Sans légende. ^^
Mois : avril 2024
Le coucher de soleil facile
Eh ouai, bam on vient d’arriver en Bretagne, je te colle deux trois couchers de soleil.



Mais même à Nantes, avant-hier, on avait un temps radieux et des fins de journées tout à fait spectaculaire et sépulcrale.




Mais bon là, j’avoue que j’ai du pain sur la planche, mais je n’arrive pas à m’y mettre, et que je croule sous le boulot, ce qui ne me motive pas trop à me remettre à l’ouvrage une fois la journée de labeur terminée. Alors c’est fastoche, et c’est tout de même bien ce que je vis et ce que je « logue » ici.
Mais vous ne perdez rien pour attendre, je reviendrai. ^^
Camaïeu crépusculaire
Sans légende.
Des géants orange
(Pour comprendre le titre, il faut aussi avoir lu l’article qui précède…)
Je suis passé vers le Palais Brongniart ce week-end, et j’ai vu ces statues gigantesques et orange qui sont assez épatantes. Evidemment ça tranche avec la place de la Bourse, mais je trouve ça plutôt joli, et leur taille les rend « impactant ». J’aime aussi qu’elles soient toutes en mouvement et en extension, ça donne un groupe avec une grande dynamique et une énergie folle.




Evidemment c’est en lien avec les JOP 2024. Je fuirai évidemment la capitale pendant les JOP, mais j’espère bien que ça va en mettre plein la vue, et que ce sera une belle fête. Si j’avais été encore voisin du lieu, j’en aurais certainement profité un peu.
Des rhinocéros roses
J’ai encore vérifié pour la millième fois la règle de l’accord des adjectifs de couleurs (pour en effet écrire des rhinocéros roses, ouai ça arrive). Purée !!!! Je n’arrive jamais à me souvenir de la liste des exceptions, et je me pose toujours la question… Rose c’est une fleur, un truc, donc ça s’accorde ou pas ? Ah non c’est une exception. Mais orange c’est un fruit, un truc aussi donc, mais ce n’est pas une exception ?? Alors que c’est carrément une couleur de base quoi !!? Pfffff. Je vous jure cette langue !! Et cette liste d’exceptions cheloues !!!
» A. Lorsque l’adjectif est simple il s’accorde avec le nom qu’il qualifie.
Source : L’accord de l’adjectif de couleur
Exemple : un pantalon vert -> des pantalons verts, des robes vertes
» B. Lorsque l’adjectif est un nom (marron, citron, turquoise, or, kaki, olive, marine…), il est invariable.
Exemples : une jupe marron -> des jupes marron
Exceptions : rose, fauve, mauve, écarlate, incarnat, pourpre et vermeil prennent un « s » au pluriel.
Exemples : des robes roses, des joues écarlates,
» C. Lorsque l’adjectif est composé, il est invariable.
Exemples : une robe jaune foncé -> des robes jaune foncé / un pantalon bleu clair -> des pantalons bleu clair
» D. Le sens que l’on souhaite donner à la phrase peut modifier l’orthographe des adjectifs qualificatifs.
Exemple : des chiens noir et blanc (chaque chien est noir et blanc) -> des chiens noirs et blancs (il y a à la fois des chiens noirs et des chiens blancs).
Image d’Épinal mais de Paris
Encore un week-end parisien, décidément ça devient très courant !! Et comme j’étais près du Trocadéro, comment ne pas jeter un coup d’œil à la Tour Eiffel ? Eh oui, vous avez beau avoir habité 25 ans à Paris, je vous assure on ne s’en lasse pas, et ça reste une vision assez rassérénante pour moi.
Mais après trois jours dans le métro dysfonctionnel, le bruit, la pollution et les bagnoles, je suis content d’en être reparti. ^^

Clara Ysé à Stereolux (Nantes)
Je ne connais pas la chanteuse depuis très longtemps, mais quand on aime bien quelqu’un comme ça à l’écoute d’un album (sérendipité toute faussée des conseils de ma plateforme d’écoute), avec mon chérichou, on va le voir en concert pour voir si ça le fait. Parfois l’essai est transformé, parfois raté et parfois, plus rarement, sublimé. Clara Ysé rentre dans cette dernière catégorie.
Déjà c’était marrant de constater que la population pour aller écouter cette chanteuse était à bien 70 voire 80% féminine. Vraiment c’était manifeste, on était entouré de meufs !! Je me suis dit que c’était un bon signe. Hu hu hu. Chanteuse à meufs et donc à pédés !! Mais la surprise c’était aussi dans un genre assumé, une apparente candeur, gentillesse et une décontraction qui ne paraissaient bien sûr pas à la simple écoute d’un disque.
La jeune femme était pied nus avec une robe noire qui laissait apparaître une partie de son ventre, et elle passe tout le concert à accompagner ses chansons et ses déplacements sur scène de moulinets de la main et d’un ondoiement de son bras. C’est très beau et sensuel et vraiment très manifeste dans sa manière de se mouvoir sur scène. Et en plus, et c’était vraiment encore plus audible en live, elle nourrit fortement cette connivence avec la langue espagnole. Au-delà même de l’idiome, c’est tout une subtile impression arabisante qui se dégage de son répertoire et son attitude. On retrouve en cela vraiment l’influence « Al-Andalus » dans laquelle on pouvait percevoir du Flamenco ou même du Fado dans ses chansons. Et tout en chantant parfois en espagnol, mais la plupart du temps en français, on percevait tout de même cette magnifique lamentation ibère.
Et quelle puissance vocale, quelle facilité apparente dans le fait de moduler sa voix à l’envi et de donner quelques notes impressionnantes ! Vraiment on a passé un super moment, et on a eu rappel sur rappel, avec notamment des démonstrations a cappella et sans micro bluffantes ! (L’acoustique de cette salle est vraiment géniale !!)




Hilarité polysémique
Deux chatounettes, deux styles
Eno Piano par Bruce Brubaker à la Chapelle de l’Immaculée Conception (Festival Variations)
Brian Eno est un des minimalistes que j’aime beaucoup (en électro notamment), et que j’associe aussi à mon cher Philip Glass. Le dernier ayant clairement influencé le premier, avant que le contraire se fasse et vice-versa. Pour moi c’est également à Brian Eno que l’on doit le thème du Dune de Lynch ou bien la fameuse séquence des toilettes les plus sales d’Ecosse de Trainspotting, et une collaboration avec Bowie qui a fait sa renommée.
Bruce Brubaker est un pianiste déjà réputé pour un album d’interprétation de Philip Glass en « Solo Piano », et là il s’empare du répertoire de Brian Eno en adaptant ses nappes électroniques avec un « simple » piano. Néanmoins, pas si simple que cela, car pour réussir à rendre certaines notes de l’œuvre originale (notamment de Music for Airports), il a en plus installé un dispositif électronique dans le piano qui permet d’amplifier, modifier et prolonger les vibrations des cordes. Donc on le voit aussi, de temps en temps, tripoter un mac sur le piano ce qui est assez original pour un concert acoustique dans une église. ^^
Ce n’est absolument pas anodin, car les notes sonnent tout à fait analogiquement, mais en effet certaines durent infiniment longtemps. Comme si on avait une résonnance infinie sur certaines notes, qui sont en plus assénées de manière très franche et tranchante. Cela a donné un concert super tripant et planant, qui reprend vraiment parfaitement l’univers de Brian Eno et le « message » de Music for Airports (qui date de 1978). Avec en plus ce cadre singulier, une chapelle, et les lumières assez franches qui lentement changeaient de couleurs, on était plongé dans une sorte d’ambiance méditative très New-Age.
C’était dans le cadre du festival Variations du Lieu Unique, et vraiment on a de sacrés opportunités culturelles à Nantes. Cela fait plaisir aussi de constater qu’à chaque fois, les salles sont pleines à craquer, même pour des choses qui ne sont pas forcément super populaires ou classiques.
Des informations très intéressantes sur l’album Eno Piano : Pépites Troniques.


PS: Merci à Arthur pour l’idée, je l’ai d’ailleurs aperçu à la sortie. ^^






