Le bois d’Amour et l’Aven

On est allé faire une petite promenade en fin de journée au bois d’Amour qui est un tout petit bout de forêt dans la ville de Pont-Aven. L’endroit est connu pour avoir inspiré des peintres comme Gauguin ou notamment Paul Sérusier. On connaît pour ce dernier son chef d’œuvre de 1888 Le Talisman qui est justement une peinture de l’Aven au bois d’Amour.

C’est mignon comme tout, même si vraiment un circuit minuscule un chouïa frustrant. Mais avec l’Automne, on a aussi toujours ces jolies couleurs…

Au bord de l’Aven, il y a aussi un ancien moulin avec quelques bâtisses d’époque très cool.

Et à quelques minutes de là, en s’arrêtant à côté d’un méandre de la rivière qui fait penser à un immense lac, on a tenté de se faire un coucher de soleil. Le truc s’est vite mué en nuages gris, mais ne boudons pas notre plaisir, c’était vraiment chouette comme tout.

La beauté de Kerroc’h

C’est vraiment un des plus beaux endroits de la côté morbihannaise près de chez nous. C’est une petite pointe juste en face de l’Île de Groix, et avec son calvaire, son petit menhir, ou son phare, c’est vraiment la chouette carte postale. ^^ Et au coucher de soleil, bah ça tape vraiment bien !!

Et avec Djizeusse, ça a toujours un petit côté spirituel que je trouve très touchant et profond. Surtout lorsque le soleil couché révèle une telle palette de couleurs !

Bon sinon, Arya va bien, mais elle se plaint de ne pas avoir assez d’attention. Voilà ce que ça donne, hu hu hu. ^^

Camaïeu d’automne

Je vous avais bien dit que j’irais faire un tour en forêt, et en effet les couleurs sont un peu dingues !!! Jaune, rouge, orange et toutes les nuances jusqu’aux feuilles mortes bien marronnasses. J’adore l’odeur de l’humus en formation, cela donne au sous-bois une curieuse odeur doucereuse qui sent la terre et les champignons. Tout ça c’est de la décomposition et de la pourriture bien sûr, mais c’est loin de puer la mort. ^^

Il se passe plein de trucs dans ces sols de forêt en automne avec une couche de plus en plus importante de feuilles mortes. Les bactéries dégradatrices de glucides décomposent les substances riches en glucides et les transforment en sucres (par exemple la cellulose, l’hémicellulose, les amidons). Les bactéries décompositrices de protéines et ammonifiantes dégradent les protéines en
acides aminés, en ammoniac et en ammonium. Les bactéries nitrifiantes oxydent l’ammonium en nitrite puis en nitrate. On parle alors d’un processus de nitrification. Les bactéries dénitrifiantes réduisent les oxydes d’azote en azote élémentaire dans un milieu anaérobie. Il s’agit alors d’un processus de dénitrification (du nitrate au nitrite, puis à l’oxyde nitreux et enfin à l’azote atmosphérique élémentaire). Les bactéries fixatrices d’azote fixent l’azote atmosphérique et le transforment en composés organiques. Les bactéries formatrices de méthane utilisent la formation de méthane comme source
d’énergie. Seule les archaebactéries (archées) disposent de cette capacité. Ces bactéries sont strictement anaérobies (par exemple dans les sols très compactés).

Après vous avez aussi des champignons bien sûr, mais aussi des vers, des acariens, des pseudoscorpions, des larves de diptères et coléoptères, bref tout ce petit monde qui se sert sur la bête, et qui contribuent à ce cycle de la nature.

J’avais adoré ce cours en sciences naturelles au collège qui avait consisté à analyser un bon sac de feuilles et d’humus d’une forêt. La prof était allée collecter tout ça le matin même (ça m’avait d’ailleurs épaté comme dévouement), et on avait passé deux heures avec des pinces et des petits outils, à analyser les bestioles, les feuilles, les strates d’humus, les niveaux et degrés de décomposition etc. On avait regardé plein de trucs au microscope, et on avait dessiné tous ces éléments dans le cadre du cours. On avait trouvé des centaines de bestioles différentes, et même deux pseudoscorpions dans la classe. C’est drôle mais je m’en rappelle comme si c’était hier, et j’avais été fasciné par ces fameuses bactéries minéralisatrices.

On a fini la journée par un petit coucher de soleil, bien moins flamboyant qu’hier car la lumière était très faiblarbe. Mais c’était tout de même bien joli. ^^

Vue groisillone

Il faisait absolument gris lorsque nous partîmes1 de Nantes, mais dès le golfe du Morbihan, la brume s’est dégagée et on a eu un très beau ciel bleu. La lumière d’automne était sublime, et j’ai hâte de découvrir la forêt avec ses feuilles colorées.

On a d’abord fait une balade au bord de mer pour reprendre un petit bol d’air océanique à Doëlan. Le soleil s’est vite couché, c’est la fin de l’année qui s’approche à grand pas. C’était un spectacle magnifique avec ce ciel sans nuage et des rayons bien dorés.

Avec comme toujours, l’Île de Groix qui n’est jamais loin, et qui se découpait parfaitement sur l’horizon, puisque nous n’en sommes qu’à quelques encâblures.

Et votre serviteur qui regarde ça avec un petit soupir de contentement. ^^

  1. Ouai, j’avais envie de vous sortir un passé simple, en mode nous « partîmes 500 ». ^^ ↩︎

Arbrachattes™ de la Toussaint

Mais c’est valable à peu près tous les jours hein ? ^^

Bon, après ce mois d’octobre intense en blogging, il ne faut pas relâcher les efforts. C’était encore une bonne moisson avec des tas de chouettes opportunités d’écrire des trucs plus moins originaux, et je me suis bien fait plaisir.

C’était cool aussi de pouvoir lire des textes de manière synchrone chez pas mal d’autres blogueuses et blogueurs, et donc ça fait bien plaisir. Et puis depuis quelques jours, on a même encore un blogueur de plus sur la planète !!!! YAY !!

Allez, départ pour la Bretagne demain pour dix jours. J’ai hâte de ne rien y faire, et de partager toute cette vacuité avec vous. ^^

Entrée en hibernation

Entre le changement d’heure cette nuit, le ciel couchant flamboyant qui annonce un automne bien assumé, et les chatounettes qui ne cherchent qu’à nous attirer à elles sur le canapé : je sens que la saison des raclettes commence avec celle d’une certaine hibernation, avachis avec couette et plaids et devant la télévision.

Le ciel de ce soir était vraiment dramatique avec une superbe palette de couleurs !

Et pour les chatounettes, vous voyez ce que je veux dire ?

Sans queue ni tête

Donc voilà un article fort inutile et divers, fait de miscellanées visuelles de ces derniers jours ! Donc ce week-end nous étions à Clohars, et samedi matin il faisait beau, avec une belle lumière d’automne sur le jardin que voilà en tête d’article.

Et lundi, de retour à Nantes, il a flotté toute la journée, mais juste au coucher du soleil l’horizon était dégagé tandis que la pluie continuait de tomber. C’était une ambiance de fin du monde très éloquente et dramatique !

Et ce soir, rien à voir mais Arya fait encore son numéro de je m’affale dans mon canapé les quatre fers en l’air ! Elle reste comme ça hyper longtemps, et a sincèrement l’air « bien », même quand elle contemple le plafond avec une drôle de mine. Mais à quoi pense t-elle ? ^^

La réponse était dans le flux

Je lisais ce matin un article de Sacrip’Anne dans mon lecteur de flux. Et j’ai ouvert la page pour y répondre, et puis comme ça arrive parfois, j’ai tourné mon commentaire 7 fois dans ma bouche, et j’ai renoncé. Trop de banalités ou de trucs qui pourraient apparaître comme des gentillesses polies un peu trop gnangnantes.

Mais ça m’a saoulé car j’aurais voulu dire tout de même quelque chose, parfois on voudrait juste que l’auteur sache « Yes gurl, I feel you« . Et puis comme par magie, trois clics plus loin, hop un article qui est la réponse qu’il me fallait.

Donc voilà. CQFD.

Merci les potoblogueurices de faire mon taf. ^^

Une journée sur l’Île de Nantes

Aujourd’hui, j’étais en réunion juste à côté de la maison, sur l’Île de Nantes, et c’était vachement agréable. J’aime beaucoup cet endroit avec le Parc des Chantiers et ses deux grues monumentales, les anneaux de Bouchain et Buren, ou bien la vue sur le quai de la Fosse (où un joli trois-mâts barque de 1948 qui s’appelle le Français de Saint Malo) et Notre-Dame-de-bon-Port. J’en ai profité pour faire quelques photos en y allant ce matin, et en rentrant en flânant gentiment jusqu’à mes pénates.