Chouette promenade avec un énorme zef et un temps changeant mais tirant sur le beau. C’est bien, ça m’a aidé à ne penser à rien d’autre qu’à aligner un pas devant l’autre, le nez au vent, les yeux dans le bleu de l’océan.



Chouette promenade avec un énorme zef et un temps changeant mais tirant sur le beau. C’est bien, ça m’a aidé à ne penser à rien d’autre qu’à aligner un pas devant l’autre, le nez au vent, les yeux dans le bleu de l’océan.



A peine franchi la Laïta en train, et hop c’est le Finistère !

Et ce soir, comme je le présageais dans le post précédent, c’était un coucher de soleil très réussi que je n’ai pas manqué de documenter. ^^



Vendredi c’était mon dernier jour de boulot avant les vacances d’été, mais à mon retour il ne me restera que 5 semaines avant de changer de crèmerie, et aller travailler au pays des Rillettes. Cette fin de séquence laborieuse s’est vraiment faite sur les chapeaux de roues, avec des tas de trucs compliqués à faire. On me demande évidemment de finir ceci et cela avant mon départ, mais aussi de former les nouveaux, et de pourquoi pas prendre deux trois projets en plus au passage. Business as usual…
Donc grosse fatigue physique mais aussi morale, et un stress croissant à mesure que le déménagement se profile. Ce sont ces moments de terribles précipitations, mais qui ont aussi des facettes très chouettes. Comme le fait d’avoir trouvé un appartement à Rennes, même si je suis un chouïa déçu de ne pas finalement atterrir dans mon premier choix, mais qui n’était en effet pas le plus raisonnable. Donc petit compromis tout à fait satisfaisant sur le papier, et qui n’est vraiment pas un renoncement. Mais je suis tellement à fleur de peau que ça suffit à me rendre hyper neurasthénique et triste même.
Et après nous voilà dans la spirale du déménagement, l’organisation que cela représente même si ce n’est pas la première fois, et que l’on sait bien que tout va se passer plus ou moins bien… fatalement ! Mais bon, il faut imaginer comment ça se passe quand on va habiter au 16ème étage d’un immeuble. ^^

Les vacances devraient être salutaires pour s’organiser dans la sérénité, mais sauf quand on doit recevoir des amis en Bretagne, comme on s’y est engagé il y a plusieurs semaines de cela. Hu hu hu. Donc c’est la course là, pour faire le plus gros, avoir deux semaines de répit, et s’engager dans une dernière ligne droite tonitruante avant de nous déclarer officiellement bretons à la scène comme à la ville.
Depuis dimanche donc, c’est le défilé des cartons, scotch, papier bulle et emballage frénétique de toute sa vie à deux. Mais comme j’aime me simplifier la vie, j’avais aussi prévu de rendre visite à un ami de passage à Lille pour les vacances. Donc pour cela, j’ai pris le train juste après le boulot vendredi, et après une courte soirée parisienne, j’ai passé le samedi à Lille.
Ce vendredi soir était vraiment sous le signe d’une gigantesque fatigue, mais avec aussi ce début de vacances schizophrènes où le relâchement de la fin du taf contraste avec l’anxiété d’un déménagement. Mais j’étais seul, face à moi-même, et j’avais besoin de ça. Besoin de marcher seul dans la ville, en écoutant France Gall comme le titre du post l’indique, car pourquoi pas. ^^
J’ai donc arpenté les rues du treizième pendant une bonne heure et demie et c’était fort plaisant avec une vraie douceur estivale, des tas de gens en goguette, et des quais de Seine somptueusement aménagés à cet endroit.



Marcher en solo comme cela avec ses écouteurs, seul au monde dans une ville surpeuplée, c’est idéal pour bien se sentir transpercé de tristesse, et en même temps dans une énergie qui, transcendant son repli sur soi, permet d’accéder à autre chose. La déception de quitter Nantes, de partir de cet appartement qui nous avait si bien accueilli, le constat aussi d’un échec professionnel qui permet à la fois de se remettre en question, mais aussi de se satisfaire au moins d’un mouvement qui permet d’aller de l’avant. Et une direction rennaise qui n’est vraiment pas un funeste chemin, mais qui nous attire franchement. Mais voilà, ce n’est donc pas un faisceau complètement positif, c’est bien un ensemble de pour de contre, de bonnes et de mauvaises choses, d’optimisme et de pessimisme, de regrets et d’espoirs bien vivaces.
J’ai rarement besoin qu’on me dise que « ça va bien se passer », je n’aime d’ailleurs pas trop ce genre de mantras, sachant qu’en bon stoïcien ça se passera comme ça doit se passer, en bon comme en mal. ^^
Mais depuis ce moment totalement dépressif et salutaire (apprécions mon état d’esprit en oxymore en ce moment), bah ça ne peut qu’aller mieux. Et dans cette gamme, malgré des voyages en train au pire moment, les chassés-croisés des grandes vacances, c’était cool cette petite transhumance septentrionale. Cela m’a d’ailleurs confirmé comme Lille est jolie et agréable, et que je m’y sens toujours chez moi (après tout Adolphe Dumoulin est né là).


Mais l’immense plaisir c’était de voir Henri et son bout de chou qui grandit si vite !! Quelques heures très agréables et douces, et hop on est reparti sur les chapeaux de roues !
Nous voilà de nouveau au milieu de nos deux vies mises en cartons, et aussi une part non négligeable en déchèterie, avec les deux chatounettes qui se demandent ce qui va leur arriver « encore ». Mais là, nous sommes tout de même arrivés en Bretagne pour accueillir un premier ami, et prendre un peu de repos par la même occasion.
Alors on a embarqué mille trucs qui ont blindé la voiture (évidemment), les deux chatounettes (à qui on va faire faire un stage prolongé à Clohars pendant cette période tendue), mais on a oublié un sac assez important. Bah oui, le sac avec la bouffe de Nantes (pas trop grave), et mes capteurs de glycémie et matos de diabétique professionnel (plus grave).
Aujourd’hui, j’avais prévu de faire un aller-retour à Rennes pour rencontrer notre future concierge et lui demander toutes les informations utiles pour le déménagement. Donc départ de Quimperlé à 9h30, arrivée à Rennes à 12h40 après un suicide sur la voie (1h10 de retard)… La concierge a été très cool et m’a tout de même reçu et expliqué les trucs. Mais c’était tendu, car j’avais un train pour Nantes à 13h30… Voilà la petite vue du château des Ducs de Bretagne (sans doute une des dernières…) et la cathédrale en arrivant vers la gare en TER.

Et je suis allé récupéré mon précieux sac, j’en ai profité pour passer l’aspirateur et ranger quelques bricoles, et je suis de retour dans le TER Nantes – Quimperlé d’où je couche patiemment ces lignes.
Voilà voilà. Bientôt des couchers de soleil, à n’en pas douter, et quelques plages j’espère bien ! Période peu évidente pour moi, mais je fais bonne figure, et ce n’est pas la mort, juste un peu de stress en réalité. Purée ce que je n’aime pas déménager !!!
Alors bon baaaaah, tout est relatif hein. Par rapport aux dernières bouses Marvel, c’est vraiment pas mal, et ça remonte le niveau des dernières productions. Mais par rapport, et jamais je n’aurais cru pouvoir écrire cela, au dernier Superman, c’est clairement, pour moi, un cran en-dessous. Et c’est surtout dû au scénario qui est très faiblard, et globalement plein de machins bancals et pas très bien écrits.
Je lis de-ci de-là que pas mal de gens sont sous le charme de la direction artistique Terre-8281 qui mixe un décorum totalement sixties, mais avec une technologie plus avancée tout en gardant un aspect rétro (écran cathodique géant à Times Square, ordinateurs couleurs avec écrans bombés, écriture sur disques, robots autonomes mais bandes magnétiques etc.). Je ne boude pas mon plaisir pour le côté rétro justement, et qui correspond aussi aux histoires des 4 Fantastiques que je lisais minot. Mais je n’ai pas aimé que ce soit un tel gimmick que ça paraisse très faux et surjoué, surinterprété sur chaque plan très criard et paraissant avoir été filtré.
Entre ça et Mad Men, vraiment je préfère le travail de reconstitution du dernier (mais c’est une alternative de la Terre, alors je ne boude pas plus).
Mais mon plus gros souci, ce sont les comédiens et ce qu’on leur fait dire. Vanessa Kirby est vraiment très bien, et elle est une parfaite Susan Storm, mais les trois autres sont juste mauvais. Cela me brise le coeur pour Pedro Pascal évidemment, mais vraiment ça ne fonctionne pas, et c’est en partie dû à des dialogues ineptes et parfois infâmes. Johnny est moche, et après Chris Evans ou Michael B. Jordan, bah ça ne marche pas quoi. On ne comprend vraiment pas ce que les meufs lui trouvent à celui-ci. Et il est con-con mais il arrive à déchiffrer tout seul une langue extra-terrestre qui paraît un mélange de latin, d’italien et d’espagnol. Je crois vraiment que mon problème vient autant des comédiens que de l’histoire et des dialogues, donc je n’ai pas trop envie de leur jeter la pierre. Mais bon, disons qu’ils ne rattrapent pas vraiment le truc.
Mon second problème c’est qu’avec cette DA, il y a des effets spéciaux que j’ai trouvés en dessous du dernier Superman, mais bien au-dessus des derniers Marvel. Globalement j’ai retrouvé cette imagerie de jeu vidéo que je honnis de plus en plus dans les superproductions « fonds verts » comme cela. Et ne parlons pas de cette pauvre Natasha Lyonne (que j’adore) à qui on a oublié de dire qu’il fallait regarder au-dessus de la tête du comédien2 en face d’elle qui allait avoir une bonne dose d’effet spéciaux pour devenir La Chose.
Et donc avec tout cela, j’ai eu l’impression de voir un film en « live action » (comme on dit aujourd’hui) des Incredibles, avec le côté familial, les années 60, et même le méchant « homme-taupe » et son univers souterrain. Bah je préfère The Incredibles parce que c’est mieux écrit, mieux joué, plus drôle et mieux ficelé.
Mais je n’ai pas passé un mauvais moment, plutôt un bon même parce qu’on renoue tout de même avec un divertissement de qualité. Je sais que c’est un peu contradictoire avec l’article, mais j’assume mes contradictions. Hu hu hu. C’est un vrai plaisir de revoir ces personnages, et j’aime bien le jeu avec leur notoriété, et tout ce qui existait déjà dans les vieilles séries où ce sont des héros très connus à la ville comme à la scène. Le méchant Galactus et sont héraut le Surfeur d’Argent (là une surfeuse en l’occurrence) sont des méchants emblématiques des 4 Fantastiques, mais je suis presque à préférer l’interprétation qui en avait été faite dans un précédent film…
Et j’aurais été beaucoup moins difficile si je n’avais vu Superman la semaine dernière, donc je m’interroge sur toutes les bonnes critiques sur le film, en me demandant s’ils ont vu l’autre eux-aussi. En tout cas, ce reboot fonctionne globalement, et n’est pas une déception, mais ce n’est pas non plus un immense coup de coeur, et il y a encore tout de même des tas de défauts ou maladresses.

Après un tour au parc des Chantiers en rentrant du boulot, et vers la Grue Jaune au bord de la Loire, ce fut très classique somme toute.



Encore une soirée à jouer les arbrachattes !!! ^^
L’été est là, et c’est la fin de la publication régulière de mes podcasts. J’aime bien cette période où ma FOMO1 se calme un peu, et au contraire je me mets à écumer les archives pour essayer de voir ce qui pourrait me plaire dans des épisodes manqués. Et donc j’ai repris notamment les chemins de la Philosophie de France Culture, et j’avais raté cet épisode absolument génial à propos du rôle des femmes dans la science. J’ai eu un peu de mal avec l’arrivée de Géraldine Muhlmann à la tête de l’émission, mais je m’y suis fait, et elle aussi je pense, et je trouve qu’elle a bien trouvé ses marques, et imposé aussi son style.
Je ne vais pas faire genre car j’ai simplement appris pour la première fois tous les concepts et les personnalités dont on parle dans l’épisode. Hu hu hu. Mot-dièse béotien. Mais donc l’épisode disserte largement sur l’effet Matilda qui évoque la minimisation systématique et systémique des femmes dans l’univers de la recherche scientifique. Cet effet Matilda est en miroir (déformant) d’un effet Matthieu qui lui-même traite des méthodes et « systèmes » qui font qu’on ne prête qu’aux riches. J’ai bien aimé que ce soit une origine biblique, et donc de St Matthieu, avec le célèbre « car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a« .
Mais vraiment, je suis surtout content d’avoir découvert une des invitées qui était Élisabeth Bouchaud. Cette dernière a une palette de talents assez folle puisqu’elle est à la fois physicienne, actrice et dramaturge. Et elle a de quoi bien s’exprimer au sujet de l’effet Matilda, mais on apprend aussi sa contribution à sortir de l’oubli d’incroyables chercheuses et trouveuses qui ont été souvent dépecées par leurs collègues, confrères ou supérieurs hiérarchiques masculins. Pendant l’émission, elle m’a totalement bluffé et conquis avec le jeu en live d’une scène d’une pièce qu’elle a écrite, et dans laquelle elle joue le rôle de Lise Meitner.
Cette dernière a une histoire incroyable puisqu’elle est carrément à l’origine de la découverte de la fission nucléaire ! Alors qu’on balançait des neutrons en se disant que ça alourdirait des éléments (d’uranium), ils étaient plus légers !! Elle a conjecturé, avec l’aide de son neveu, Otto Frisch, qu’on avait de nouveaux noyaux qui avaient été créés par « division » de l’uranium et que cela libérait aussi une quantité dingue d’énergie au passage. Elle a collaboré surtout pendant trente ans avec Otto Hanh, mais elle a subi l’antisémitisme nazi et a dû fuir l’Allemagne. A cause de tout cela, et malgré ses contributions majeures dans ces découvertes, les scientifiques allemands (pas forcément nazis bien sûr) ont publié dans jamais la mentionner. C’est très intéressant aussi évidemment de prendre en considération toutes les autres nuances : misogynes, sexistes ou simple jalousie.
L’épisode parle aussi de Rosalind Franklin dont c’est encore plus fou puisqu’elle est maintenant bien identifiée comme la personne qui a véritablement découvert la forme en double hélice de l’ADN, ses recherches ayant été tout bonnement spoliées par Watson et Crick. La troisième personne souvent citée pour ce genre d’injustice de l’histoire des sciences est Marietta Blau. Elle a été clef dans l’étude des particules, et surtout leurs manifestations empiriques sous forme de traces photographiques.
Bon bah hop, rattrapez donc moi ça mes chéris et chéries ! ^^
C’était une grosse promesse cette nouvelle génération de Superman pour DC Comics. Mais bon, on nous vend quasiment toujours ce genre de chose hein… Après c’est tellement la cata les films de super-héros, mais c’est vrai que si je jette un coup d’œil dans le rétro côté DC c’est The Suicide Squad1, et côté Marvel c’est le troisième et ultime opus des Gardiens de la Galaxie. Et qu’ont-ils en commun ? Eh bien ce sont des films de James Gunn, le même gars à qui l’on doit ce retour de Clark Kent sur les écrans, et le début d’une nouvelle séries de films DC.
Et je vous le dis tout de go, c’est une très très bonne surprise !!!
Ce n’est pas le meilleur film de la Terre, mais c’est vraiment sympathique et agréable à regarder, et c’est surtout un film d’une facture tout à fait correcte. James Gunn a fait du James Gunn, ni plus, ni moins. Donc c’est bien fichu, léché, pas con, bien joué, et une attention particulière aux effets spéciaux, à un scénario avec un sous-texte pas complètement hollywoodien, et un bon mix de représentation (notamment homme-femme). Et c’est exactement ce que j’ai reconnu dans ce Superman.
Mais déjà, une bonne chose, le film dure un peu plus de deux heures (et je n’ai pas senti de longueurs), et ne s’appesantit pas sur une énième introduction de la vie de Superman. Donc pas de destruction de Kypton, de parents éplorés, de comète qui file vers la Terre avec un bébé Kal-El qui apprend des trucs en accéléré, et pas de découverte de l’adoption ou de sa jeunesse. Non, en trois phrases résumées et trois plans, on est avec Superman qui se prend une méga déculottée de Lex Luthor et se plante la tronche dans une épaisse couche de glace en Antarctique. Le film démarre en une minute, bravo !!
Et James Gunn en profite du coup pour donner quelques surprises dans ce qu’on pense une ellipse parce qu’on connaît tous l’histoire du kryptonien. Par exemple, on découvre les parents de Clark comme deux bons bouseux à l’accent à couper au couteau (et son père c’est JJ LaRoche2 !!) et pas du tout des gravures de mode peu crédibles, comme on nous vend parfois (la mère notamment est croquignolette). Et les parents biologiques, Jor-El et Lara, alors qu’on les voyait comme des pacifistes qui envoient leur fils sur Terre pour son bien et celui de ses habitants, bah en vrai dans un message complémentaire décrypté par Luthor, on découvre qu’ils sont des enflures qui conseillent à Kal-El de baiser à couilles rabattues pour asseoir une lignée, et surtout de dominer les terriens qui sont des faiblards.
On a aussi une bonne galerie de personnages, avec un chouette David Corenswet qui est mignon comme tout en Clark/Superman, mais aussi un très très bon méchant avec Nicholas Hoult en Luthor qui n’y va pas par quatre chemins, et qui est parfois carrément inquiétant. L’excellente Rachel Brosnahan, la merveilleuse Mrs Maisel, est une Lois crédible et plutôt charismatique. Le film se positionne aussi avec quelques side-kicks héroïques qui sont aussi suprenants et que sympas. On a notamment un Nathan Fillion très drôle en Green Lantern avec une coup de cheveux improbable, une surprenante Hawkgirl, assez bad-ass et qui ne fait pas de la figuration, et un Mister Terrific qui est le plus mis en avant (le comédien jouait Darwin dans un ancien X-Men) et qui est véritablement essentiel à l’intrigue.
Bien sûr, je n’oublie pas le chien de Superman, Krypto, qui n’est pas d’ailleurs son chien, mais il ne garde juste pour quelqu’un. Le chien est complètement dingue et fout un bordel sans nom avec ses super pouvoirs. Il est d’ailleurs une des facettes du comique du film, ce qui est assez nouveau à ce niveau de comédie dans un Superman selon moi (ou bien rappelle un peu celui de 78). Car c’est souvent très drôle, et très bien tourné en dérision à maints égards, ce qui contraste avec la vision « Snyder » toujours très « dark » et gothique, très porté sur le drame et la noirceur d’âme des personnages.
Il s’agit d’un savant dosage, et d’une alchimie qui a bien fonctionné pour moi. On a en plus une petite réflexion politique pas piquée des hannetons, avec un Lex Luthor qui clairement est un concentré du pire d’Elon Musk, tout simplement. Mais le plus important pour moi dans un film pareil, c’est tout de même la qualité des effets spéciaux. Et là, ouf, on y est. C’est très très beau et on ne se croit pas dans un jeu vidéo. Les scènes sont très propres, le chien qui est complètement en CGI est très bien rendu, et on a droit à des scènes d’action hyper haletantes et convaincantes, aussi bien pour la qualité des effets que pour la chorégraphie des combats.
Après l’histoire peut tenir sur un timbre-poste, je m’en fiche, mais elle tient la route, et on a un divertissement de qualité, formellement, esthétiquement, sur le fond, pas trop con et qui réconcilie avec la saga Superman. Comme je l’ai dit, le cahier des charges « James Gunn » est un brin trop visible et académique, mais c’est vraiment parce que je fais mon chieur. Pour une fois, je me dis « ah vivement le prochain ! ».

J’ai déjà conscience d’être une Bearbie qui se respecte, mais là ça y est, le monde a été révolutionné car une Barbie diabétique vient de sortir !!! C’est tout vrai, ce n’est pas de l’IA ou je ne sais quelle intox. La voici avec sa sémillante pompe à insuline, son charmant cathéter planté dans le bidou bien plat et son capteur de glycémie en cœur.

Je plaisante bien sûr, mais comme les diabétiques de type 1 le découvrent souvent à la petite enfance, et souffrent sans doute pendant un temps de ce curieux appareillage, c’est sans doute une évolution positive. Uniquement pour les petites filles qui s’habillent en rose évidemment. Restons sérieux. ^^
J’ai enfin une barbie à laquelle je peux m’identifier, vous savez quoi m’offrir hein ??
C’est la vie de Sookie dans le jardin, avec Arya toujours à quelques pas dans le viseur.
Et donc, elle fait toujours attention de jeter un coup d’œil vers la droite…

Ou vers la gauche !

Parce qu’on peut être certain que la frangine rouquine est dans les parages. Et parfois même pour un mauvais coup, ou pire elle essaie de jouer !!! Inconsciente !!

Clohars-Carnoët c’est une commune qui rassemble, comme souvent en Bretagne, une kyrielle de hameaux, mais là aussi un port et une station balnéaire qui sont deux anciennes communes indépendantes qui sont assez connues. Il s’agit du port de Doëlan et Le Pouldu, mais il y a aussi la grande forêt domaniale de Carnoët qui court aussi sur Quimperlé. Et évidemment il y a la Laïta, le fleuve côtier qui part de Quimperlé (à partir des rivières Isole et Ellé) et qui s’écoule dans l’océan Atlantique au niveau du Bas-Pouldu. En face, c’est Guidel qui est dans le Morbihan, puisque la Laïta marque également la séparation entre les deux départements.
Ces derniers jours, on a essaye de trouvé un peu de fraîcheur sous le couvert des arbres, et le long de la Laïta, mais il faut avouer que c’est resté bien trop chaud encore.



Mais les couchers de soleil étaient bien jolis, et à Doëlan l’heure dorée a fourni quelques clichés sympathiques.



Et puis du côté du Pouldu, les pompons étaient là, parfaitement desséchés par le soleil.



Avant-hier, c’était Moëlan et l’anse de Kerliguet, et c’était joli comme tout.


