Ah bah ouai. ^^

Ah bah ouai. ^^

En souvenir du COVID-19 dans nos belles années 2020 et 2021, et de nos piqûres et autres vaccinations, voilà une petite sélection de mèmes qui m’avaient bien fait riloler à l’époque.










Je suis content de retourner à Clohars-Carnoët pour ce week-end, je n’y étais pas retourné depuis les vacances et surtout le déménagement à Rennes. Et puis, la journée de télétravail avec cette vue là, c’est toujours appréciable.
Je vous avais montré un peu de mes images de parcours entre la maison et le boulot pendant mon mois entre Rennes et Nantes. Mais maintenant donc, c’est entre Rennes et Le Mans. Et donc entre les deux, je vois surtout Laval tous les matins et tous les soirs. Voilà ce que ça donne, quand je vais cahin-caha le matin vers Le Mans et que je regarde côté extérieur de la ville sur la belle Mayenne.

Et quand le soir, je repars vers Rennes, en regardant vers le château de Laval.

Quand j’étais nantais et que je travaillais à Nantes, j’avais la chance de faire 15 minutes de vélo, et mon truc c’était vraiment de jeter des coups d’œil à des croisements architecturaux qui me faisaient sourire.



Encore avant, je vous avais partagé aussi mes « Matoo trips » du matin ou du soir pour aller au boulot. Comme ci-dessous en 2011, entre Ménilmontant et La Défense.
Et en 2005, il y a 20 ans, j’avais déjà partagé cela, et c’était il y a deux mille ans en temps ressenti. J’étais célibataire, je vivais à Goncourt, je bossais à Suresnes… J’avais dû collecter des tas de mini clips avec un téléphone génial dont le clavier coulissait (Siemens SL65 qui était seulement en 2G évidemment) . Mais ça avait fait le job, et malgré les pixels, je suis content d’avoir ce souvenir et de revoir ce Paris de mes vertes années. ^^
J’ai souvent eu des demandes de cadeaux un peu spéciales pour Noël ou les anniversaires, mais avec chance j’ai eu des parents qui ne sont jamais trop posés de questions et sont restés parfaitement ouverts d’esprit. Par exemple, et parce que j’étais fan absolu de Nestor le Pingouin, j’avais demandé pour un anniversaire un baluchon. Oui c’est tout ce que je voulais : un BALUCHON !
Mon oncle m’avait donc coupé une branche de noisetier mais il l’avait gravé avec un couteau et avait fait de super arabesques, et même mis un M dessus. Et avec une serviette de table à carreaux orange, on m’avait conçu un petit baluchon avec plein de chocolats et de bonbons dedans. Eh bien, c’est jusqu’à maintenant le plus cadeau que j’ai eu de toute ma vie. ^^
J’aurais pu demander des barbies, mais j’ai toujours préféré les Big Jims. C’était les accessoires que j’adorais, et surtout j’avais un Big Jim à qui on pouvait faire changer le visage, il suffisait d’appuyer sur l’omoplate et hop le visage tournait et révélait une autre face qui était amovible (il y avait plein de visages disponibles en remplacement). Et son camion était super parce qu’on avait un treuil fonctionnel, et j’ai pu comme cela concevoir un ascenseur avec des boites de caprices des dieux, de la ficelle et des pailles en guise de poulies. C’était sans doute mon instinct naturel le plus viril de toute mon enfance. Déjà nerd !!
Mais quand j’ai voulu un balai, j’ai eu un balai génial avec des poils violets trop beaux. Et j’ai balayé, balayé, j’ai joué à la sorcière et c’était trop bien. J’ai aussi beaucoup couper les cheveux des mottes d’herbes dans le jardin. Je sortais avec une paire de ciseaux et une brosse, et j’étais coiffeur de jardin. Je disais Bonjour Monsieur ou Bonjour Madame aux mottes d’herbes, et je leur faisais des super coupes. En brosse, des mini-vagues, des carrés, je me coupais en quatre pour satisfaire ma clientèle horticole. Je n’ai jamais coûté très cher à mes parents en cadeaux, c’était vraiment mon atout N°1 en tant que rejeton. ^^
Alors quand en 2010, ma passion pour le balai a rencontré celle de Big Jim, j’ai investi dans un robot aspirateur, alors que ça démarrait tout juste. Je l’ai très peu utilisé en réalité car c’était un fonctionnement médiocre. Le truc ne ramassait rien, s’emmêlait dans à peu près tous les fils (électriques ou du tapis), n’arrêtait pas de se cogner contre les murs, restait coincé sous les meubles, et manquait sa station de base, tout en faisant un boucan de tous les diables. J’avais pourtant essayé d’en faire une jolie vidéo promotionnelle. Hu hu hu.
Mais j’ai changé d’avis, car j’ai enfin réinvesti dans un nouveau robot aspirateur d’aujourd’hui. Et on ne m’avait pas dit que ça marchait enfin ce truc !!! Il aspire, il lave hyper bien avec de l’eau chaude, il repère tous les trucs de la maison, il aspire tout, il passe le long des plinthes avec un bras amovible, il explique ce qu’il fait, c’est silencieux aussi. Il s’autonettoie, nous informe s’il voit un chat, peut nous envoyer des vidéos à distance de la maison. Bref, je suis conquis par ce nouveau compagnon, cadeau d’Ulysse pour Télémaque son fils.
On l’a appelé M-O.
Le 1er mars 2025, nous avons perdu l’immense Tim Kruger, et c’est une énorme perte pour le monde du porno gay, et globalement c’est la perte irrémédiable et inexorable d’une des plus belles bites de ce bas monde. Eh bien, oui je vous en parle sans ambages, car sur les sujets importants moi je n’hésite pas, je brise les tabous et j’assène les vérités qui transcendent les goûts et les couleurs !!!
Il est décédé à 44 ans, bien trop tôt donc, et j’ai beau plaisanter sur l’esthétique de son appendice érectile, il était très aimé parce qu’il était (également) très très joli garçon bien sûr, et un excellent professionnel du sexe filmé, mais aussi pour son grand sourire naturel et authentique, et une incroyable bienveillance qui se dégageait de lui. Malgré son côté dom-top allemand fort assumé, tout à fait bourrin teuton à tendance cuir, fisteur à ses heures perdues, uro du dimanche et fesseur patenté, il avait toujours un geste tendre envers sa victime consentante, un p’tit bisou, une p’tite caresse, et il finissait toujours en rigolant ou en souriant après l’apothéose.
Ce membre d’exception et ses deux compagnes de fortune formaient un ensemble d’une grande harmonie. C’était un truc lourd et pesant, la gravité lui donnant toute sa beauté naturelle aussi au repos, et pas non plus le braquemard ingérable qui nécessite de s’y prendre à plusieurs ou d’échafauder des stratagèmes complexes, mais tout de même avoir quelques connaissances en mécanique des fluides devait être utile. Non c’était le Nombre d’Or de la bite, oui oui le φ de la teube !!! Vitruve ne l’aurait pas renié, et Léonard l’aurait sans doute illustré en son temps le bougre.
Ce célèbre vit, dont la turgescence légendaire avait conquis le monde entier, était assez épais, mais point trop, mais quand même… Il était bien droit, mais une légère cambrure vers le haut lui conférait une énergie créatrice que sa vigueur naturelle venait encore souligner dans ses va-et-vient1 dynamiques au sein des orifices de ses généreux collaborateurs.
Tim a marqué plusieurs générations, et je pense qu’on gardera longtemps le souvenir ému de sa contribution aux Idées et aux performances exceptionnelles dont est capable le genre humain.

Je vous avais parlé de Léon lors d’un précédent article sur la transidentité car il était vraiment un militant qui me touchait énormément. J’avais adoré ses émissions sur sa chaîne Youtube dont je vous ai aussi parlé à ce moment là, car ses vidéos avec des parents de personnes trans sont des petits bijoux qu’il faut vraiment regarder en urgence si ce n’est pas déjà le cas.
J’étais un peu tristoune de constater dernièrement que ça faisait un an qu’il n’avait pas publié de nouvelles vidéos, et je craignais qu’on ne voit pas de seconde saison à la « Transmance » (une « bromance » entre adelphes ^^ ). Et là je viens de voir qu’il y a déjà 3 nouvelles émissions, youhouuuuuu. Je suis trop joisse.
Alors c’est marrant, et c’est une des grandes qualités de ces vidéos, car ce sont des épisodes avec des concerné⸱e⸱s et pour des concerné⸱e⸱s. Mais en réalité, ce sont aussi de magnifiques outils militants réalisés avec une authenticité frappante et émouvante, et je pense que ça peut toucher tous les allié⸱e⸱s et au-delà. Moi ça m’a plu à mort comme vous le devinez aisément. Car Léon est génial, il est doué, il s’exprime brillamment, il est didactique et utilise la transparence, la vérité et un exercice de raison à la portée de tous et toutes pour fluidifier et animer les témoignages d’autres personnes trans dans des situations parfois très différente de la sienne.
Celle ci-dessous à propos de l’orientation sexuelle des trans est excellente, car c’est clairement un des sujets d’interrogation, et aussi une des questions actuelles sur une certaine ségrégation entre LGB et T. Car l’identité de genre, l’expression de genre et l’orientation sexuelle sont trois choses différentes, hein ? Et donc on trouve des personnes trans qui sont hétéros, homos, bis ou ce qu’elles veulent, mais pas comme on le pense à l’évidence, et par défaut, hétéros. Et Léon est entouré de deux personnes géniales pour converser de ce sulfureux sujet, de parler cul avec une belle décontraction. J’ai découvert Claude-Emmanuelle qui m’a absolument conquis, et Lou Trotignon dont j’avais déjà parlé ajoute un grain de sel drôle, touchant et indispensable.
Sur la non binarité, la vidéo est ci-dessous est fabuleuse avec des témoignages super éclairants et des personnes d’une clairvoyance et humilité confondantes. J’ai adoré retrouver Sam dont je suis les recettes sur Insta, et dont j’ai parlé dans un cadre tout autre en 2022.
Et enfin, encore un sujet assez épineux dans ses échos médiatiques dont je pense qu’il est essentiel d’écouter les concerné⸱e⸱s : les athlètes trans. Léon reçoit trois athlètes qui témoignent sur les traitements iniques dont elles ont été victimes, mais on découvre en réalité des personnes qui sont avant tout des vaillants sportifs qui veulent simplement s’inscrire dans la compétition. Et il est très intéressant de questionner la manière dont le genre devrait absolument ou pas être le moyen de séparer les participants.
On ressort du visionnage de ces vidéos avec le sourire et pas mal d’espoir. Je sais que c’est la merde, et que les situations des personnes queer n’ira sans doute pas en s’améliorant, mais moi dans mon petit coin avec mon petit cœur, c’est juste un baume dont j’ai besoin.
J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre qui est à la fois un manuel pratique, en même temps qu’il raconte en filigrane une jolie histoire sur son auteur. Et tout cela est très fin et délicat dans ses anecdotes intimes, tout en étant très rationnel, raisonné et factuel dans ses explications, souvent même scientifiques. L’auteur, Mathieu Chaillot, est un journaliste gay assumé, et il part de son cas à lui, en essayant de trouver des explications à plein de choses, et en chemin il nous en dit beaucoup sur nos propres interrogations et délivre quelques pistes de réponses.
Les 4% en théorie sont bien entendu la proportion d’hommes gay dans la population globale. Et Mathias Chaillot se demande une question basique : mais pourquoi je suis homo ? Il se raconte un petit peu et c’est toujours très touchant et forcément ça amène à s’identifier à ses propres expériences en la matière, mais surtout cela débouche sur un vademecum hyper fouillé et documenté pour refaire un point sur le pourquoi. Les anciennes théories mais aussi les nouvelles, et sans aucun tabou, il donne ainsi des raisons très scientifiques, pratiques et parfois crédibles, sur des sujets dont on ne sait pas toujours qu’ils ont autant été travaillés par les sociologues.
J’ai vraiment pensé au guide pour les jeunes homos de Xavier et Charles dont j’ai parlé il y a donc plus de vingt ans, mais là c’est le guide d’aujourd’hui et avec une forme vraiment chouette et originale. Et je trouve que c’est la manière idéale, celle d’aujourd’hui, d’accompagner tout un chacun sur ces questionnements, et d’y répondre avec autant de sérieux mais aussi de décontraction et d’humour. Le livre est vraiment un bel antidote à l’homophobie, et un magnifique tribut au coming-out. Il couvre tous les sujets depuis le pourquoi, jusqu’à des problématiques de sexualité, de drague, de taf ou de gestion familiale.
J’ai appris beaucoup de choses, alors que je me considère un certain expert en la matière. Hu hu hu. Et encore une fois, c’était très plaisant de faire connaissance aussi de ce garçon qui a le courage et la générosité de se mettre ainsi en scène et parfois à nu (même si ça reste assez pudique malgré tout) pour mieux toucher ses lecteurs et j’imagine, surtout, les jeunes gays qui liront l’ouvrage.
Je sais que plus personne ne lit, mais j’ai l’intime conviction que le bouquin méritera de tomber dans les mains de quelques uns, car c’est une lecture édifiante et saine, et qui fera du bien.

C’est étrange ces associations d’idées, mais j’ai tout de suite pensé à lui, à S. C’était vraiment tout le personnage qui pouvait faire penser à ce mot en réalité, mais ça m’a vraiment sauté aux yeux quand nous étions à la pointe du Raz il y a quelques années. Je le cherchais du regard car je le voyais gambader dans les rochers en granit comme un cabri, mais il commençait déjà à m’inquiéter à aller très très vite et en grimpant complètement à côté du chemin balisé. Et l’ayant complètement perdu de vue, je lève les yeux, et hop il était 20 mètres au-dessous de nous, et il poursuivait son cheminement d’une manière un peu folle et éperdue.

On était au bout du bout de la pointe du Raz, et c’est considéré comme la partie un peu plus dangereuse et « pas facile » même si c’est franchement très accessible. Mais là-haut pas vraiment, c’est totalement hors des sentiers battus, on voit des rochers peu stables, et parfois je le voyais sauter dans le vide pour rejoindre une plateforme à l’équilibre précaire. Et il n’était pas spécialement équipé pour l’escalade ou la grimpe, c’était comme voir un citadin qui s’en allait se suicider du promontoire le plus haut qu’il pouvait trouver en allant le plus vite possible.
Tout au bout, on a une chouette vue sur l’île de Sein et le phare de la Vieille, et il était là plus loin que tout le monde puisque complètement en équilibre sur une demi-pompe, et avec une attitude très étrange. On aurait vraiment dit une de ces chèvres de montagne qui défie les hauteurs et ne connaît pas le vertige, qui réussit à poser un quart de sabot sur une crête pour aller choper un brin d’herbe appétissant.
Cette attitude était à l’image, je crois, de toute sa vie. En tout cas, rétrospectivement, ses gestes, ses actes, même dans un autre contexte, s’orientaient d’une manière similaire vers ce côté tête-brûlée, cette imprudence fougueuse, ce besoin d’être sur la brèche, de tout vivre intensément et passionnément. Et il n’est pas tombé de la pointe du Raz, donc c’est que ça doit aussi tout de même être une insouciance qui possède une certaine maîtrise, tempérance, et instinct de préservation de soi. Il vient de poster des photos des Hautes-Pyrénées qui me font dire que le chamois du granite là, c’était sans doute de la roupie de sansonnet à côté de ce qu’il a dû accomplir.
J’ai déjeuné au soleil le long de l’Huisne (un affluent de la Sarthe) au Parc du Gué de Maulny. C’est à 5 minutes à pied du boulot, et c’est une chouette petite découverte. ^^



Cela fait quelques mois que je suis avec assiduité les émissions en libre accès de Médiapart « À l’air libre », et c’est vraiment pour moi en effet une bouffée d’air frais ! Mathieu Magnaudeix est un excellent journaliste, et il se débrouille vraiment très bien pour animer ces émissions. Vous pouvez voir ça sur Youtube ou bien les écouter en podcast un peu partout.
Mais surtout c’est une démonstration de journalisme. Je ne parle même pas du fond, mais simplement de la démarche, des vraies enquêtes qui sont menées par des spécialistes, des arguments fondés et globalement du fait qu’on se sent respecté en tant que citoyen quand on y est confronté. Cela donne autant à réfléchir, qu’à sentir qu’on est juste en possession de toutes les informations, des faits et des diverses thèses, pour pouvoir y mener sa propre analyse, et simplement se sentir éclairé. Or on se sent tellement abasourdi par le manque de professionnalisme du journalisme actuel (même France Info rejoint les autres chaîne d’info en continue, c’est à pleurer), avec cet entretien toxique de la polarisation des avis et des opinions.
J’en ai vraiment ma claque de ces éditorialistes politiques qui ne sont là que pour faire du bruits et nous opposer les uns aux autres. C’est vraiment l’équivalent des fucking influenceurs en ligne dont l’objectif est de satisfaire aux algorithmes des plateformes, et ces dernières doivent nous attirer le plus de temps possible pour nous monétiser. Et donc il faut faire de la polémique, il faut continuer les micro-décharges de dopamine, il faut concevoir un FOMO1 le plus efficace possible, et ça a gagné absolument tous nos médias, on et off.
Après je sais aussi que Mediapart joue dans ma league, et que je promeus en même temps les plateformes que je viens de décrier. C’est bien l’incohérence et le paradoxe de tout cela… Et de le lire sur un blog aussi…
Mais je vous assure que ces contenus sont des pansements pour l’âme, des délices pour l’intellect, et un peu d’espoir pour demain.
Bon bah résultat, je me suis abonné à Médiapart. ^^