Iwak #7 – Étoile de mer

Tiens c’est marrant, j’ai justement écrit sur Finding Nemo dans le blog, et c’est le tout premier Pixar que j’ai évoqué en 2003. Depuis, il y en a eu une palanquée (j’ai aussi adoré les précédents d’ailleurs), et malheureusement le soufflé est retombé, car ces dernières années cette extraordinaire machine à créer du merveilleux avec des images de synthèse n’est plus que l’ombre d’elle-même.

J’avais adoré Peach qui était l’étoile de mer qui squattait le fameux aquarium du dentiste (où la petite patiente apparaît sur la musique de Psychose, interlude musical irrésistible made in Herrmann) où Nemo s’est retrouvé, mais a aussi trouvé refuge et des bons camarades d’infortune. Peach est collée sur la vitre avec son visage sur la face inférieure, et donc elle surveille tout ce qui se passe dans le cabinet, et elle est devenue experte orthodontiste qui est capable de détailler toutes les opérations d’extraction dentaire ou de pose de couronnes. C’est à mourir de rire (plutôt tragicomique bien sûr quant à la condition animale, même si là c’est largement mâtiné d’anthropomorphisme) d’avoir toute la communauté de l’aquarium dont l’évidente occupation quotidienne consiste à étudier les visites chez le dentiste.

Depuis il y a eu des tas de documentaires qui ont montré comme les étoiles de mer sont des carnassiers dingues qui sont hyper dangereux pour la poiscaille, et quand on lit que d’autres ont la capacité de dévaginer leur estomac directement sur leur proie pour opérer une digestion externe1, on se dit que ce serait joli une scène pareille dans un Pixar !!! On aurait eu une jolie fin pour Nemo victime de dévagination d’estomac !!! Merci Peach d’avoir incarné avec une telle composition une version bien plus rose et sympathique, genre totalement végane qui garde son estomac dedans. ^^

En relisant mon ancien article, je suis surtout tombé sur les commentaires. Des commentaires d’il y a 22 ans donc, à une époque encore balbutiante pour les blogs, c’était la seconde vague quoi. On a vraiment le classique des échanges de l’époque qui se transformait rapidement en forum circa 1998 ou page Reddit d’aujourd’hui. On a les gens qui parlent de Disney alors que c’est un Pixar, qui justement ne fait pas du Disney. M. qui sort la sulfateuse parce que c’était à peu près la seule manière qu’il avait de s’exprimer sur les Internets (il est très bon pour plein de choses, mais il n’a jamais su s’exprimer en ligne). Des gens très sérieux qui répondent, expliquent posément, et citent leurs sources. Et les très rassérénants qui détendent l’atmosphère en parlant baleine. Evidemment, un commentaire qui dit qu’il faut mieux se renseigner ou aller voir le film car j’ai utilisé le mauvais nom pour Marlin, mais une réponse d’un autre commentateur qui lui explique qu’elle se trompe. Et enfin évidemment, les recherches gougueules plusieurs années après, avec des gens qui demandent des sous-titres pensant être sur une page idoine (WTF).

Finalement, c’est encore exactement le type de réactions qu’on peut lire en-dessous de n’importe quel post Instagram avec un peu de traction. Je me désole à chaque fois que je lis les commentaires sous les super recettes véganes d’une instagrameuse. Elle se paye toujours les mêmes commentaires affligeants, les personnes qui critiquent de manière dégueulasse, les pisse-froids viandards, les connasses qui demandent des détails qui sont écrits, et des tas de remarques en réalité très déplacées mais qui semblent être courantes depuis toujours. Récemment le génial Mehdi qui fait des critiques de films absolument remarquables a dû réexpliquer qu’il allait bien voir les films dont il parlait. Il se paye aussi des commentaires parfois surréalistes, mais dans la droite lignée de ce qui se faisait déjà aux débuts des Internets. Mutatis mutandis. ^^

  1. Source : page Wikipédia sur les étoiles de mer. ↩︎

Iwak #6 – Percer

Je l’ai déjà expliqué en partie ici, je me suis fait percé l’oreille pour la première fois en 1996 à Newcastle alors que j’avais passé une année là-bas pour mes études. C’était juste une sorte de souvenir que j’avais envie d’incarner ainsi. J’allais très souvent au cinéma au Tyneside, et je prenais un café, avant ou après la séance, dans le petit salon de thé attenant. J’étais complètement dingue du serveur de l’endroit. Je n’osais vraiment rien lui dire, d’autant plus que je ne balbutiais que quelques phrases maladroites à l’époque. Mais j’étais très poli, et je souriais beaucoup, beaucoup trop. Il a toujours été très souriant et sympathique en retour.

Et un jour, j’ai pris mon courage à deux mains, c’était deux ou trois jours avant mon départ, et je lui ai demandé s’il s’était fait percer dans le coin, parce que j’aimais vraiment beaucoup son piercing en haut de l’oreille, dans le cartilage. Il m’avait filé un petit bout de papier avec l’adresse du perceur, j’ai toujours ce minuscule papelard dans ma mallette à souvenirs d’ailleurs. En sortant du café, je savais que c’était la dernière fois que je mettais les pieds ici, je me suis dit « Et merde, allons-y !! ». Et une heures plus tard, j’avais mon piercing. Je l’ai gardé une dizaine d’années, et puis c’était un peu gênant pour le boulot (ça ne le serait tellement plus aujourd’hui…), et j’ai finalement arrêté de le mettre. Il me manque beaucoup depuis.

Pour le piercing au téton, c’est un truc qui a commencé en 1999, j’avais envie d’un machin un peu audacieux et je trouvais que c’était joli. J’aimais bien le contraste entre ce signe totalement sulfureux et BDSM, et le fait que je suis un gentil garçon propret et parfaitement « vanille ». Lorsque M. a rompu en 2004, c’était une sorte de signe de rédemption et de réapparition de mon corps, et cela m’a régulièrement valu des anecdotes sympathiques.

Je n’en porte plus, et ça me manque beaucoup, comme si on m’avait pris mes tatouages. Mais c’est vrai que j’ai l’impression que ça reste valable pour des jeunes, et plus vraiment pour l’olibrius valétudinaire et cacochyme que je suis en train de patiemment devenir. Mais on verra, qui sait ! ^^

Bécherel et ses environs

Jolie promenade aujourd’hui pour profiter de cet agréable dimanche avec une amie venue nous rendre visite. On est donc allé à Bécherel qui est une sorte de Locronan (une de ces nombreuses villes bretonnes ayant été florissante à partir du 16ème siècle grâce au commerce du lin pour la fabrication de voiles de bateau) avec un beau centre-ville bien granitique et avec des bâtisses d’époque bien conservées.

La ville est aujourd’hui connue pour être une « cité du livre » et on y trouve en effet un nombre très impressionnant de librairies (pour moins de 700 habitants), et un marché de vente de bouquins d’occasion tous les dimanches (et c’était en effet une offre très fournie, variée et riche).

Il y a quelques efforts faits du côté culturel avec notamment une « Maison du livre » qui fait partie de Rennes Métropole et qui présente des expositions qui méritent le coup d’œil. Ma curiosité a été notamment piquée par Aliento, le souffle de la sagesse qui présente des exemples d’une démarche scientifique passionnante. Il s’agit de détecter des ESB ou (accrochez-vous) énoncés sapientiels brefs qui ont émergé du monde arabe par l’Al-Andalus, c’est à dire suite à l’installation pendant plusieurs siècles (entre 711 et 1492) des arabes en péninsule ibérique, et qui ont ensuite, par traduction, été apportés à nos propres corpus européens.

Les exemples sont assez saisissants et on reconnaît très bien certains aphorismes ou métaphores qui portent certaines valeurs morales. Ce courant de recherche scientifique utilise des outils très modernes de vectorisation de texte (proche de l’IA générative donc) pour rapprocher des fragments issus de sources très diverses et dans des langues distinctes. Il y a ainsi une traçabilité avérée de certains textes du célèbre (attention accrochez-vous encore) Mukhtār al-ḥikam wa-maḥāsin al-kalim vers l’espagnol, parfois le catalan, puis le latin, ou parfois le français ou l’anglais dans des stades plus ou moins avancés d’évolution.

Aliento veut dire : Analyse Linguistique, Interculturelle d’ÉNoncés sapientiels et Transmission Orient/Occident-Occident/Orient. Et il y a une base de données accessible à tous de ces courts extraits sapientiels. C’est absolument passionnant !! Et j’ai découvert tout ça à Bécherel dans le 35. Croyez-moi tout est possible en ce bas-monde. ^^

A côté du lavoir de Bécherel, il y avait cette anamorphose mignonne aussi tiens !

Et sinon, on est aussi allé jeter un œil au château de Montmuran où Bertrand du Guesclin s’est marié et qui appartenait à son épouse (et donc à lui après le mariage). Bon, c’était fermé, alors la visite sera pour une prochaine fois.

A Hédé-Bazouges, on a fait une petite pause pour voir les 11 écluses successives qui permettent aux péniches de descendre ou monter de 27 mètres de dénivelé. Le dispositif est assez impressionnant !

Iwak #5 – Cerf

De prime abord c’est banal un cerf, en tout cas des cervidés on en voit à peu près à tous les coins de rues (de campagne) qui ruminent à l’orée des bois. Alors ce sont des chevreuils la plupart du temps qu’on peut facilement repérer dans les bois, mais parfois on voit des bestioles un peu plus imposantes. En revanche, il existe des tas d’espèces différentes de cervidés dans le monde, et là ça m’intéressait de vous partager l’exitence des hydropotes.

Parce que d’abord, je suis pour l’édification des masses (laule), mais ensuite c’est quoi ce nom !!!? Un copain versé dans l’uro ? Eh non, c’est un tout piti cerf chinois : Hydropotes inermis. Il existe des tas de petits cervidés jusque la taille d’un lièvre comme le pudu. Là on est sur du 50 cm de haut, donc vraiment pas énorme, mais pas non plus minuscule.

Ce qui est étonnant chez l’hydropote (je ne me ferai jamais à ce nom vernaculaire) c’est qu’en absence de bois, il a développé des défenses rétractiles hallucinantes. Donc le copainaqueux (non c’est tout autant problématique…) possède des canines géantes en mode smilodon (les fameux tigres à dents de sabre) et qu’il présente en cas de danger pour en imposer dans son quartier. Je vous ai mis son squelette en haut là, et on croirait tout de même un truc de dinosaure non ? ^^

Evidemment on l’appelle aussi cerf-vampire, et là ok je comprends, on devrait sans doute instaurer plus largement cette appellation. Mais c’est fou car la première fois que j’ai vu la tête de ce petit cervidé, bah j’ai cru à un hoax et un truc fabriqué à la con. Je crois même avoir immédiatement pensé au chien alien de Spock, qui est sans doute un de mes trucs préférés dans le monde de la vie de l’Univers Connu.

Mais maintenant grâce à moi, vous saurez ce qu’est un hydropote, et vous brillerez en société (au moins) ! ^^

Iwak #4 – Trouble / Murky

J’étais hyper content de visiter les Everglades et tout ce coin de Floride, d’avoir l’opportunité de voir des dauphins, des lamantins, et sans aucun doute des tas d’alligators !! On n’a pas été déçu, car en effet ces adorables crocodiliens pullulent dans le parc et ses alentours. Et je les trouve adorable, jusqu’à une certaine distance, plus je m’en approche, et plus je suis flippé. Et dans les Everglades, mais puréééééée les machins sont à deux mètres de vous en train de rêvasser dans l’herbe.

Et le truc c’est qu’ils sont tapis dans des eaux bien troubles, saumâtres et boueuses, des poches d’eaux turbides et sombres, et on n’en voit que les yeux, le bout du rostre et parfois une peau rugueuse qui se confond avec les volutes de sédiments et autres composés alluvionnaires de cette rivière au millions de bras. On voit un joli paysage de nénufars et petites libellules et hop, un, deux, trois, mille alligators dans 15 mètres carrés !!!

Et là, j’avais pris la photo pour en témoigner, et c’est l’illustration de l’article. On prend le début du chemin de randonnée, c’est mignon comme tout, on passe notamment sur des passages suspendus au-dessus de la mangrove, ou parfois de terrains dont on discerne à peine la nature du sol, plus ou moins meuble. On reprend ensuite un chemin plus classique qui est bien balisé. Et puis, le sentier devient un peu plus étroit, et on se retrouve avec deux pièces d’eau et juste le chemin en mince isthme boueux de deux mètres.

La terre est noire, de ces endroits marécageux avec une eau presque stagnante, une chaleur de gueux, et un couvert végétal presque tropical. Mais voilà que sur ma droite, pour traverser ce sentier au bord de ces étendues aqueuses sombres comme mon âme, il y a cet alligator de 16 mètres de long (au moins, on ne voit pas ce qui est caché dans des eaux aussi troubles et vaseuses). Il est absolument perpendiculaire au tracé du sentier, et donc je dois marcher juste à côté de lui avec son immense gueule menaçante et ses 2455 dents acérées (au moins). Et on voit ses deux yeux bien ouverts qui vous regardent fixement en disant « allez, viens si tu l’oses petit pédé français de mes deux ». Oui car c’est un alligator géant et homophobe !!!

Bah moi, je dis non à l’homophobie, et donc je me suis arrêté d’un coup, et j’ai appelé mon chérichou qui était déjà devant : « Heu, je crois que je ne vais pas pouvoir traverser. » Il est revenu me voir, et puis bah après avoir échangé quelques mots, on a fait demi-tour. Ce qui est drôle, c’est qu’une jeune femme derrière moi a dit « Oooh me neither!! », et que ma frayeur a rendu plusieurs personnes pétochardes. ^^

Bon on a perdu 45 minutes en faisant un grand détour pour retrouver le sentier, mais ça valait parfaitement le coup !!! AUCUN REGRET !

Welcome à Le Mans

Bah voilà hein. C’est fait !! ^^

Je suis allé un midi faire un petit tour dans le centre pour profiter du soleil et du ciel bleu. La cathédrale Saint Julien est vraiment une petite merveille gothique comme j’aime !!

Mes collègues m’ont regardé d’un air très suspicieux quand j’ai loué leur cathédrale. Certains manceaux ne sont même jamais allés la visiter… Nan mais ça va pas la tête hein, surtout avec l’incroyable trésor à l’intérieur !!!! Mais j’ai gardé mon calme et j’ai dit « ah bon ? » de mon air le plus neutre et blasé possible. A l’intérieur, j’étais parfaitement consterné. ^^

Iwak #3 – Couronne

Clairement, tout cela a commencé1 avec Le Choc des Titans (1981), et un véritable émerveillement ayant découvert que Zeus avait arrangé les étoiles et nommé les constellations à partir des héros du film. Très tôt je savais reconnaître Cassiopée, la Grande et Petite Ourse, le Bouvier et quelques trucs, mais c’est assurément avec les Chevaliers du Zodiaque que la passion s’est véritablement ancrée. 88 constellations, 88 chevaliers, c’est tellement de la balle !!!

C’est encore aujourd’hui un truc que j’adore, sans doute autant que les couchers de soleil, mais j’ai évidemment moins l’occasion de le partager, et un ciel étoilé est déjà compliqué à photographier, mais je crois que la plupart trouverait un intérêt très limité à la répétition de l’exercice. Mais comme les positions des constellations sont différentes à chaque jour et chaque heure de la nuit, que la pollution lumineuse, les conditions atmosphériques peuvent tout altérer, en réalité aussi il n’y a pas deux nuits identiques.

J’aime en particulier les groupes d’étoiles qui forment vraiment un truc homogène en luminosité et dont le signe de ralliement est évident. Et ce sont vraiment ceux qui servent de repères quasi fixes dans cette toile mouvante, même si parfaitement prédictible. Celui que je repère tout le temps et qui m’a fasciné depuis toujours ce sont les amas des Pléiades. Dans la constellation du taureau, ce p’tit truc est mon clin d’œil d’automne et d’hiver car on ne le perçoit dans notre hémisphère qu’entre octobre et avril, le reste de l’année ce sont nos camarades du dessous qui en profitent. En plein hiver, dans une nuit glaciale et sèche, en pleine campagne, sans une loupiote, cet astérisme prend toute sa splendeur, alors qu’il reste très discret parce que pas forcément très lumineux. Mais la luminosité est très homogène et c’est tout resserré. Une fois que vous l’avez vu, vous ne pouvez plus l’oublier, il est d’une beauté frappante.

L’autre que j’aime beaucoup c’est la couronne boréale. Comme pour les Pléiades, j’avais remarqué ces constellations ou groupes d’étoiles très jeunes, et c’est longtemps après que j’ai regardé dans une carte stellaire pour savoir ce que c’était (merci le journal de Mickey pour la carte ^^ ). Donc moi, j’étais persuadé que j’avais découvert la constellation du Scorpion, parce que ce truc là ne pouvait être que la queue en boucle et venimeuse de la bestiole. Et donc j’ai pointé cela à pas mal de gens en toute certitude et décontraction (du haut de mes 12 ans vainqueur et omniscient évidemment).

Mais quand j’ai finalement appris que c’était la couronne boréale, j’ai trouvé que c’était un nom qui avait de la gueule pour une si belle chose nocturne. Elle n’est pas très loin du Bouvier, notamment en partant de l’étoile la plus brillante, Arcturus (oui le prince d’Euphor n’est pas loin…) et en portant son regard vers Hercule, on tombe facilement dessus.

  1. Ok j’en ai déjà vaguement parlé dans un Iwak, mais je vais aller ailleurs. ^^ ↩︎

Iwak #2 – Tisser

Souvent quand je commence à rédiger, je pars très vite sur le truc évident qui me vient à l’esprit. Mais comme je suis un mec un peu limité, et surtout que j’écris ce machin depuis plus de vingt ans, je tourne à vrai dire un peu en rond et je raconte à peu près toujours la même chose, mais un peu différemment. Parfois je ne le réalise que plusieurs années plus tard, en voyant que j’ai raconté n fois la même anecdote mais dans des contextes différents (pour le moment je ne me suis pas pris en flagrant délit de mythomanie, tout cela est fort cohérent). Il m’arrive aussi d’être très content d’un titre d’article, et puis de voir un petit « 2 » dans le slug1, et me dire meeeeerde j’y avais déjà pensé.

Donc là, j’ai d’abord pensé à Louise Bourgeois et ses araignées, mais je me suis moi-même mis la puce à l’oreille, et j’en avais carrément déjà parlé lors d’un Iwak précédent, et carrément sur le mot « Araignées ». Sur le coup, j’ai dû vraiment avoir exactement le même cheminement de pensées, et j’avais même en tête l’image d’illustration avec son araignée tokyoïte que j’avais vu recouverte de bouts de tricots fabuleux. Mais donc, pas de redite cette fois-ci.

Ce qui m’est tout de suite venu après ce sont les Moires, ces déesses grecques extraordinaires qui filent, tissent et coupent nos vies et destinées. Ce sont les Parques en latin, et on en retrouve des tas d’exemples très proches dans à peu près toutes les civilisations et systèmes de religion, ce que je trouve vraiment fort fascinant. Et puis en y regardant de plus près avec Clotho (Κλωθώ / Klôthố, « la Fileuse ») qui tisse le fil de la vie, Lachésis (Λάχεσις / Lákhesis, « la Répartitrice ») qui le déroule, et enfin Atropos (Ἄτροπος / Átropos, « l’Inflexible ») qui le coupe2, bah je me suis un peu planté en fait. Ce sont beaucoup plus des fileuses que des tisseuses… Mais comme j’avais déjà trop rédigé mon article, bah je continue sur ma lancée, et tant pis !!

Et puis avec les années et les relectures, les mouflettes d’Atropos est devenu un livre assez culte pour moi. Tandis que je me permets de vous exposer en figure de proue de cet article édifiant (au moins) mon propre labeur en la matière, ce qui se résume en un sublime bracelet brésilien un rien militant. ^^

Voilà, je crois qu’il vaut mieux que je m’arrête là, ce post est assez absurde comme cela.

  1. C’est la transformation automatique qui compose les mots de l’adresse web qui s’affiche tout là-haut, elle est basée sur la phrase du titre. ↩︎
  2. Quasi copié-collé de l’article de Wikiki. ↩︎