Vous connaissez sans doute l’ensemble des typologies de gay, en tout cas tel qu’elles se déclinent en gros clichés (qui ont comme tous les clichés : la vie dure). Une personne que je connais bien sur Twitter en a fait, à l’aide d’un générateur d’images à base d’intelligence artificielle, des sets LEGO imaginaires plus réalistes que natures.
Cela donne des boîtes très très drôles et sacrément bien foutues par rapport au style LEGO. Et évidemment la caricature est très marrante. ^^
Elles sont aux antipodes de la pièce, chacune à côté d’un radiateur à se regarder en *chiens de faïence* entre deux ronflements. C’est très très drôle. ^^
Nan mais ce chat est une pâte vraiment ! Adorable, super câlin et qui cherche les caresses et le contact, et il ronronne, il se pelotonne, et il gueule pour qu’on vienne le caresser encore plus. ^^
Cela faisait deux ans que je n’avais pas pris la Grisette en photo, alors j’ai profité de bruncher avec des amis dans le coin pour passer l’immortaliser une fois de plus (une onzième fois à priori sur ce modeste carnet). Elle est toujours aussi jolie mais moins fringante qu’il y a quelques temps, j’ai l’impression qu’elle aurait besoin d’un bon nettoyage en profondeur !!
L’article Wikipédia à propos des grisettes, et donc celle de 1830 sculptée là par Jean-Bernard Descomps en 1909, est assez étonnant et éloquent dans sa description sociale du « phénomène ».
Le mot grisette désignait avec condescendance, du xviiie au xixe siècle, une jeune femme vivant en ville de faibles revenus, ouvrière de la confection, dentelière, employée de commerce, réputée sexuellement accessible.
On voit et sent tout autant le caractère historique, voire traditionnel avec un peu de nostalgie qui transparaît chez les auteurs et chroniqueurs de l’époque, que l’aspect formellement dégueulasse, proprement misogyne et banalement classiste que revêt une telle considération de certaines jeunes femmes.
On a démarré la journée depuis le 15ème arrondissement, que je connais vraiment très très peu (Rive Gauche, pouaaaaaah), et en cheminant vers la Motte-Picquet, on est tombé sur le petit square Cambronne, et un groupe sculpté qui m’a tout de suite tapé dans l’œil.
Cette merveille est de Henri Amédée Fouques et date de 1887, il s’agit de « Drame au désert ». J’adore la tension terrible qui émane de la bestiole enragée et aux muscules tendus, prête à fondre sur le pauvre type à ses pieds. Cela donne une scène d’une rare véhémence et très impressionnante. J’ai vraiment été saisi.
Les tempêtes ont l’air d’être passées, mais c’est assez dingue ce qu’on se prend comme seaux d’eau depuis quelques jours. On a vraiment tous les temps en une heure, parfois il fait sombre comme au crépuscule et il flotte comme vache qui pisse, et puis hop un grand soleil et presque du ciel bleu.
Bon, on attend d’avoir de l’électricité pour essayer de passer notre semaine de congés en Bretagne, mais les nouvelles sur ce front ne sont pas très rassurantes. On devrait peut-être retrouver du jus lundi ou mardi. Je pense à tous les gens sur place qui sont dans le froid, sans chauffage ni eau chaude, depuis jeudi, c’est vraiment pas évident.
Et moi toujours au top sur l’organisation, car comme je pensais qu’on revenait à coup sûr et rapidement, j’ai laissé mon PC perso et ma liseuse là-bas. Et j’ai même eu l’audace de me faire livrer un colis avec des accessoires nécessaires à ma pompe à insuline (et dont j’ai besoin relativement urgemment). C’était pas la meilleure idée du siècle ça hein ???
Allez, tout va bien, c’est les vacances. J’ai au moins quelques jours pour souffler et essayer de le retrouver justement après les 3/4 jours où le COVID bat son plein et où on en chie le plus. Aujourd’hui, je me sens vraiment mieux, mais raplapla.
Nous sommes partis pour Clohars-Carnoët ce matin, on avait prévu du télétravail jeudi et vendredi, et on enchaîne sur une semaine de vacances. On est juste allé faire un petit tour dehors pour constater le vent qui se levait et l’océan qui gonflait doucement, mais dans une relative ambiance paisible et semi-azuréenne.
Mais là, ça y est , on est barricadé dans la maison, on entend les bourrasques s’intensifier, la pluie battre contre les volets. Et on verra où on en est demain matin.
Coucher de soleil ligérien où on voit bien l’effet des grandes marées, jusqu’à Nantes. Néanmoins, la photo avec les pavés, c’est plutôt l’effet des périodes de pluie prolongées qu’on vit en ce moment. ^^
Le temps était exécrable aujourd’hui, mais entre deux averses, par miracle, on a fait une super visite guidée de Clisson. C’était avec le boulot, et c’était un super moment où j’ai mieux pu comprendre en quoi on avait des ruines d’un château médiéval breton, et une architecture qui fleure bon l’Italie dans tout le reste de la ville.
Olivier de Clisson est un des deux personnages historiques importants nés dans la ville, avec aussi le futur duc de Bretagne François II, père d’Anne de Bretagne. Le château est bien en ruines, mais c’est une forteresse gigantesque encore super impressionnante. On est dans un étonnant bastion breton alors qu’on est tout de même sacrément éloigné du cœur de la Bretagne historique, mais force est de constater que l’empreinte y est forte, comme à Nantes.
La ville fut ravagée après les guerres de Vendée, et complètement reconstruite sous l’influence de François-Frédéric Lemot. Et ce dernier y a tout de suite vu un magnifique paysage italien, toscan et romain. Et donc il a tout fait pour faire de Clisson une ville « italienne ». Cela a tellement marché, que tout le monde s’y est mis, et que le style obligatoire actuel à Clisson contient plein de marques architecturales italiennes. Bon c’est vrai que les paysages et panoramas sont sympas.
Et une autre petite surprise : la vue sous les arches du viaduc routier qui surplombe la ville. ^^
Je passe devant ce bout du canal St Félix tous les matins et tous les soirs lorsque je suis en vélo. Selon mes horaires et ceux du soleil, et selon le temps qu’il fait, j’ai souvent droit à ce jolis reflets comme ce soir. Malgré un temps pourri avec de la flotte toute la journée, cette accalmie a au moins permis un cliché. ^^