Le ciel de la veille a fourni quelques jolis clichés et surtout quelles couleurs !!!
Et hier soir, on est sorti voir la dernière projection de l’été d’un show de « vidéo mapping » sur le Parlement de Bretagne. C’était très sympa, avec une musique très enlevé et des évocations très universelles et chatoyantes. Assez différent des spectacles quimpérois qui font la part belle à l’histoire locale et les fiertés bretonnantes.
Aujourd’hui, on a commencé à errer un peu pour repérer les environs, mais en réalité je viens seulement de m’occuper du dernier carton. On n’est pas trop mal installé (très bien même, en réalité), encore quelques ajustements et ça sera parfait.
Reprise du taf dans quelques heures. Mein gott. ^^
Quoi, moi j’aurais la goutte à l’imaginative avec mes titres de posts ??? Nooooon. ^^
Mais bon voilà quoi, encore un coucher de soleil à Kerabas qui valait son pesant de cacahouètes.
Et j’en profite pour vous conseiller cet épisode d’Avec philosophie sur le thème des pouvoirs du silence : Après 1945 : les silences du trauma.
C’est une émission passionnante qui investigue en effet le silence qui a entouré et entoure les familles qui ont été de près ou de loin impliquées dans la collaboration en France ou bien dans le parti Nazi en Allemagne. Là l’échange qui m’a frappé, c’était avec une traductrice allemande dont le grand-père était nazi et une autrice française dont le père était un collabo. Cette dernière explique qu’après un long travail et beaucoup de souffrance, elle a publié un ouvrage qui lui a permis aussi de pardonner à son père, et de retrouver un peu de « souffle » (cette écrivaine est la sœur d’Anne Sylvestre). La traductrice allemande est clairement choquée car elle continue à vivre avec une immense culpabilité, et comme un devoir de mémoire et elle explique qu’on ne « peut pas pardonner une chose pareille », on doit vivre avec une infinie tristesse toute sa vie en somme.
J’ai adoré ce contraste très France/Allemagne selon moi, avec une française qui a besoin de « passer à autre chose » et de renouer avec « son papa », même si elle ne nie pas les horreurs de son passé. Et cette femme franco-allemande qui continue à se flageller comme Sisyphe pour un truc dont finalement elle n’est pas responsable, mais dont elle se sent comme dépositaire pour une essentielle mémoire à transmettre, quitte à en souffrir toute son existence. Evidemment les deux n’ont ni tort ni raison, et c’est très intéressant de les écouter ainsi.
Chouette promenade avec un énorme zef et un temps changeant mais tirant sur le beau. C’est bien, ça m’a aidé à ne penser à rien d’autre qu’à aligner un pas devant l’autre, le nez au vent, les yeux dans le bleu de l’océan.
C’est la vie de Sookie dans le jardin, avec Arya toujours à quelques pas dans le viseur.
Et donc, elle fait toujours attention de jeter un coup d’œil vers la droite…
Ou vers la gauche !
Parce qu’on peut être certain que la frangine rouquine est dans les parages. Et parfois même pour un mauvais coup, ou pire elle essaie de jouer !!! Inconsciente !!
Clohars-Carnoët c’est une commune qui rassemble, comme souvent en Bretagne, une kyrielle de hameaux, mais là aussi un port et une station balnéaire qui sont deux anciennes communes indépendantes qui sont assez connues. Il s’agit du port de Doëlan et Le Pouldu, mais il y a aussi la grande forêt domaniale de Carnoët qui court aussi sur Quimperlé. Et évidemment il y a la Laïta, le fleuve côtier qui part de Quimperlé (à partir des rivières Isole et Ellé) et qui s’écoule dans l’océan Atlantique au niveau du Bas-Pouldu. En face, c’est Guidel qui est dans le Morbihan, puisque la Laïta marque également la séparation entre les deux départements.
Ces derniers jours, on a essaye de trouvé un peu de fraîcheur sous le couvert des arbres, et le long de la Laïta, mais il faut avouer que c’est resté bien trop chaud encore.
Mais les couchers de soleil étaient bien jolis, et à Doëlan l’heure dorée a fourni quelques clichés sympathiques.
Et puis du côté du Pouldu, les pompons étaient là, parfaitement desséchés par le soleil.
Avant-hier, c’était Moëlan et l’anse de Kerliguet, et c’était joli comme tout.
Et zou, de retour en Bretagne, avec un passage éclair à Rennes pour visiter un appartement…
Le parlement de Bretagne à Rennes
Après bien des péripéties de trains (c’est vraiment pas le bon moment pour prendre le train…), je suis arrivé à bon port. Il fait une chaleur de gueux en Bretagne également, c’est impensable avec si peu de vent et une ambiance parfaitement méridionale. Un peu dingue.
Mais le coucher de soleil à Kerabas valait le coup d’œil ce soir.
Si l’histoire de l’informatique vous intéresse un chouïa, ou même par pure curiosité intellectuelle, je vous conseille ardemment une série d’articles que le blogueur tech Korben propose tout l’été. Cette série dénommée « Hackers » raconte par anecdotes fascinantes, et dignes des meilleurs thrillers ou docu-fictions, la petite histoire de l’informatique à travers ses pirates de l’espace : les hackers !
Vous aurez sans doute entendu parler de tout ou partie de ces personnalités d’exception qui ont parfois infléchi le cours du développement de l’informatique par leurs malversations ou simple hobby qui tourne mal. Vraiment c’est à ne pas rater !!!
Mon père ayant subi une intervention chirurgicale en fin de semaine dernière, je suis allé lui rendre visite ce week-end, chez lui à Rochefort, pour prendre de ses nouvelles. Ma môman avait aussi fait le déplacement, et ils vont ensuite passer quelques jours à Clohars où nous allons les rejoindre en fin de semaine.
La Charente est très large à cet endroit, on n’est pas si loin de l’embouchure. Et on voit que c’est très alluvionnaire avec une teinte opaline qui ne donne pas envie d’y plonger un orteil. On voyait des vaches qui paissaient sur l’autre rive, et mon père me disait qu’on y secourrait de temps en temps des ruminantes imprudentes qui s’envasent et sont en risque de noyade le long de berges très meubles. Les bords de la Charente sont très beaux et donnent bien envie de s’y promener.
J’aime bien Rochefort qui fait partie de ces curieuses villes qui ont été construites ex nihilo par décision politique, là au 17ème pour construire une marine digne de ce nom à la France. Et donc on a un centre ville très beau et homogène, avec plein de petits bâtiments en pierre blanche et dans un entrelacs de rues toutes à angle droit (plan à la française), et il reste quelques éléments sympathiques de l’arsenal, des constructions navales ou de la célèbre Corderie Royale.
L’évocation de Jacques Demi Demy n’est jamais bien loin dans cette bourgade. ^^
J’ai pu aussi constater que les rénovations de la maison de Pierre Loti ont été magnifiquement menées et achevées. Il faut qu’on revienne juste pour visiter ça, maintenant que le musée est rouvert (après 13 ans de travaux), et ça fait très très envie !!
J’ai encore joué avec mon smartphone pour réussir à nous prendre en photo tous les trois sans aide, et ça fonctionne vraiment bien. Mon père s’est prêté à une expérience de dédoublement (je vous avais déjà montré quelques tests ici) pour bien comprendre la mécanique. ^^