Mathieu Burgalassi

Après avoir partagé une connerie, je me suis dit qu’il fallait aussi que je partage un truc chouette et sérieux. ^^ Et Mathieu (quel beau prénom ^^ ) c’est carrément dans cette catégorie. Car en plus d’être très joli, il est redoutablement doué, opiniâtre et sagace. Sur son compte Insta notamment, il a publié de nombreuses vidéos, et il est intervenu aussi dans un certain nombre de médias, en lien avec ses activités d’auteur et d’anthropologue, dans lesquelles il évoque et développe des sujets en rapport avec la politique.

C’était souvent clairement en lutte contre la haine, et principalement des mouvances d’extrême droite, mais plus récemment il essaie plutôt de varier ses messages en utilisant des exemples tirés de la culture pop(ulaire) tout en continuant dans les mêmes ressorts et gimmicks. Cela reste intelligent, argumenté, structuré et éclairant.

Comme beaucoup de personnes que je suis, il se prend des seaux de merde dans la tronche à chaque vidéo, et cela va loin en termes de haine justement et d’un déferlement de violence ou harcèlement qui dépasse l’entendement. Cela explique aussi son revirement vers des sujets plus pop tout en continuant à être aussi pertinent sur les liens et métaphores politiques ou idéologiques.

En tout cas moi, il me fait un bien fou. C’est un peu mon philosophe des Lumières dans ce siècle obscurantiste et crépusculaire. ^^

Le compte Insta de Mathieu Burgalassi.

Calembredaines angloises

J’aime tellement les jeux de mots, et les plus pourris sont les meilleurs, mais là en plus il y a ces images « stock » qui sont utilisées en mode « roman photo » et qui ajoutent encore aux hilares phylactères.

Le compte Insta PunHub me fournit régulièrement ce qu’il faut de ce genre d’humour irrésistible (pour moi), je vous le conseille ardemment.

Tout le monde ASCII (en hiver et tout)

Voilà le genre de truc qui me ravit. Huhuhu. Je ne sais pas comment j’ai pu rater ce truc, mais dès 1997 un sympathique geek a recréé « image par image » le film Star Wars (La Guerre des Étoiles donc, celui de 1977) en lettres et symboles (qui correspondent à la norme ASCII, la plus classique, ancienne et répandue depuis les débuts de l’informatique) d’un simple clavier d’ordinateur.

Et donc ça consiste VRAIMENT à refaire chaque image avec uniquement ce jeu de caractères, et à avoir tout le film animé de cette manière. C’est tellement inutile que c’en est d’une beauté et ingéniosité indispensable à l’humanité. Et moi je trouve que ça se regarde plutôt bien !!! ^^

J’ai trouvé ça via un article en ligne de The Verge qui évoque un projet similaire : ASCII Theater. Il vise à également diffuser des films avec un formalisme proche, même si on peut remarquer l’extraordinaire évolution en qualité et en rendu.

Evidemment tout cela est fort illégal, mais je n’arrive pas à savoir en quoi cela fait du mal ou pourrait s’apparenter à du piratage dans les faits…

Vive les geeks !!!

Complexité comparée des conjugaisons

Quand un mathématicien approche la complexité des systèmes de conjugaison de plein de langues, ça donne David Madore qui, comme à son habitude, triture le truc et en sort des tas de choses passionnantes que j’ignorais sur les langues. Enfin si, on savait déjà que le français est horriblement difficile parce qu’on peut savoir le parler sans du tout savoir l’écrire correctement. ^^

Le petit livre rouge

A l’été 2020, l’ami F. avait passé un peu de temps avec nous en Bretagne, et il promenait avec lui un curieux petit carnet rouge. Il nous l’a montré plus en détail, et il s’agissait d’un journal de bord et intime de son grand-père qui racontait jour après jour son expérience en Allemagne dans le cadre du STO. F. commençait déjà à décrypter la petite écriture manuscrite de son aïeul pour la retranscrire dans un document informatique. Et voilà qu’il a lancé un passionnant blog qui va publier tous les jours les textes qui correspondent au même jour à 80 ans près.

Samedi 1er janvier 1944, mon grand-père commence son STO dans le 3ème Reich. Il durera jusqu’à la fin de la guerre.
À son départ en 2009, il me laisse un petit livre rouge où chaque jour, il a gravé ses souvenirs d’une écriture minuscule.

Le petit livre rouge

Une forme de certitude

Je crois que c’est là, encore, que tu parles du manque des 25 et 26 novembre, un manque qui, dis-tu, n’est pas une forme d’amour, mais le simple signe d’une habitude.

J’ai beau attendre une forme de certitude, de celles qui font avancer, de celles qui font regarder demain comme si demain était déjà là, j’ai beau attendre ça, je me satisfais de nous, puisque nous sommes là, bien là. Là et donc dans une autre forme de certitude : je n’attends rien du peu – du pas assez – que tu me donnes.

Je ne sais pas en quoi ce que nous sommes va se transformer, on peut simplement deviner quand, sans savoir exactement quand : ton départ, puisqu’il adviendra, un jour, pour un autre peut-être ou pour un ailleurs sûrement. Je me résous donc à ce que tu sois là sans y être vraiment, cela donne une chance à d’autres possibles pour moi, pas forcément plus réalistes, pas forcément mieux que nous. Nullement je les cherche ; je les laisse advenir. Et toi, les cherches-tu encore ?

Journal d’Arnaud Rodriguez du Mercredi 6 décembre 2023.

Répétition historique

J’ai beaucoup souri à ce pouet1 aujourd’hui :

Those who do not learn from history are doomed to repeat it. Those who do learn from history are doomed to watch it repeated by those who didn’t.

Eric A. Meyer

C’est tellement plus juste que cet adage qui dit que l’histoire est cyclique et qu’on devrait en apprendre des leçons pour ne pas refaire les mêmes erreurs. ^^

  1. C’est comme cela qu’on appelle en français les « toots » soit les tweets du réseau social décentralisé et fédéré Mastodon. ↩︎