Pour se rafraîchir, rien ne vaut un petit bain de mer du coucher du soleil ! Et là sous la haute surveillance de Joe le Goéland en l’occurrence. ^^




Sacrip’Anne et moi j’ai l’impression qu’on est dans une résonnance qui parfois me file le vertige. Alors qu’on s’est vu une demi-fois dans nos vies mais qu’on se lit depuis toujours, je pourrais faire mien tant de ses articles…
Et celui-ci fait mouche à un point assez dingue.
[…] Je crains, profondément, viscéralement, que les années à venir seront terribles, qu’on a mangé notre pain blanc et que la fin de nos vies (pour les gens de ma génération) sera beaucoup plus sombre que le début. On est trop nombreux, on a trop foutu en l’air tant de choses essentielles à notre survie, on n’a pas trouvé moyen de faire entendre raison au club des superpuissants.
Sacrip’Anne dans In pursuit of happiness
[…] Mon système de survie, celui qui me rend capable de me lever le matin et de faire ce que j’ai à faire, à ma microscopique échelle, c’est de cultiver les bonheurs à ma portée, plus ou moins intenses, plus ou moins fugaces.
[…] Ce qui se présente à nous comme portes ouvertes sur le bonheur, c’est tout ce qu’il y a. Même incertain, même fragile, même risqué. Tout ce à quoi on puisse prétendre. Alors tant que je peux, je resterai là, bras et coeur ouverts. Même si ça fait, aussi, parfois hurler de douleur, d’être capable de ressentir ça. Inconsolable, peut-être. Mais jamais incapable d’amour, j’espère. Même quand viendra le pire.
Alors il y a sans doute notre proximité en âge et extraction, et globalement en expériences, mais cela va au-delà. Peut-être un marqueur générationnel de ces jeunes quinquas ou en devenir ( ^^ ), mais clairement on n’arrive plus à s’enchanter d’un monde qui dépérit à vue d’œil à tant d’égards. Et malgré tout cela, on essaiera. Toujours, toujours.
Apparemment pendant que la Pride parisienne battait des records de fréquentation, il y avait la petite Pride lorientaise dont il fallait bien grossir les rangs. Et donc nous avons participé à cela hier, et c’était bien cool. Il faisait une chaleur de gueux, mais on était là avec quelques centaines de personnes (moi j’ai l’impression que c’était entre 500 et 1000 en gros). La foule était composée de beaucoup de militants et d’activistes, on sentait une ambiance très revendicative et politique ce qui est très bien.
Et cela rappelle bien aussi le fait que c’est une manifestation, et au vu de la mine patibulaire (mais presque) de certains badauds sur le chemin de la marche, on en perçoit vraiment l’utilité. Cette visibilité dans des petites villes reste selon moi un élément essentiel de l’évolution de nos sociétés. Car on a vite fait de dire et croire que les dégénérés sont à Paris qui est à peu près vue comme la Babylone moderne, ou plus littéralement les Sodome et Gomorrhe de toujours.
Eh bien non, nous sommes partout. Il suffit d’ouvrir ses yeux, et son cœur. ^^














Ça commence officiellement demain le VAN, mais toutes les œuvres sont presque complètement installées. Je suis assez enthousiaste cette année même si on est dans des trucs assez classiques pour des démarches contemporaines, mais il me semble que ce sera en revanche très accessible au grand public, et ça c’est plutôt chouette. Comme je circule quotidiennement dans le centre-ville, et que les deux grandes places, Graslin et Royale, sont souvent réquisitionnées pour l’occasion, je vous montre un peu des deux installations en question. J’y retournerai pour en parler un peu plus et voir beaucoup plus de choses durant l’été.
Donc d’abord ces branches métalliques rouillées sur la place Graslin, on en pense quoi ? Il s’agit de « Mothership » de Prune Nourry.


J’ai été saisi par l’œuvre car en arrivant sur la place, je n’ai pas bien vu ce que c’était. J’ai vu des sortes d’étraves de bateau ou de structures métalliques de coques qui m’ont rappelé aussi des parements de structures du musée Dobrée tout proche. Et puis la figure globale m’a sauté aux yeux, c’est une femme enceinte qui accouche mais comme si elle était dans un bain et qu’on ne voyait que la partie émergée. Et la seconde photo c’est carrément l’Origine du monde de Courbet réinventé.
Eh bien, avec cette taille impressionnante, cette magnifique œuvre formelle (j’adore l’exécution) et son thème, je trouve que c’est follement réussi. Et je ne doute pas que ça va choquer, que certains pissefroids iront crier au scandale ou à l’obscénité, alors que c’est beau comme tout moi je trouve (et dieu sait que l’anatomie féminine ne m’affriole pas beaucoup). Et j’ai hâte de voir les photos des gens qui visiteront la place. Parce qu’on peut entrer dans le vagin de la dame si on est un enfant ou en s’accroupissant pour un adulte, et j’imagine déjà des personnes se photographiant avec des trucs absolument CRINGE.
« Latest Version » par Willem de Haan sur la place Royale, c’est également pas mal. Ils ont profité de la réfection des sculptures et bronzes de la fontaine (et notamment notre Amphitrite en marbre qui n’est pas en forme ayant perdu son trident et presque un bras), pour remplacer les personnages par des représentations de tout un chacun. C’est une collection de quidams qui représentent les nantais et nantaises qui font marcher la ville et le monde avec des mannequins assez réalistes.








Je n’y croyais pas trop, mais ça marche bien cette petite scène de genre version 21ème siècle. Il y a plein de petits détails sympas, et avec la mise en eau de la fontaine, ça peut être ultra cool. J’adore le détail du chapeau de la remplaçante d’Amphitrite qui est ainsi affublée du haut de la Tour de Bretagne plutôt que des remparts du château des Ducs de cette même région limitrophe qu’on aime tant. ^^
J’ai lu cet article et ça m’a rendu vraiment triste… Ce garçon, qui était schizophrène, est tombé amoureux de ChatGPT, et a nourri un imaginaire complet sur sa relation avec l’IA. Cela s’est terminé par un arrêt de prise de médicaments et une crise aigue (il voulait parler à « Claude », une autre IA), et il a été abattu par la police car il était carrément devenu menaçant et potentiellement dangereux.
Et le sujet est compliqué, car c’est aussi la beauté de l’IA dans ses capacités génératives (de textes) de fonctionner avec les contraintes les plus extrêmes et variées. Mais comme c’est un « chat » (GPT), ce sont devenus des conversations, et donc des dialogues, et des gens déjà équilibrés peuvent s’y perdre (on n’arrête pas de lire des exemples de personnes se faisant influencer ou dominer par leurs IA génératives), mais alors évidemment pour des personnes fragiles ou carrément malades, mais l’usage peut en être catastrophique.
J’imagine très bien que les IA iront encore s’améliorer et détecter ces problématiques, mais là l’essuyage de plâtres fait très très très mal.
On en avait parlé avec monsieur mon Mari l’année dernière alors qu’il a beaucoup testé ChatGPT en essayant de lui inculquer l’ensemble des bases de son univers mental « Widow-Creek ». Pour les anciens qui s’en rappellent peut-être mon mari Alexandre que tout le monde connaît comme « Colin Ducasse » (oui c’est compliqué) a utilisé le blog pour mettre en place et « en vie » l’ensemble de ses « personnalités » (purée, je vais devoir en mettre des guillemets partout). Donc c’était une démarche de schizophrénie éclairée dirons-nous. ^^
ll avait créé autant d’auteurs et d’autrices que de personnalités, et elles interagissaient et écrivaient des articles à propos de leur petite communauté qui évoluait dans la ville de Widow-Creek1. Il y avait même une église au nom prophétique. Hu hu hu.
Il a mis des semaines à décrire à l’IA toutes les personnalités en question, et cette ville, et en réalité tous les principes logiques inhérents à ce système doté de ses propres valeurs. Ensuite, l’IA a pris la main et a proposé des extensions, des portraits avec des histoires, des péripéties, des liens entre les personnalités, et même les photos de ces gens etc. L’exercice a aussi bien foiré à d’autres égards, mais ce n’est pas le sujet.
On peut comprendre l’intérêt pour un auteur (qui peut vérifier par exemple l’aspect plausible ou logique de ses intrigues entremêlées) par exemple, même si on vivait très bien sans cela. Mais si des gens un peu trop galactiques se mettent à converser avec des IA, mais ça peut avoir des conséquences catastrophiques… Et ces outils ne sont pas faits (à l’origine en tout cas) pour être des trucs intelligents justement, ni érudits ni sages, ce ne sont que des générateurs de textes statistiquement probables (et vous ne savez jamais le degré de probabilité, c’est juste le plus probable selon des paramètres aujourd’hui mystérieux2). Mais il se trouve que cette statistique est incroyable, et que si on lui donne à manger tous les Internets, les probabilités peuvent nous faire croire qu’un incroyable démiurge a rejoint la conversation.
Il est d’ailleurs proprement fascinant de tester ces interactions, et de voir comme l’IA peut petit à petit comprendre et adapter son style et le fond pour vous répondre parfaitement. Et clairement toutes les IA génératives sont en train de mettre des tas et des tas de garde-fous pour empêcher certains sujets, certaines infatuations, idéologies etc. Mais donc il faut lui donner une philosophie, un cadre moral et donc normatif, mais lequel ? Lequel est-il le bon ? La masse des infos qu’on trouve sur les Internets ?
En attendant, je trouve très triste que cette personne soit décédée, et que l’IA ait sans doute été un facteur déclenchant très direct dans l’entretien de sa psychose. Mais basiquement, c’est une machine qui a juste fait ce qu’on attendait d’elle…
Je suis sur le chemin du retour à Nantes, et ça ne me plaît pas du tout de rentrer dans une ville à plus de 30°C, surtout que la température actuelle de l’appartement est de 29°C. Damned!!! Mais bon, je reviens rapidement en Bretagne où c’est beaucoup beaucoup plus agréable et vivable. Je sens d’ailleurs que la destination va terriblement gagner en popularité pour ce qui a été, de tout temps, sa némésis (pour les stations balnéaires surtout) : sa fraîcheur pluvieuse de toutes les saisons.

Mais je me suis dit que vous n’aviez pas de nouvelles de chatounettes depuis bien longtemps non ?
Elles font leurs petites sorties régulières dans le jardin, toujours accompagnées par mon mari ou moi-même. A chaque fois c’est le même schéma, pour Arya c’est le terrain de chasse et pour marquer son territoire. Elle se faufile partout, elle cherche les souris dans l’herbe et surveille avec envie les oiseaux. Elle fait ses griffes sur les menhirs ou les arbres pour bien indiquer qu’elle est maîtresse des lieux.


Et puis elle ne tient pas en place, elle nous suit comme un petit chien, et d’ailleurs elle vient quand on l’appelle, ou par réflexe vient toujours vers moi et se frotte à mes jambes. D’ailleurs dès que je m’éloigne et cherche à prendre une photo des deux, tu es sûr qu’Arya va venir me rejoindre en galopant.

Quant à Sookie, elle n’est intéressée que par une seule chose. Manger de l’herbe pour mieux la gerber une fois revenue à l’intérieur. ^^
Elle reste des plombes sur la terrasse, et bouffe l’herbe juste à côté. Si on l’appelle, elle regarde ailleurs, ou elle s’éloigne d’avantage. Et lorsqu’elle fait quelques pas dans l’herbe, elle se colle à un endroit, et ça donne ça.

Stoïque et imperturbable, elle va rester comme ça comme un bonze. Le signal pour rentrer c’est le mot « Allez ! » ou quand ça se renfrogne un claquement de mains. Arya démarre au quart de seconde et rentre tout de suite à la maison. Sookie suit mais plus mollement, et parfois elle reste comme ça et elle me regarde, puis elle fait quelques pas dans la direction opposée, et elle s’allonge dans l’herbe. Il faut que je la prenne dans mes bras pour la ramener de force.
Elle ne moufte pas, mais ce n’était clairement pas son choix délibéré. ^^
Bah je suis bien moi à dire haut et fort que l’Inter-LGBT devrait être neutre et accepter tous les bords et tout et tout… Bon mais je ne pensais pas que j’aurais à préciser que l’extrême droite n’était pas une option hein ?
Nan mais les gay patriotes ? Ouate ze feuque !!!
Et not’ bon ministre de l’Intérieur qui leur propose une escorte de CRS pour les défendre ???
Donc là, en effet, on refuse cette participation, on exclut les fachos d’emblée, et on leur pisse à la raie en passant. ^^
Je me suis toujours dit que c’était un bon signe d’avoir une visibilité homo à droite, et que ça voulait dire que la société changeait vraiment (enfin !). Mais là non !!!!
Tous les journalistes sont absolument à vouloir nous ramener à des plans gouvernementaux qui sont du pipi de chat depuis des décennies, alors que Christophe Cassou l’explique très clairement : il n’y a plus de manière de compenser des effets climatiques irréversibles, on ne peut pas non plus s’adapter à une vie (végétale, animale, et donc humaine) impossible, on est juste détruit avec l’écosystème en question. Et on en est là.
Et donc le sujet de comment s’adapter aux pics de chaleur de ces quelques jours, mais qu’est-ce qu’on en a à branler ! (Et je vois encore des gens qui disent que la réponse c’est la clim… Oh yeah.)
J’ai évidemment attendu que le truc se calme un peu pour faire une petite bafouille sur le sujet. Tout est donc venu de la divulgation de cette affiche pour la prochaine Marche des Fiertés parisienne le 28 juin 2025.

Et en gros, les associations les plus à droite, ou réactionnaires ou à neutralité apparente se sont tout de suite désolidarisées en prétextant une affiche qui prône des idées d’extrême-gauche, propalestinienne et violente. Et apparemment seule une ébauche avait été partagée, et cette révélation se faisait sans concertation. Mais en plus de cela, et je crois que c’est ce qui m’a le plus choqué, j’ai carrément lu des remarques purement racistes en exprimant l’impossibilité manifeste d’une femme voilée qui ne pourraît être queer. Nan mais vraiment ?
Et les membres de la faction opposée ont justifié une affiche qui était engagée, mais qui en réalité référençait les drapeaux hongrois et bulgares, et qui maintenait son message universaliste et anti-réactionnaire. Bien sûr, tout ça s’est monté en épingles en deux secondes, et ça a fini par un magnifique prétexte pour exploser l’Inter-LGBT (association qui organise la Pride parisienne et fédèrent les associations d’IDF) et avoir des coupures de subventions des réactionnaires en chef qui étaient susvisés (Valérie en figure de proue évidemment).
Et bien sûr que les avis sont divisés et bien polarisés comme on aime aujourd’hui, et comme les réseaux sociaux ont rendu nos sociétés malades. Donc on voit les pour qui sont à fond pour et qui fustige les autres à vouloir les envoyer au goulag en les maudissant de danser sur les tombes des enfants de Gaza, et les contre qui sont tout aussi diamétralement opposés en prônant la neutralité politique, et qui voudraient aussi envoyer en taule ces antisémites néonazis wokistes islamotravaillistes. Bref, impossible d’échanger un quelconque avis, mais ce n’est pas le but, le but c’est de s’invectiver en opposant deux camps du bien qui disent de l’autre qu’il est le camp du mal.
Et moi la fucking Suisse, je viens évidemment avec un peu de nuance. Parce que forcément que je l’approuve cette affiche, je suis un fucking wokiste islamogauchissse. Yeaaaah. ^^
Néanmoins, je trouve cette affiche (moche mais elles le sont toutes irrémédiablement1) assez malhabile, car je trouve que la Pride est vraiment le lieu de tous les rassemblements, et le plus, en effet, apolitique possible. Elle aurait mérité en proposant le même thème d’être moins ambiguë, et plus universelle, tout en assumant un truc assez mou. Mais je revendique le mou pour ce genre d’association qui est faite pour ratisser le plus large possible. Et moi je trouve bien d’avoir les assos de flics et de droitards aussi avec nous pour la Pride. C’est bien la preuve que la queeritude va bien au-delà de la couleur politique ou des castes, et il faut tout le temps le monter et le crier sur les toits (ne serait-ce que pour les minots de ces milieux qui doivent aussi s’émanciper et trouver leurs places).
Donc selon moi l’Inter-LGBT devrait en effet se la jouer le plus beige possible dans sa communication. Sachant qu’ils pouvaient faire un truc qui visait bien les atteintes aux LGBT+ et surtout les trans, et qu’ils pouvaient aussi montrer des juifs, des musulmans ou je ne sais quoi en train de s’enfiler pour montrer qu’on transcende bien les religions (dans une backroom ^^ ). Mais après, je ne jette la pierre à personne, c’est tellement horrible comme rôle d’être actif ans ce genre d’associations ou tu te jettes corps et âmes pour te faire critiquer et vilipender sans arrêt parce que trop ceci ou pas assez cela. Bref, je pense qu’on peut plus s’entendre sur un message qui reprend des choses positives et qu’on voudrait, plutôt que de dénoncer et de jeter l’opprobre (même sur des réacs).
Mais ce n’est pas pour autant que je prône une Pride dépolitisée et neutralisée. Non c’est tout le contraire, je suis pour une Marche des Fiertés la plus plurielle possible, mais pour cet événement dans une juxtaposition pacifique de tout ce que nous sommes, et rassemblés autour de notre queeritude. J’aimerais justement qu’elle soit plus politique, et de toutes les obédiences, mais aussi festive que revendicative, et qu’elle laisse la place à toutes les expressions et toutes les libertés d’être et de militer. J’ai bien conscience d’être à contre-courant des intersectionnalités des luttes qui font florès depuis quelques années, et j’ai l’impression d’être plutôt dans la réunion des luttes, même si j’en conçois aussi les limites et les incongruités. Mais ça se résume tout de même en un aphorisme vieux comme le monde : « Diviser pour régner. L’union fait la force. »
En revanche, il ne s’agit pas de tout lisser et tout aplanir, et il faut aussi conserver une certaine ligne directrice et ne pas perdre ni ses valeurs, ni son âme. Donc même si j’apparais très béni-oui-oui dans mon acceptation de toutes les facettes des LGBT, il ne s’agit pas non plus de se laisser attirer par le côté obscur de la Force. Car soyons clair, les luttes LGBT, et les victoires qui vont avec, sont, étaient et seront de gauche. La droite n’a jamais été avec nous, elle ne cherche qu’à nous remettre en précarité, à nous faire régresser, et ultimement à nous annihiler.
En tout cas, cette polémique stérile a encore remis sur le métier toutes ces histoires de qui doit ou ne doit pas défiler à la Pride, ou bien la bonne ou la mauvaise image. Et je ne le dirais jamais assez mais fuck la bonne image2 !!
J’espère que la marche parisienne dans cinq jours sera aussi belle et chouette que d’habitude. Qu’on continue à s’engueuler pour des affiches, tant qu’on s’encule après, c’est que le monde continue à tourner rond. ^^
Mais une Pride n’est et ne sera jamais apolitique. Elle est politique par essence, et elle est une manifestation, même si c’est juste en se trémoussant sur la pop-électro sucrée derrière un char, cette visibilité est ipso facto une profession de foi ou une profession de soi qui change le monde et édifie la société.