’on est vraiment au trou du cul du monde, c’est assez étrange quand on pénètre dans l’église et qu’on voit ça).

On a fait ensuite les pointes, mais pas jusqu’au bout parce qu’il était un peu tard pour aller jusqu’à Pen-Hir et les tas de pois (c’est dommage, c’est le plus joli, mais on a pu déjà la voir de loin). Cette région est d’une beauté absolue, je suis frustré à chaque fois de ne pas pouvoir y passer plus de temps, et d’avoir la chance de faire quelques randonnées pédestres. Il faudra vraiment qu’on y reste quelques jours un de ces quatre.

Le soir, on est arrivé à temps pour un superbe coucher de soleil à Kerabas (à Moëlan sur Mer).

C’était vraiment un week-end très agréable et reposant, avec un grand soleil qui faisait beaucoup de bien (malgré le froid ambiant persistant).

Et bien sûr, Arya et Sookie n’étaient pas en reste, elles nous ont observé avec nos invités avec beaucoup de curiosité et non sans une certaine témérité.

  1. En vrai c’est le Roc’h Ruz, mais mon chéri m’a toujours dit ça, alors je continue à répandre cette idée fausse avec vigueur et aplomb. ↩︎
  2. Il y a un super panneau qui indique que la montagne mesurait tout de même 4 à 6000 mètres d’altitude il y a 600 millions d’années. ↩︎