Ah mais comment ne pas craquer sur une intrigue pareille :
Jim, icône sexy de la scène gay parisienne, voit sa vie basculer lorsqu’il contracte l’Hétérose, un étrange virus qui transforme les hommes gays en hétérosexuels ! Il perd alors sa couronne et voit tout le monde lui tourner le dos à l’exception de son dernier follower, Lucien, un jeune Twink dans le placard. Ensemble, ils vont devoir parcourir les quatre coins de la capitale à la recherche d’un mystérieux remède capable de guérir Jim et de sauver la communauté LGBTQIA+ d’extinction
Super illustration du long métrage d’animation sur leur page Kickstarter.
On reconnaît bien la patte de BobbyPills dans les animations, et j’aime bien cette précision aussi :
JIM QUEEN À LA RECHERCHE DE LA CHLOROQUEER est une célébration de la communauté Gay. Des Twinks aux Bears, en passant par les Leathers et les Puppies, plongez dans un monde fantastique de léchouilles, likes mais surtout de love
Le casting voix est également bien sympa avec Alex Ramirès dans le rôle principal et François Sagat pour la méchante Némésis de la salle de sport. ^^
D’habitude je déteste ça, mais leur site est un grand classique de promo en ligne, avec malgré tout une excellente facture (autant design que fonctionnelle), donc j’ai même fait mon avatar pour les encourager. Allez !
Je reçois régulièrement des emails de gougueule (lui-même) qui me fait une liste des articles qui sont indexés par le célèbre moteur de recherche, et surtout ceux qui ont bénéficié du plus de clics pour me faire du pôôôôgnon. Car le trafic c’est de la thunasse !!! Huhuhu. Je vous rassure je ne gagne rien, et cela au contraire me coûte quelques écus par an pour vous écrire, et ça me va fort bien comme cela. Mais on m’envoie ce mail pour m’insister par là-même à investir quelques roupies (de sansonnet) dans des liens payants pour faire venir plus de monde. Et donc c’est une bonne base de partir de ce qui fonctionne le mieux dans la recherche dite organique ou naturelle (non payante).
J’ai l’habitude ça, car c’est à peu près le même cinéma depuis vingt ans. Et personne ne sera surpris, bah c’est le cul qui vend le mieux !!! En réalité c’est aussi un effet très pernicieux (un de plus) des Internets d’aujourd’hui. En effet, les sites internet cherchent « du trafic » et donc ils rédigent plein de textes avec des mots ou des phrases qui vont les faire remonter dans les moteurs de recherche. Et le but c’est à la fois de faire du volume, mais aussi d’arriver à transformer les visiteurs en acheteurs. Donc il faut appâter le chaland avec des trucs que les gens cherchent (en faisant un peu sa biatch), mais pas non plus les faire atterrir sur n’importe quoi sinon les gens ne restent pas.
Or les sites internet font très fort en « link baiting » c’est à dire en essayant de vous mettre des liens hyper séduisants et intrigants qui donnent envie de cliquer, mais ils ne peuvent pas non plus parler de porno ou proposer des contenus olé-olé. Or le cul c’est ce que les gens cherchent sur les Internets, et donc il reste… moi. Mouahahahahah.
Evidemment j’aurais aimé qu’on se souvienne de moi pour ma culture, mon humour et mes talents divers et variés, mais force est de constater que ce sera pour ma vessie timide. Et globalement comme je parle beaucoup moins de cul qu’il y a vingt ans, les articles les plus plébiscités datent de loooooongtemps. Voilà la liste des articles en question dans l’ordre croissant de nombre de clics depuis (cumul sur 16 mois) :
Donc premier thème depuis une bonne quinzaine d’années, c’est la parurésie1 ! Et donc je vous ai trouvé cette photo en en-tête qui date de 2016 et que j’avais pris lors du concert d’Anohni à la Philharmonie. Je suis resté marqué par ce truc, car j’ai voulu aller pisser, et évidemment j’ai fait demi-tour immédiatement (avec toute la gêne de rentrer aux toilettes, puis de ressortir drapé dans ce qui vous reste de dignité). L’endroit était vraiment tout neuf, et j’ai pensé que les parois allaient peut-être venir ? En tout cas, j’ai été traumatisé, et je n’ai jamais vérifié par la suite qu’ils avaient enfin mis des séparations entre les urinoirs. (Pitié, faites que oui.)
Sachant que je n’ai vraiment jamais écrit pour les référencements, ou parfois en effet pour titiller les lecteurs que je savais réguliers, j’ai toujours écrit des histoires ou anecdotes réelles, et les gens cherchent beaucoup des témoignages ou des « histoires gay » comme cela est également reflété dans cette liste. Je suis tout de même étonné que mon très célèbre post de 2003 (un énorme hit pendant une dizaine d’années) sur les Dieux du Stade ne soit plus dans cette liste, il semblerait que ce truc soit enfin oublié !!
On retrouve aussi un article dont je n’aurais jamais deviné qu’il pourrait être aussi lu et commenté, lorsque j’ai éhontément kink-shamé un type qui hurlait son hétérosexualité et son envie irrémédiable de se faire mettre. Hu hu hu. Et bien sûr le classique du récit de « première fois » qui avait d’ailleurs fait quelques émules, et qui a touché d’une manière que jamais je n’aurais pu figurer avant de l’écrire.
Bon mais juste après c’est fou c’est le lien vers ma sélection de texte de Marc-Aurèle !! J’avoue que ça fait plaisir, même si je soupçonne que ça doit être un truc au programme au lycée en philo, et que les gens cherchent le bouquin en pdf ou encore mieux le résumé avec explication de texte pour gruger un devoir (râââââté !!).
Bon sinon c’est assez cool de voir que certains articles ont émergé que ce soit pour des bonnes raisons comme de célébrer Diane Segard ou Zaho de Sagazan, ou pour profiter de ma détestation d’un navet.
Je me dois de parler de mon petit Juju avec qui j’ai convolé quelques mois et qui m’a donné l’opportunité de deux articles qui caracolent toujours en tête du blog-office. Le fameux ma poubelle sent le sperme… Tu m’étonnes que je suis premier sur ces recherches gougueule, même Albal n’a pas osé ça pour vendre ses sacs anti-odeurs.
Mais il avait aussi contribué dans un article parmi une série écrite pour un site web de l’époque, très connu et visité, qui s’appelait le « journal du porn ». Cela avait été fascinant car ce fut un tollé énorme sur ce repaire d’hétéros obnubilé par le porno, et qui ont des réactions très fortes à mes articles.
Et cela me fait rire de voir que j’ai un article typique des trucs écrits aujourd’hui par IA pour ramasser du trafic facilement. A l’époque, j’avais écrit ça en toute sincérité, tout content d’avoir trouvé la réponse àPourquoi trouve-t-on beaucoup de bars-tabacs « Le Narval » ? Ah ah, c’est marrant de voir autour des résultats de recherche tous les sites de presse qui ont rédigé des articles marronniers là-dessus juste pour récupérer quelques visites (on appelle ça « la longue traîne »).
Et sinon je vous le remets, car cela me fait toujours mourir de rire. Mais ce qui est dérangeant de me voir dans les cliqués sur cet article, c’est que c’est typiquement ce que je déteste dans le web. C’est à dire que je n’avais rien fait d’autre que de prendre sa vidéo sur Instagram (ce que je fais aujourd’hui beaucoup pour éviter de me retrouver dépourvu avec la fin de certains médias en ligne2) en la repostant ici pour la partager (beaucoup font la même chose pour en tirer des visites et ensuite les monétiser à leur compte). Après, il n’a même pas nommé sa propre vidéo sur Insta, et le référencement d’Insta est parfois très mauvais…
Et voilà, cet article a remis au goût du jour tous ces liens en les recontextualisant avec un nouveau texte plus récent (gougueule aime ça). Donc je vais avoir encore plus de clics là-dessus. C’est un cercle vicieux3. *soupirs* Mais bon, j’ai le vice en moi, vous savez bien. ^^
La parurésie (du latin : paruresis), urinophobie ou syndrome de la « vessie timide » est l’impossibilité ou une grande difficulté pour un individu d’uriner en présence d’autres personnes. ↩︎
Oui j’ai l’audace de penser que je pourrais survivre à Instagram ou Youtube. J’ai bien survécu à Twitter, Vine, Woomp et d’autres… ^^ ↩︎
Et je n’aurais pas mieux fait si j’avais été un de ces référenceurs en ligne qui tentent de générer du trafic sur des blogs à la con qui parlent de cryptotrucs. Mais moi c’est de la promo pour les pissotières et les poubelles odorantes, on devrait comprendre ma probité en la matière. ^^ ↩︎
Eh oui, les lagures ovales sont de nouveau bien présentes et touffues, même si encore pleines de graines et vertes. Mais ça commence tout de même à faire son petit effet. Huhuhu.
Allez, retour à Nantes demain, mais on mesure toujours notre chance et privilège de pouvoir venir ici aussi souvent. Et c’est encore plus le cas après un joli spectacle comme ça. ^^
C’est fou mais je parle beaucoup d’IA tout de même dans ces colonnes. Cela m’épate car depuis ces vingt années de déblogage régulier, malgré mon assuétude évidente pour l’informatique depuis mes vertes années, et son lien plus que ténu avec mon occupation laborieuse, j’ai vraiment orienté mon web-log sur des petites choses du quotidien, sur un miroir de l’égo, des fixettes sur mes aventures en Queeritude ou bien le compte-rendu des choses lues, vues, écoutés, senties, goutées, touchées.
Et pourtant j’aurais largement eu de la matière pour parler de web, dont c’est un peu ma spécialité tout de même, ou encore de technologies ou de trucs de geek. Mais non, ça n’a jamais été mon goût pour le blog et pour délier mon écriture. En revanche, l’IA générative me touche tant que je dois en parler de temps en temps. Je sens que ce truc va bouleverser nos existences comme le web l’a fait, mais encore plus vite, mais encore plus fort, et encore plus profondément.
Comme nous le vivons tous avec plus ou moins de difficulté ou d’appréhension, nous avons cette étrange sensation d’une accélération incroyable de tous les « phénomènes » qui nous entourent, et la technologie nourrit à la fois cette capacité et cette demande inexorable. Mais donc on a autant vu cette croissance extraordinaire de l’IA, autant dans son adoption, ses usages, mais aussi ses limites repoussées sans cesse, sa détestation par certains ou son bannissement par d’autres (avant de ne plus pouvoir que s’y soumettre néanmoins). Mais là je note enfin, des limites qui sont intéressantes car elles vont au-delà des histoires de copyrights (qui sont importantes évidemment, mais qui sont malheureusement des imbroglios qui ne résoudront rien, et qui ne seront jamais bien expliquées ou ne trouveront un juste dénouement), et il semble qu’avant même qu’on s’y mette tous, on a déjà des raisons de réfléchir à deux fois. Mais sera-ce suffisant pour reculer ou bien doit-on faire ce pas en avant alors que c’est dans un précipice, et qu’il est bien signalé tout comme il faut.
En cela, l’article de Ploum est édifiant dans sa liste de toutes les « fins » qui ont été atteintes ces derniers temps en lien avec les IA génératives. Que ce soit les décisions trumpistes sur les taxes de douane, des médecins qui remettent en question leurs propres intuitions ou expertises, mais surtout la nécessité d’apprendre que ce soit une langue, un système informatique ou un truc un chouïa complexe, bref plein de ressources très intéressantes à aller creuser.
Dans ces liens, j’ai bien aimé celui de Luciano Nooijen qui explique sa prise de conscience d’abord par l’usage du système de conduite autonome de son véhicule. Il a vite réalisé lorsqu’il a voulu reconduire, qu’il avait perdu à une vitesse incroyable des tas de compétences très intuitives. Et cela vaut aussi pour les développeurs qui utilisent l’IA pour se mettre le pied à l’étrier ou carrément pour accélérer leur création de code, ou parfois plus que cela. Il n’a pas laissé pour autant tomber ces outils qui ont une utilité, mais que l’on doit maîtriser au risque de perdre tout ce qui fait le cœur de ses compétences.
Et d’ailleurs dans ce domaine, il y a des trucs qui arrivent assez terribles, avec déjà des nouvelles méthodes pour infecter les modèles d’IA avec des bouts de code vérolés à qui bien des béotiens pourraient faire confiance par manque de savoir. Et cela sans voir bien sûr que le web se remplit à vitesse incroyable de contenus générés par des IA, et ces contenus étant eux-mêmes utilisés pour les entraîner, on arrive sur une entropie de l’information qui est digne d’un roman de hard SF. Le plus inquiétant c’est la manière dont on pourrait entraîner ces IA à avoir telle ou telle opinion selon qu’on lui a fait ingérer des tas de textes de telles ou telles obédiences. L’IA ne fait que proposer des textes plausibles, statistiquement cohérent avec votre demande, et en imitant des morceaux de textes préexistants. Ce n’est qu’une illusion de réflexion, un miroir aux alouettes qui mimique parfaitement l’érudition d’un physicien nucléaire et peut le recracher dans le style de Martine à la plage si c’est ce que vous voulez.
Il suffit d’exploiter l’IA au quotidien pour en mesurer les limites, mais aussi une flippante utilité.
Et je ne sais pas si c’est lié mais j’ai adoré cet article qui explique comment les milieux de la technologie sont passés de gauche à extrême droite. Les gourous de l’IA ne sont pas les derniers à militer dans une direction similaire. ^^
On peut aussi rapidement tomber sur ce genre d’expérience malheureuse qui rappelle qu’il faut se méfier. La personne ci-dessous explique qu’elle a demandé une traduction d’un doc chinois à chatGPT. La traduction était exactement ce qu’elle attendait, et donc ça n’a pas du tout éveillé ses soupçons. Mais comme il y a eu une couille dans le potage, elle a fait vérifier par un tiers, et la traduction était totalement fausse, complètement fantasque !
L’IA n’est pas pernicieuse per se, donc elle reconnaît que le fichier envoyé n’avait rien de lisible, et elle a donc proposé un texte qui était cohérent avec la demande et les échanges précédents « to be helpful ».
Cela m’arrive aussi couramment, et c’est parfois très difficile à détecter. ^^
Il y a 9 mois, je vous avais démontré ce service Gougueule qui permettait de tester de la création audio à partir d’un corpus de documents. Cela permet de créer des épisodes de podcasts à partir de quelques documents et des sites web par exemple. Le service est maintenant disponible en français, j’ai donc réessayé simplement en proposant l’URL du blog en source. Il n’est pas allé plus loin que la page d’accueil, mais en lisant simplement les titres et le s débuts de posts, il produit un truc très crédible et bluffant.
Et pourtant quand on écoute c’est un ramassis de banalités… Et il y a ce truc très drôle du « 178 av LLM » qu’on trouve en maxime sous mon blog. Evidemment un LLM pour le commun des mortels ce sont les Large Language Models qui sont justement les pierres angulaires de ces IA génératives. Et j’adore que le système brode sur mon ironie qui va jusqu’à sous-entendre que je blogue depuis 178 années avant l’invention de l’IA en gros. Hu hu hu.
« 178 av LLM » est une boutade d’il y a une vingtaine d’années qui s’est répandue sur quelques blogs alors que la presse et « tout le monde » faisaient des gorges chaudes sur Loïc Le Meur comme l’inventeur des blogs, ses initiales, LLM, devenant rapidement une manière discrète de parler de lui. Des gens s’étaient mis à afficher depuis combien de temps ils bloguaient « avant LLM ». Et moi donc, je blogue depuis 178 jours avant Loïc Le Meur. ^^
Podcast fabriqué par l’IA de Google depuis le service NotebookLM à partir de matoo.net
Bon pour finir, je dois aussi lier cet excellent article de David (qui continue aussi à écrire avec une constance que j’admire sur des sujets dont je ne comprends souvent que les trois premiers paragraphes ^^ ). Je souscris vraiment à toutes ses assertions sur le sujet, et notamment sa toute dernière pensée qui est saisissante.
La liberté de l’accès à l’information était un fondement essentiel du Web : si la concurrence à l’entraînement des IA, en rendant gratuitement précieux ce qui était un commun, crée des barrières là où il n’y en avait pas, c’est un dégât collatéral bien plus grave que toutes les questions de consommation d’énergie ; et l’invocation du démon de la propriété intellectuelle, loin de détruire les IA, ne va qu’empirer ce problème.
Hier soir, on a profité de cette belle journée pour la finir en pique-nique vers Kerabas (hameau de Moëlan) qui est un lieu génial pour les couchers de soleil. Mais c’est aussi une côte très jolies avec des grandes herbes hyper moelleuses et des champs d’arméries quand c’est la saison. ET C’EST LA SAISON !!
On était comme deux hobbits dans notre creux herbeux dans la Comté finistérienne. ^^
Tiens sinon, hier encore, j’étais surpris de voir des petites gouttelettes tomber d’un arbre en plein cagnard, comme une toute petite pluie très discrète. Ce saule marsault est déjà assez curieux car en ce moment il est recouvert de chatons duveteux et répand largement ses graines comme cela. Mais apparemment c’est un phénomène de guttation, un truc dont je ne soupçonnais pas l’existence.
Et sinon c’était juste avant de partir en Bretagne, Sookie m’accompagnait en télétravail et elle était trop mignonne. Je ne peux pas ne pas poster cette photo, donc là discrétos et hop !! Regardez-moi cette beauté.
C’est toujours un petit bonheur de découvrir du spectacle vivant, et la danse en particulier est un univers que j’adore. Il n’y a pas plus figuratif que de s’exprimer physiquement avec « ses membres », mais c’est également un domaine à l’exploration artistique qui peut aller tellement loin dans l’abstraction, à l’image même d’une pièce musicale. Aleck nous a convié à un petit show de la chorégraphe et danseuse Oona Doherty qui était invitée du Lieu Unique à Nantes pendant trois jours.
Aleck l’avait d’ailleurs découverte il y a quelques temps, et par une heureuse sérendipité il a pu la voir en spectacle en chair et en os au LU. Comme il a trouvé ça cool, il nous a embarqué (chérichou, moi-même et deux autres comparses) pour découvrir l’artiste dans une courte et dynamique pièce.
Oona Doherty faisait d’abord une sorte de performance à l’extérieur du LU autour d’une voiture, et on voit bien l’inspiration de la danseuse qui mimique la caillera de banlieue dans une expression assez universelle de masculinisme exacerbé et tout en caricatures vestimentaires ou autres gimmicks comportementaux (l’œillade provocatrice, la moue et lippe tordues, la démarche de cowboys, le reniflage emphatique, etc.).
On retrouve ce « personnage » emblématique de son exploration artistique dans Hope Hunt and the Ascension into Lazarus, où la danseuse déploie son talent dans d’impressionnantes contorsions et quelques jolis moments de bravoure. Je reconnais vraiment de vraies qualités de danse. Néanmoins j’ai été déçu ou en tout cas « non réceptif » sur le fond. Et ça m’a déçu d’avoir été déçu, mais je n’ai pas été touché, ou emporté par ce truc alors ça en avait pourtant la saveur formelle et la puissance évocatrice.
Il m’a manqué soit une vraie accroche narrative, soit quelque chose d’encore plus abstrait visant une pure performance. J’ai bien saisi l’intention d’origine, mais ça a juste fait « pfuitt ». Mais je ne regrette pas la découverte, et je pense qu’il faudra que je vois d’autres pièces ou je comprenne mieux ses intentions ou démarches.