Rattrapage Expos (2013-2019)

Entre 2013 et 2019, j’ai mis plein d’articles de côté dans une liste de « posts à faire » en me disant que j’allais m’en occuper, et puis le temps a passé… Je la compile ici car je me suis juré d’avoir un weblog digne de ce nom. J’en dis un peu plus dans cet article justement.

Expo 2050 au musée royaux des beaux arts de Bruxelles (2015)

C’était une exposition pour se projeter dans le futur et des évocations dans plein de thématiques différentes, et portées par des formes d’arts très diverses. Une expo très agréable et plutôt bien faite, qui portait à la fois des messages (mais rien de transcendant) et qui était aussi un bon résumé de tout ce que l’art contemporain permet d’exprimer.

Matérialité de l’Invisible au 104 (2016)

J’avais adoré ce thème qui rassemblait des oeuvres très différentes qui jouaient sur la perception et les sens. C’est le genre d’expo très populaire où on vient aussi expérimenter et « ressentir », donc on a des tas de trucs « cinétiques » ou avec de la lumière qui permet justement de matérialiser des processus qui sont impossibles à voir ou à percevoir dans un temps court. Pas bouleversant, mais marrant et distrayant !

Biskra, sortilèges d’une oasis (Institut du Monde Arabe) (2016)

Dans la série de mes expos (algériennes) à l’IMA, c’était important car c’est la région natale de mon grand-père, et j’avais adoré me plonger dans toutes ces représentations. C’est la région limitrophe du Sahara par excellence, aux portes du désert donc dont les évocations sont omniprésentes, mais aussi la région des oasis qui permettent encore ces bulles de vie dans des coins déjà très arides. Et comme d’habitude avec l’IMA, c’est la promesse d’une sélection intelligente et fine d’œuvres, brillamment présentées, et avec une très belle scénographie.

L’Histoire commence en Mésopotamie au Louvre-Lens (2017)

Je suis fan du Louvre-Lens et j’y ai vu pas mal d’expositions très cool. J’adore le bâtiment et c’est super facile et rapide de s’y rendre en train, et il y a cette Galerie du temps qui est une promenade chronologique depuis l’Antiquité par des œuvres du Louvre. Et là c’était une expo à 100% ma came avec un zoom sur la Mésopotamie, depuis la création de l’écriture, l’évolution du cunéiforme, la mythologie jusqu’à l’héritage très évident de ces civilisations aux nôtres. Super bien documenté, présenté et expliqué, parfaite exposition dans un lieu idéal !

L’esprit du Bauhaus au musée des Arts Décoratifs (2017)

Oh elle était parfaite celle-ci aussi avec le Bauhaus qui est tellement tout ce que j’aime en Art. Cette expo permettait de comprendre le mouvement, de son origine, à ses multiples radicelles chez maints artistes, mais aussi son empreinte durable sur le design de tous nos objets du quotidien. Je me rappelle aussi d’un nombre d’objets présentés très impressionnant, et d’une grande qualité dans les cartels. Génial !

Musée Fabre (Montpellier) (2017)

C’était pour sa réouverture, l’occasion de le visiter pour la première fois. C’est un chouette petit musée des Beaux Arts comme on en a pas mal dans les grandes villes de France. De belles pièces dans un chouette décor, et avec une muséologie bien repensée à l’aune des standards d’aujourd’hui.

Kupka au Grand Palais (2018)

Grosse découverte pour moi d’un artiste que je ne connaissais que de nom, vaguement. C’est clairement une de ces expositions marquantes qui font un avant et un après pour moi. J’ai absolument adoré ça !! Alors évidemment, au vu de mon assuétude à l’Expressionnisme, le fait qu’il soit un artiste qui a beaucoup travaillé le passage vers l’abstraction me touche énormément. Mais surtout de voir toutes ses créations qui illustrent l’ensemble des courants de l’art abstrait et réaliser que ce ne sont que chefs d’œuvre après chef d’œuvre, ça m’a bien mis sur le cul. ^^

Royaumes oubliés, de l’Empire Hittites aux Araméens, au musée du Louvre (2019)

Encore une fois, c’est bien ma came ça aussi. Une exposition majeure qui remet un coup de projecteur sur des civilisations méconnues, et dont on n’a finalement assez peu de traces. Il y a donc la place pour l’imagination et le mystère, et comme ces royaumes oubliés sont aussi à l’origine de nos propres mythes, systèmes légaux ou d’écriture, c’est génial de retrouver ces liens ténus.

Léonard de Vinci au Louvre (2019)

C’était une énorme exposition avec beaucoup beaucoup de monde. Cela valait le coup, car on a déjà quelques peintures qui valent déjà le coup dans le musée, mais c’était l’occasion évidemment de quelques prêts super cool à découvrir, et notamment des dessins assez bluffants. Mais un peu trop de monde pour bien en profiter, je le regrette.

Rattrapage Spectacles (2013-2019)

Entre 2013 et 2019, j’ai mis plein d’articles de côté dans une liste de « posts à faire » en me disant que j’allais m’en occuper, et puis le temps a passé… Je la compile ici car je me suis juré d’avoir un weblog digne de ce nom. J’en dis un peu plus dans cet article justement.

Swan lake (Dada Masilo) au théâtre du Rond-Point (2013)

Oh là là mais que de souvenirs émus de ce spectacle incroyable !! Un lac des cygnes queer et noir qui sublime la pièce d’origine, tout en en soulignant la portée universelle. J’espère que ça tourne encore ou que ce sera remonté, c’était un bonheur, et j’imagine que beaucoup de gens trouveraient encore beaucoup d’intérêt à le découvrir et le « vivre ».

The drowned Man : A Hollywood Fable au Temple Studios (Londres) (2013)

J’ai déjà parlé de la compagnie PunchDrunk découverte à NYC en 2013, et revue dans le cadre de Burnt City il y a peu. Là c’était à Londres avec un extraordinaire décor plus vrai que nature, et un scénario fantasmagorique tout droit sorti de l’esprit d’un David Lynch. Comme d’habitude, on est immergé dans un décor réel et on ère de pièce en pièce où on assiste à différentes scènes et performances qui composent une sorte de trame narrative. Encore une fois, une immense réussite !!

La Belle et la Bête à Mogador (2013)

Bon évidemment, c’était tellement ma came !! Je l’ai vu deux fois même, et j’y retournerai avec plaisir. Les chansons sont géniales, les effets pas mal du tout (même si ce n’est pas aussi grandiose d’un show de Broadway ou Londres), et on est emporté tout du long par cette comédie musicale qui reprend précisément toutes les scènes du film, même les plus spectaculaires. Fantastique !!!

Alex Lutz au Grand Point Virgule (2013)

C’est la seule fois où j’ai eu l’opportunité de voir l’humoriste sur scène, et je me doutais que ce serait bien, mais pas à ce point. Il est capable d’endosser n’importe quel personnage, quel que soit son genre ou son âge, et cette capacité protéiforme est mise au service d’histoires incroyables. Il est à la fois sur des anecdotes assez classiques qui font rire par ses mises en boîte bien connues, mais il va beaucoup plus loin lorsqu’il se met à raconter des pans entiers d’histoires qui vont chercher dans la société et au-delà, jusqu’à même des trucs qui ne font pas spécialement rire. J’adorerais le revoir dans une telle démonstration et performance.

Peter and the Starcatchers au SHN Curran Theater (San Francisco) (2013)

C’était une super occasion alors que j’étais en déplacement pro à SF en 2013 de voir cette pièce qui faisait beaucoup parler d’elle. Il s’agit du personnage de Peter Pan qui est revu et réinventé dans une histoire beaucoup plus complexe et « adulte » tout en restant cohérente avec ce qu’on en connaît de Disney et JM Barrie. Et c’est un show à l’américaine avec des chansons, et tout un tas d’effets spéciaux super sympas et chiadés.

Einstein on the beach (Philip Glass, Bob Wilson, Lucinda Childs) au théâtre du Châtelet (2014)

J’ai une passion certaine pour Philip Glass, mais encore plus pour sa fameuse trilogie opératique, et quand j’avais appris que Einstein on the beach serait proposée en avant-première mondiale au Corum de Montpellier, je n’ai pas hésité. C’était tellement bien que j’ai absolument voulu y retourner quelques mois plus tard en suivant la tournée à Amsterdam, et finalement de passage à Paris au Châtelet. Donc inutile d’exprimer à quel point c’était bien, mais ça l’était.

Antigone d’Anouilh à la Comédie Française (2014)

Cela m’arrive assez peu souvent mais là, je n’ai aucun souvenir de cette pièce (que j’aime beaucoup par ailleurs, souvenirs du bac de français ^^ )… Donc je passe !

DANCE (1979) de Lucinda Childs (Musique de Philip Glass) au théâtre de la Ville (2014)

Comme tout ce qui a trait à Philip Glass, j’adore. Et là encore, la règle s’est vérifiée. Lucinda Childs est la chorégraphe à qui l’on doit les ballets de Einstein on the beach dont je viens juste de parler. On la retrouve avec un spectacle qui date donc de 1979, et dont on voit pour chaque pièce d’abord la version filmée, puis une interprétation au goût du jour. La scénographie et le procédé étaient vraiment séduisants et très réussis.

Open Space au théâtre du Rond-Point (2014)

Il y avait du potentiel dans cette pièce qui devait reprendre certains clichés de la vie de bureau. Mais au lieu de cela, c’était une vision totalement fantasmée de personnes qui clairement n’avaient jamais mis les pieds dans un bureau. Cela criait l’imagination intello d’un auteur saltimbanque de théâtre parisien (autrice en l’occurrence puisque c’était une pièce de Mathilda May).

The photographer de Philip Glass à la Cité de la Musique (2014)

Et hop encore du Glass, et une pièce que j’adore : The photographer. Elle est basée sur la vie d’Eadweard Muybridge qui est notamment connu pour avoir prouvé qu’un cheval au galop a les quatre pattes hors du sol. Je l’avais aussi évoqué lors du film Nope, qui explique que le jockey de la photo était l’ancêtre des protagonistes du film. Les trois actes sont géniaux, et c’était encore un plaisir incroyable d’entendre cette musique en live.

Le Cirque Plume – Tempus Fugit ? à La Villette (2014)

Le Cirque Plume est une compagnie de cirque contemporain qui propose de grands spectacles super impressionnants, créatifs et oniriques. C’est un peu moins une pure performance à la Cirque Eloize, ce qui manque en force brute est largement rattrapé en inventivité, proposition artistique et séquences qui emportent vraiment dans les songes. Je me rappelle avoir passé un super moment !

Les parapluies de Cherbourg au théâtre du Châtelet (2015)

C’était très cool cette idée des Parapluies en mode comédie musicale ou même opérette avec des chanteurs comme Vincent Niclo, et surtout les artistes lyriques Natalie Dessay et Laurent Naouri. Les décors étaient top, et vraiment avec des talents pareils, j’étais sur un petit nuage.

Messmer le Fascinateur à Bobino (2015)

J’étais curieux de voir ce show « très TF1 » en live, et c’était exactement ce à quoi je pouvais m’attendre. Assez marrant et fun, mais pas vraiment ma tasse de thé. On avait bien ri, et on avait bien senti le pouvoir de suggestion même si pas à y contribuer directement, et se retrouver sur scène. (Ouf !)

Torobaka d’Akram Khan et Israel Galván au théâtre de la Ville (2014)

J’ai vu plusieurs spectacles d’Akram Khan, et à chaque fois j’en ai été marqué. C’est vraiment bluffant pour les chorégraphies et les performances physiques, mais aussi pour la créativité des thèmes, et la délicatesse de la narration. Cette rencontre « au sommet » de ces deux danseurs était vraiment à ne pas manquer !!

Paris Burlesque Festival « Burlesque et Politique » au Centre Barbara (2014)

C’était un peu le début de ce retour du Burlesque comme une sorte de courant émancipateur de plein de gens, et notamment queer. C’était un moment génial avec des tas de shows sympas, féministes et kinky, et une vraie célébration des corps et des regards croisés. Marquant !

La Traviata à l’Opéra Bastille (2016)

Une Traviata signée Benoît Jacquot, c’était très bien ! C’est la Traviata de toute façon, on peut difficilement rater ce truc. ^^

Madame Foresti au Zénith de Paris (2015)

Sacrée prouesse de tenir un Zénith entier pour un spectacle d’humour, mais Foresti avait parfaitement réussi cela. On avait évidemment énormément ri. Elle fait incroyablement mouche avec moi dans tout ce qu’elle fait (sauf son Bercy).

Compagnie Nationale de Danse d’Espagne José Martinez au Théâtre des Champs Elysées (Philip Glass) (2015)

C’était un spectacle de danse avec 3 pièces distinctes dont « Extremely Close » sur une musique de Philip Glass. C’était des chorégraphies très contemporaines, mais avec une vigueur et une créativité très intéressantes. J’avais bien aimé !

69 battements par minute de Claire Diterzi au théâtre des Bouffes du Nord (2015)

Oh là là, on a toujours tellement envie de crier au génie après chaque spectacle de Diterzi. L’album 69 battements par minute est un petit bijou, et la chanteuse a proposé des clips (hilarants) pour chacun des morceaux. L’avantage avec les animaux c’est qu’ils t’aiment sans poser de questions ou encore Je suis un pédé refoulé sont des chansons géniales, et en live avec elle c’est toujours quelque chose, d’autant plus dans un aussi bel écrin. Fabuleux, fabuleux !

La belle et la bête (musique de Philip Glass) à la Cité de la Musique (2015)

J’adore ce genre de séance à la Cité de la Musique, ils font ça assez souvent. Et là donc c’était une merveilleuse partition de Glass pour le film de Cocteau. C’est génial de voir le film et d’avoir la « bande originale » en live.

4.48 Psychose (Sarah Kane) au théâtre Aktéon (2015)

C’est la pièce fétiche de mon chéri, et c’était une surprise pour lui. Bon, j’étais très gêné car c’était très très mauvais. Et heureusement on était parfaitement d’accord sur le constat. Bon bah c’était pourri, ça arrive. Le texte était ânonné sans aucune âme, sur un ton monocorde et dans un décor fruste. Il y avait bien une certaine performance de la comédienne mais qui ne menait malheureusement vraiment à rien.

RuPaul’s Drag Race au Trianon – Battle of the Seasons (2015 Condragulations Tour)

Eh oui, je n’ai pas attendu le méga succès des Drags Races pour aimer RuPaul, et c’était déjà le début d’une grande notoriété avec les saisons 5, 6 et 7. Le show était absolument génial, et c’était top de voir sur scène toutes ces queens que je révère.

Sophia Aram au Palais des Glaces (2015)

J’adore cette humoriste, et elle reste vraiment une référence pour moi. Je l’avais déjà vu en 2012, et j’ai de nouveau beaucoup apprécié la voir sur scène. C’est marrant car je cite un peu plus bas aussi Blanche Gardin que j’aime beaucoup, or elles sont toutes les deux aujourd’hui dans des polémiques qui les rendraient facilement aux antipodes. Mais je reste très fan des deux et sans du tout une once de schizophrénie. ^^

Cats au théâtre Mogador (2015)

Alors, je ne savais pas en allant voir la comédie musicale que c’était un truc aussi « singulier ». Des chansons et des saynètes sans aucun rapport, sinon un groupe de chats facétieux dans une ville, et juste une chanson phare qui vaut le déplacement. Bon, je n’ai pas trouvé ça génial dans l’absolu, mais je suis content de l’avoir vu. ^^

Singing in the rain au théâtre du Châtelet (2015)

Juste génial !! Déjà la comédie est top, mais alors les décors, les effets et les chorégraphies étaient d’un excellent niveau. C’est un spectacle total qui est autant divertissant que parfaitement orchestré et exécuté. J’ai adoré !

Jérôme Bel / Benjamin Millepied / Jerome Robbins au Palais Garnier (2016)

Très chouette soirée et spectacle à Garnier, avec des extraits de ballets des trois différents chorégraphes. Pour moi qui ai une piètre culture en ballets, c’était très cool. ^^

Le Crime de l’Orpheline au théâtre Ranelagh (2016)

Absolument zéro souvenir de ça, alors je botte encore en touche !

Tutu à Bobino (2016)

Oh c’était super !! Le spectacle est devenu un classique, mais ces six danseurs, athlètes incomparables, qui jouent et dansent dans tous les registres, et qui donc se retrouvent en tutu, c’est une ode queer, mais universelle, qui fait un bien fou. J’adorerais revoir ça tiens !!

Nelson au théâtre de la porte Saint Martin (2016)

Je n’avais jamais vu un vrai truc de boulevard, et là avec Chantal Ladesou c’était un archétype du genre. Cela m’a bien confirmé que ce n’est pas du tout ma came. Surjoué, mal écrit, et un humour beaucoup trop appuyé, bah non merci quoi.

Rimbaud Verlaine Éclipse totale au théâtre de Poche Montparnasse (2016)

Je connaissais le film, mais c’était marrant de voir cette transposition au théâtre. C’était plutôt pas mal, même si pas une révélation incroyable qui m’aurait marqué à vie.

Philip Glass (extraits des Quartet) à l’Opéra de Massy (2017)

Je ne connaissais pas l’endroit, et c’est toujours agréable d’écouter du Glass avec une bonne acoustique. J’avais beaucoup aimé le choix des morceaux, et certains pour lesquels c’était une toute première fois en live.

31 à la Comédie des Champs Elysées (2017)

Alors là en revanche, oui c’était une révélation, et un spectacle qui m’a bouleversé, et aura laissé une marque indélébile dans mon esprit. J’avais tellement aimé qu’Alex m’avait acheté le CD en quittant le théâtre, et c’est une bénédiction car il n’y a aucun enregistrement officiel, et c’est introuvable en ligne. Pourtant c’est un chef d’œuvre absolu pour moi. Un groupe d’amis assez hétéroclite qui se retrouve tous les ans pour célébrer le nouvel An. Et on revit ces nuits de St Sylvestre en remontant dans le temps, on comprend qui est qui, et qui veut quoi, et pourquoi ces gens là se sont rencontrés et ont scellé leurs destins. Les chansons sont incroyables, avec des paroles qui nous atteignent au cœur et à l’âme (moi en tout cas), et les interprètes étaient fabuleux et fabuleuses !!! Quel souvenir inoubliable ! Je ne comprends pas pourquoi ce n’était pas devenu un classique qui se joue dans le monde entier. Oui j’en suis à ce point. ^^

Victor Hugo -L’interview à l’Essaïon Théâtre (2017)

Oh très classique et de bonne tenue, mais ça ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.

Miracle en Alabama au théâtre La Bruyère (2018)

Je suis un immense fan de l’histoire d’Helen Keller depuis le film « Miracle en Alabama » avec Anne Bancroft, et là c’était la version en pièce de théâtre (ce sont des adaptations de l’autobiographie de l’héroïne). Ce n’était pas dingue mais j’ai bien aimé, comme d’habitude je suis trop habitué au film que j’ai vu des dizaines de fois pour accepter une autre version. Je devrais pourtant me connaître suffisamment pour le savoir. ^^

Decadance de Ohad Naharin au Palais Garnier (2018)

Oh là là, incroyable !!! Encore une fois au Palais Garnier ce qui est un endroit tellement cool, mais surtout cette exécution hyper impressionnante d’une chorégraphie exigeante et à l’énergie communicative. La synchronicité des danseurs et leurs capacités à suivre ensemble cette performance surhumaine forcent l’admiration. Et cela donne un spectacle d’une beauté à couper le souffle !

Blanche Gardin à l’Européen (2018)

J’adore Blanche Gardin et son humour noir décapant, sa constante habileté à conduire les yeux bandés sur la crête d’une montagne sans jamais tomber dans le ravin. Mais je suis tout de même sorti avec en mémoire deux trois moments où je me demande si elle n’a pas sérieusement dérapé…

Les crapauds fous au théâtre des béliers parisiens (2018)

C’est vraiment le spectacle classique par excellence avec quelques Molières empochés, et qui a tourné avec succès pendant des mois et des mois. J’ai bien aimé parce que c’est basé sur une histoire vraie, et que c’est bien fichu, mais il manque un petit souffle, un petit truc original qui vraiment surprend. Donc c’était cool, un bon divertissement de théâtre mais aussi vite oublié.

Romances Inciertos, un autre Orlando (François Chaignaud / Nino Laisné) au théâtre Chaillot (2018)

C’était très sympa même si très intello et un rien précieux. J’ai aimé surtout le mélange des genres avec les références espagnoles, les décors, les musiciens et les chorégraphies, donc un spectacle un peu « complet » et protéiforme qui se donne les moyens pour servir ses propos.

Peau d’Âne au théâtre Marigny (2018)

J’en attendais sans doute trop, et ce n’était vraiment pas terrible. On n’avait pas du tout la qualité de mise en scène ou d’effets d’une comédie musicale à l’américaine (La Belle et la Bête de Disney notamment que j’évoque plus haut). Mais ce n’était pas compensé par une poésie en plus ou une inventivité « à la française », c’était juste pas ouf. Quelle déception…

Marie-Thérèse Porchet au théâtre de la Gaîté Montparnasse (2019)

J’ai attendu bien trop longtemps pour la découvrir sur scène, et quels éclats de rire !! Vraiment c’était à mourir de rire du début à la fin. Elle reprennait en grande partie, pour ses 20 ans, son spectacle La truie est en moi, qui est totalement culte chez ses aficionados. Et tout cela avec une bonne mise en perspective d’aujourd’hui, c’était absolument tordant !

Les faux British au théâtre Saint Georges (2019)

Je suis super fan des « The Goes Wrong Show » et c’est une version française de ces spectacles consistant en une pièce de théâtre avec des tas de choses qui se mettent à aller de travers, et des blagues à travers les comédiens qui essaient de rattraper ces catastrophes. C’est donc une sorte de mise en abîme avec un spectacle dans le spectacle. Je n’ai pas grand chose à reprocher à ce spectacle sinon que ça n’a pas pris pour moi. Pourtant ça a eu un succès incroyable, mais je suis resté sur ma faim, je n’ai pas trouvé ça très drôle et si bien fait. Et vraiment pour moi c’était à des lieux de la version BBC.

Looking for Beethoven au théâtre du Ranelagh (2019)

Un seul en scène de Pascal Amoyel qui incarne le grand maître et nous le raconte avec un piano. C’est une occasion géniale de découvrir ce génie de la musique, et d’avoir en plus des aspects biographiques, une compréhension fine de son rapport au piano. Et évidemment il joue en parallèle des morceaux ce qui permet une démonstration explicite de ce qui est raconté. Très chouette spectacle !

Quai de la Gare

J’étais en déplacement à Paris hier, et j’ai dormi dans ce coin que j’aime bien. J’adore cette station de métro aérienne, le pont de Bercy avec son magnifique pont ferroviaire, et en dessous une super piste cyclable, les bords de Seine animés et bien aménagés, et la proximité des gares d’Austerlitz, de Lyon et la Bibliothèque FM.

Premier Sinistre

Ce n’est pas de moi bien sûr ce jeu de mots, mais de Coluche, et j’ai toujours souri à ce calembour des années 80 (enfin pas enfant, mais en m’en souvenant depuis…). Et passé la rigolade à propos des gens qui réellement seraient victimes d’une confusion entre Michèle Bernier et le nouveau Premier Ministre, ou encore ce truc qui vraiment m’a fait explosé de rire.

Source : compte twitter de Melenchantons

Mais ce soir comme beaucoup de gens je suis mécontent de ce nouveau PM.

Et pourtant, je ne crie pas au déni de démocratie depuis des semaines… Je ne loue pas non plus Macron, mais je trouve que personne n’assume l’ubuesque situation dans laquelle nous sommes. Et donc je ne critique pas non plus complètement l’attitude du président.

En rassemblant toutes les forces de gauche dans le NFP, on se retrouve avec une majorité minable d’une courte courte avance, mais en gros on a un tiers avec ce « front de gauche », un tiers de macronistes (et donc c’est loin d’être un échec) et un tiers de fascistes. Et tout ça en faisant un barrage absolu à l’extrême droite, donc il est juste évident que nous vivons dans un pays à majorité fasciste, et que seul un stratagème électoral a réussi à contenir temporairement.

On a tellement fait les fonds de tiroirs à gauche, que c’est impossible de faire une vraie majorité, et ça me brise réellement le cœur. Tout le monde déteste Macron, et malgré tout l’odeur fétide de l’extrême droite continue de les isoler. Cette polarisation, et notre culture d’opposition farouche, nous empêche, pour le moment en tout cas, de penser des coalitions ou des « gouvernements de projets » (et je n’envie pas du tous ces modèles qui sont pourtant légion chez nos voisins). Et donc personne n’a vraiment gagné, puisqu’un gouvernement d’une quelconque obédience est garanti de se faire renverser illico.

Alors je sais bien qu’une des solutions, c’est basiquement de se dire que la gauche a officiellement remporté les élections, et donc il aurait fallu choisir Lucie Castets. Je lisais qu’ensuite on aurait pu tenter de jouer sur des fameux projets de consensus et tester la nouvelle assemblée… Mais quand on connaît la nature même de cette assemblée et de nos députés, je n’y crois pas du tout. Et clairement un gouvernement pareil était voué au néant.

Mais tout le reste pue du cul…

Je suis assez persuadé comme Cécile Duflot l’a super bien touité, que Macron en réalité ne cherche avec cette confusion qu’à tirer les marrons du feu en choisissant un bon petit pantin. Mais je ne peux pas lui reprocher de ne pas avoir agi autrement, juste pour des raisons bien dégueulasses ce qui ne m’étonne guère, car je trouve la situation juste impossible.

En réalité, et c’est vraiment ce qui m’attriste et me trouble le plus, tout le pays est fasciste ou de droite en grande majorité, dans l’immense majorité…

Et donc allons-y avec un PM cacochyme et aux idées nauséabondes, nous en sommes revenus à un type qui cite ses accointances au Général, alors que je pensais que cette génération de policitiens était enfin, et définitivement, à la retraite. J’ai hâte de voir le gouvernement que ça va donner, et quelles coalitions vont lui permettre de fonctionner…

Ça pue sérieusement du cul.

Rattrapage Concerts (2013-2019)

Entre 2013 et 2019, j’ai mis plein d’articles de côté dans une liste de « posts à faire » en me disant que j’allais m’en occuper, et puis le temps a passé… Je la compile ici car je me suis juré d’avoir un weblog digne de ce nom. J’en dis un peu plus dans cet article justement.

Vincent Delerm au théâtre Déjazet « Les Amants Parallèles » (2014)

Comme d’habitude, un excellent concert de Delerm avec beaucoup beaucoup d’humour et de dérision, une orchestration impeccable, et ce bout de voix pas toujours très puissant mais qui est porté par des textes fabuleux et une euphonie générale qui m’emportent toujours.

Jeanne Cherhal à la Cigale, « Histoire de J. » (2014)

Bon là, je suis tellement fan que c’est difficile de critiquer, et en l’occurrence pour l’un de ses meilleurs albums, c’est encore moins le cas. Donc du très bon Jeanne et qui est toujours aussi bonne en live. C’est d’ailleurs sans doute comme cela qu’il faut la découvrir et l’apprécier.

Florent Marchet au 104  » Bambi Galaxy » (2014)

Là comme assez régulièrement c’est plutôt venu par mon chéri, mais j’ai moi-même développé une vraie affection et sincère admiration pour l’artiste. Et Bambi Galaxy déploie un univers fantasmagorique génial, que je n’imaginais d’abord pas très raccord avec l’univers de Marchet, mais c’est tout le contraire. Il embrasse avec fascination et à bras le corps sa fibre de SF, avec des partitions qui restent pourtant conformes à ses sonorités et ses chansons. Et le gars est aussi barré qu’adorable, donc c’est un bonheur de le voir sur scène.

Juliette au théâtre du Châtelet (2015)

C’est marrant il faut préciser maintenant car « Juliette » sonne plutôt « Juliette Armanet » dans l’esprit des gens. Mais pour moi et ses coreligionnaires, Juliette sera toujours Juliette Nourredine. Je ne l’ai jamais vu moins qu’extraordinaire sur scène, donc celle-ci ne fait pas exception. ^^

Christine and the Queens à l’Olympia (2015)

Toute première fois pour Christine and the Queens qui était lancée sur un succès qui ne s’est (presque) pas démenti depuis. Et à l’Olympia, c’est vrai que c’était quelque chose au vu de cette salle, et d’une ambiance totalement queer très chouette. Malgré le plaisir de découvrir cet album que j’aimais tant sur scène, on avait eu une petite déception la trouvant un peu distante et un rien dans le cabotinage. C’était plaisant pour la musique, mais ce petit truc en plus qu’on attend en concert n’était pas là.

Intégrale des études pour piano de Philip Glass par Nicolas Horvath à la salle Cortot (2015)

Très bon souvenir pour une sacrée performance consistant à jouer l’intégrale des études sans s’arrêter. La prouesse est presque autant physique qu’artistique à ce niveau, et le pianiste est indéniablement un virtuose en capacité de relever un tel défi. Son côté complètement folle (de Philip Glass) nous a aussi beaucoup plu et fait sourire.

Hubert Félix Thiéfaine au Palais des Sports (2015)

Quelle chouette émotion de le revoir après presque dix ans où c’était une première fois pour moi sur scène, alors que je connais le gars depuis mon lycée. Et bien sûr, il a pris un petit coup de vieux, mais la voix est tout de même toujours là, et l’énergie aussi. Galvaudé par le soutien indéfectible d’un public en liesse, on retrouve le HFT qui emporte tout sur son chemin avec ses paroles poétiques et rock à la fois.

Anohni à la Philharmonie de Paris (2017)

Une toute première découverte d’Anohni après un premier album conceptuel et fascinant, et après tant d’amour inconsidéré pour Antony and the Jonhsons. J’avais eu du mal quant à l’abandon de certaines choses que j’aimais tant chez Antony, mais cette nouvelle artiste ne pouvait que faire ma conquête avec ses talents vocaux hors normes, ses messages d’une puissance éblouissante, et son charisme renouvelé où l’on oublie le timide Antony pour révérer la diva Anohni. Cela résonne d’autant plus aujourd’hui, après avoir revu cet été cette divine interprète de nouveau à la Philharmonie. La réconciliation a eu lieu, et ce fut un des grands moments de ma « vie en concerts ».

Jeanne Cherhal en Solo à l’Olympia (2017)

Que de Jeanne sur cette page, mais je suis tellement fan que je n’en ai jamais assez. Et en solo piano dans cette salle, il y avait forcément ce petit truc magique qui fait que tu as l’impression qu’elle joue pour toi dans son salon. Tiens j’en avais tout de même posté une petite photo !

Sunwook Kim à la Cité de la Musique (2017)

On m’avait conseillé le concert car c’est un pianiste d’exception, et c’était vraiment très cool en effet !!

Alex Beaupain au Bataclan (2017)

C’est à chaque fois une merveille d’écouter Beaupain en concert, et c’est un chanteur que j’apprécie finalement plus en live que lors d’écoutes classiques d’un album. Il a une manière bien à lui de présenter ses morceaux et de les interpréter avec une rare émotion et authenticité. Comme Marchet ou Lapointe, il joue beaucoup sur ses chansons tristes et dépressives, et mouille le tout d’un humour acrimonieux très appréciable. Il tape dans le mille à chaque fois pour moi !

ARBA, UN HOMMAGE A BARBARA – Jeanne Cherhal / Bachar Mar Khalifé (2017)

Dès que Jeanne Cherhal présente un truc, on y va les yeux fermés. Et là c’était une incroyable surprise, doublé d’une découverte qui nous a vraiment marqué. Cet hommage à Barbara (qu’on adore) se composait de réinterprétations, mais c’était plus un jeu à quatre mains et deux pianos face à face, avec un Bachar Mar Khalifé extraordinaire interprète et musicien, et évidemment une Cherhal parfaitement au diapason. Et les chansons de Barbara étaient l’occasion de s’amuser, de se lancer dans des improvisations inattendues même à partir de grands classiques de la dame brune, et de l’évoquer avec sincérité sans jamais la singer. Incroyable et merveilleux !

Juliette Armanet à la Luciole à Alençon (2018)

Je voulais absolument la voir car j’ai adoré son album, et elle fait vraiment parfaitement le job. Bonne prestation, mais un rien déshumanisé, ça manquait vraiment d’un petit supplément d’âme. On sentait une personne très calée et ne laissant rien au hasard, et avec un spectacle très très millimétré et cadré, mais donc manquant de spontanéité. Et pareil pour la voix, aussi génial et agréable que sur l’album, mais un live qui ne proposait pas un petit « autre chose ».

Alex Beaupain à l’Olympia (2019)

Autre concert, autre lieu, mais même chanteur génial et drôle comme tout !! Quel talent !

Marie Flore aux Étoiles (2019)

J’adore aussi son album, et c’était une étonnante et belle performance pour ce concert dans cette petite salle des Etoiles. Elle chante vraiment très bien, et cette moue géniale fonctionne aussi parfaitement en live. Pour l’avoir revu récemment à Nantes, elle n’est certes pas devenue une méga grande star, mais elle fait son chemin et je suis toujours aussi fan.

Jeanne Cherhal aux Folies Bergères (2019)

Jeanne qui nous a encore emporté dans ses solos pianos extraordinaires, qui nous a fait sourire, rire et larmoyer. Merveilleuse Jeanne dont je suis je pense à vie profondément admiratif et énamouré. ^^

La belle quimperloise

Cela n’arrive plus très souvent, mais on avait une personne à la maison qui ne connaissait pas trop le coin !! Ah voilà un prétexte parfait pour faire le tour classique de Quimperlé… Haute et Basse Ville, l’église Notre Dame et St Michel avec son magnifique clocher carré en haut, et les anciens quartiers médiévaux avec l’église abbatiale Ste Croix en bas (à l’architecture XIe, romane en croix grecque, vraiment unique et extraordinaire). J’aime bien aller remonter une petite rue très pentue qui permet de grimper un peu pour avoir la vue des clochers côte à côte. Et c’était une belle journée très agréable… près de l’Ellé, l’Isole et la Laïta (Quimperlé étant littéralement le « petit » confluent, comme Quimper, entre l’Ellé et l’Isole qui donnent le fleuve côtier Laïta).

Et puis pour finir ce tout petit week-end qui a fait du bien, un coucher de soleil cloharsien « typique1« .

  1. Pour ne pas dire que mes fidèles suiveurs en ont déjà vu quelques centaines comme ça. ^^ ↩︎