La Grisette et la Drag Queen

Rencontre improbable certes, mais qui m’a fait sourire quand j’ai vu où nous avions rendez-vous hier. Mais une occasion de voir la Grisette est forcément une bonne occasion, et quand en plus il y a un drag show dans l’équation, alors que demande le peuple !!!? ^^

Je remarque d’ailleurs qu’avec les années, la Grisette a enfin été à la fois nettoyée et est protégée, mais en plus elle est bien mise en valeur, même la nuit, et on ne retrouve plus les poubelles à ses pieds ou des buissons phtisiques. Je sais que c’est une œuvre tout à fait mineure, mais vous savez aussi si vous me suivez que je l’aime beaucoup beaucoup, autant dans sa représentation formelle que dans la mise en valeur d’un certain symbole.

Grisette (femme)
Le mot grisette désignait avec condescendance, du xviiie au xixe siècle, une jeune femme vivant en ville de faibles revenus, ouvrière de la confection, dentelière, employée de commerce, réputée sexuellement accessible.

Définition du mot Grisette sur Wikipédia

Mais donc à quelques mètres de là, on peut trouver un bar queer (We Are Brewers), qui brasse ses propres bières, et qui présentait un spectacle de Drag-Queens. L’hôtesse de cette soirée est Quetzal, et on a pu voir une des compétitrices de la S2 de Drag Race España : Jota Carajota.

Le Sphinx des Escaliers

J’ai profité de quelques jours à Paris pour passer voir ma môman, et donc voilà le petit Obi-Wan qui se montre sous son meilleur jour en m’observant stoïque depuis les escaliers. C’est le matou de l’hiver avec son poil et son embonpoint, et c’est un sacré phénomène !! Il est surtout d’une beauté à couper le souffle, et il en use pour rendre ma maman corvéable à tous ses désirs. ^^

Ah sinon, bah je suis passé par la Viosne en rentrant depuis la gare d’Osny. Bah oui hein.

Le Jardin des Plantes se réveille

En passant hier, par le Jardin des Plantes (c’est juste en face de la gare de Nantes, alors j’y passe vraiment plus de 15 fois par an), une éclaircie après la pluie a montré les premiers signes de printemps. Ou en tout cas, on sent que l’hiver voit sa fin (drôle d’hiver d’ailleurs) et que la végétation est en train de bien repartir et reverdir d’autant.

J’aime bien la vue sur cette pièce d’eau depuis ce petit promontoire qui est complètement entouré de végétations. Il y a deux semaines, on avait encore ce côté mort et dénudé, et là il y a un je ne sais quoi qui a changé. ^^

Le bon moment, le bon endroit

Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas fait un bon petit tour en vélo, et comme l’appartement faisait salle de répétition de théâtre cet après-midi, c’était l’occasion idéale. Je n’ai pas fait de nouvelles découvertes, j’avais plutôt envie de jeter un coup d’œil hivernal à des endroits connus.

J’ai commencé par remonter la Chézine jusque Saint-Herblain, et jusqu’à ce petit étang qui n’a pas de nom (il faudra que je le baptise !!), mais que j’aime bien. Les grands arbres qui l’entourent se reflètent toujours avec beaucoup de grâce et de distinction. ^^ Avec l’hiver, les arbres sont totalement dénudés, et ce n’est pas très vert, mais ça reste tout à fait à mon goût.

Après, je suis allé jeter mon dévolu sur le Jardin Extraordinaire dont je voulais voir si la cascade était toujours aussi impressionnante. Et oui, ça le fait encore, même si l’aspect luxuriant et tropical manque un peu en cette saison. Mais cette vue garde encore sa fibre king-kongesque très originale et qui marque tous les visiteurs.

Et puis classique, mais je voulais finir la journée là, à la pointe de l’Île de Nantes, car je sais qu’à cette période on a le coucher de soleil en plein la Loire, bien à l’ouest. Donc que ce soit sous la Grue Grise, ou derrière la Grue Jaune et le Carrousel des Machines, ou à travers les anneaux de Buren, on obtient des trucs pas mal du tout. ^^

Coucher de soleil depuis le Mémorial de l’abolition de l’esclavage

Les plaques sur le sol sont les noms des bateaux négriers partis de Nantes.

Avec 1 744 expéditions de traite, et plus de 500 000 esclaves déportés, le port de Nantes se place en première position des ports négriers français pour l’ensemble de la période concernée. […]

La ville de Nantes organisa à elle seule 1 744 expéditions soit 41,3 % du total français.

Page Wikipédia : Traite négrière à Nantes
(commerce et transport d’esclaves organisé depuis Nantes)