J’ai profité de quelques heures de beau temps aujourd’hui pour aller me promener à vélo. Je n’avais pas fait ça depuis des mois, et ça m’a fait beaucoup de bien. J’ai fait un truc classique maintenant en allant vers Saint-Sébastien-sur-Loire et puis Basse-Goulaine un peu plus loin. Le trajet est super joli, et au bout il y a cet étang de la Croix-Rouge dont j’ai déjà parlé, et aussi un bras de la Loire avec des carrelets.
Et moi évidemment quand on me vend des reflets sur une étendue d’eau avec ciel bleu et nuages blancs, je ne résiste pas.
Et en rentrant par l’Île de Nantes, il y avait le Grand Éléphant de sortie. Avec le soleil qui déclinait, et un contre-jour dont je me demandais si ça rendrait bien ou pas, cela donne des clichés dont j’étais assez content. Je commence à avoir une sacrée collection de photos de cet éléphant !!!
Il n’y a rien de plus rugueux et assez désagréable que la langue d’un chat qui passe sur la peau. Hiiiiiiii. C’est râpeux à mort, avec tous ces petits picots qui cherchent à s’accrocher, et ce n’est pas du tout sympa comme sensation.
De temps en temps, c’est j’imagine quand les chats nous voient nous-mêmes comme de gros chats à qui on fait la toilette par sentiment de meute. Et assez souvent, c’est dans le prolongement des actions de leur propre toilette, qui, lorsque comme moi vous êtes un arbrachattes™, se passent souvent sur nos petit corps soumis, que l’on passe du poil à un bras ou une main. Et alors c’est comme une brosse à poil dur qui passe et repasse, et qui pourrait certes détacher n’importe quoi !! Je comprends l’efficacité du procédé et le fait que leur pelage soit toujours impeccable et sente si bon. ^^
Avec Sookie c’est toujours le truc par erreur, et elle se met à passer de sa patte à ma main. Mais Arya elle, elle vise parfois vraiment et elle décide de faire notre toilette. Je les arrête au bout de 5 secondes, en mode « merci, non merci, je douille déjà » et c’est marrant de voir, qu’évidemment, elle ne captent rien et me lancent des regards interdits.
Vous allez me trouver monomaniaque et beaucoup trop japamaniaque que ce que je suis en réalité, mais moi on me dit « chaînes » et je pense : NEBULA CHAAAAIIIIIINS !!!! Bah oui voilà, c’est comme ça, et pas autrement. Si vous êtes nés dans le milieu des années 70 jusqu’au milieu des années 80, il est certain que les chevaliers du Zodiaque1 n’ait pu vous laisser indifférents.
Dans ces fameux chevaliers, il y avait les mecs classiques et fiers représentants de la masculinité toxique de nos contemporains, mais nous sommes dans les animés, et leur spécialité c’est tout de même de jouer énormément dans le spectre de représentation du genre, et notamment pour essayer de toucher toutes les cibles de consommateur de mangas (des filles aux garçons, en passant par des styles très spécifiques comme les Yaoi qui sont des mangas homo-érotiques à destination des femmes).
Mais avec Shun, c’était vraiment très fort car le mec avait une voix féminine, une armure rose, des cheveux longs (verts) et deux longues chaînes, puisque son armure est celle de la nébuleuse d’Andromède. Les chaînes rappellent la manière dont Andromède fut attachée sur un rocher pour y être offerte en sacrifice. Mais les chaînes sont aussi évidemment un symbole peu discret du BDSM, et Shun est l’archétype du minet soumis qui souffrent en gémissant pendant toutes les aventures. Et il y a aussi ce truc terriblement incestueux avec son frère Ikki qui se poursuit pendant toute la série. On est vraiment dans les sous-textes nippons des plus tordus et hallucinants pour des animés pour enfants, auxquels nous étions biberonnés chez Dorothée (parce que ça ne coûtait pas très cher ^^ ).
Je passe la scène où Shun se met nu pour réchauffer de son cosmos le corps glacé de Hyôga dans le temple du Verseau. Bah oui hein, c’est logique. Et le summum, c’est le combat des folles perdues et hurlantes, alors que Shun rencontre un chevalier encore plus DEF2 que lui !! Il s’agit bien sûr du Chevalier des Poissons, le chevalier à la rose !!!
Mais ce qui est drôle c’est que d’un autre côté, Shun a une armure de dingue, et peut se montrer à plusieurs reprises super bad-ass. Dans les cours de récré, clairement les petits pédés en devenir étaient secrètement fan de ce Saint-Sébastien de l’extrême-orient, tandis que même les écoliers les plus virilistes louchaient clairement sur cette chaîne qui était un attribut sacrément enviable. Et aujourd’hui, Shun fait l’objet d’un culte particulier, alors que l’on assume beaucoup plus son caractère féminin (et quelle hérésie que cette version moderne des chevaliers où ils ont carrément fait de Shun une femme !!!) en embrassant sa fragilité, mais aussi toutes ses qualités humaines et de combattant, et la fragilité n’étant en réalité bien sûr pas du tout un défaut.
En tout cas aujourd’hui, si je devais choisir mais bien sûr que je veux avoir l’armure d’Andromède et ses chaînes géniaaaaaales !!!! ^^
Je vous conseille cet ancien article avec des pastiches et vidéo de doublage humoristique de l’animé. C’est vieux mais c’est très bon. ^^ ↩︎
DEF = expression ultra-locale parmi mon cercle amical et signifiant Désir d’Être Femme. Hu hu hu. ↩︎
Il y a dix ans, un film de Dreamworks avait eu son petit succès (trop petit à mon goût) en mettant au goût du jour des légendes populaires occidentales (mais surtout américaines) dans un film d’animation très bien fichu. Il s’agissait des « 5 Légendes » (Rise of the Guardians, bien meilleur titre au regard de l’histoire mais bon…) qui figuraient en héros : le Père-Noël, le lièvre de Pâques, le marchand de sable, la fée des dents (la Tooth Fairy même si une Petite Souris est présentée comme la filiale française, hu hu hu) et Jack Frost. Ce dernier est vraiment un truc purement nord-américain que je ne connaissais pas du tout à l’époque, et le film est plutôt centré sur lui avec une histoire très touchante. Et le héros est carrément sympa et cool, avec sa propension à diffuser du givre partout où il passe. J’avais bien aimé voir l’action de Jack Frost dans la manière dont le givre se pose et se diffuse sur une vitre glacée en formant ces jolis dessins en forme de fractales (et je comprends bien comment on peut raconter à des enfants que c’est Jack Frost qui fait ça ^^ ).
Le méchant est le Boogeyman ou le Croque-Mitaine, et il est bien flippant !! Le film raconte comment le méchant tente de faire main basse sur les sentiments de peur des enfants, ce qui déstabilise les gardiens qui se rassemblent pour lutter contre. J’avais adoré l’action très soutenue et l’humour vraiment efficace pendant tout le film. Et en plus, l’animation était de très haut niveau. On avait vraiment un truc qui rivalisait pour moi avec un bon Pixar. Et c’était super original d’avoir pioché ainsi dans des mythes populaires qui ne sont pas vraiment portés par des inventions littéraires anciennes, des mythes antiques, des traditions religieuses ou des super-héros plus contemporains.
Le plus drôle était ce Père-Noël aka1 Santa Claus chez les amerloques qui est sans nul doute un Polar Bear2 assumé, avec ses gros bras tatoué, sa bague de pouce et sa grosse beu-bar blanche. Il est sexy à mort, et n’hésite pas à embrasser sur la bouche à la russe, et on ne voit pas une Mère-Noël à l’horizon, c’était assez gonflé de produire un personnage aussi crypto dans un film d’animation, mais Disney a fait bien pire dans ses classiques (Scar, Hadès, Jafar et consorts) même si ce sont presque toujours des méchants.
Tiens ça me donne envie de le revoir !!
aka pour « also known as » : également connu par le nom de, qu’on pourrait traduire par l’expression « alias ». ↩︎
Dans la communauté gay des bears, des ours donc, il existe des sous-catégories dont les Polar Bear un peu plus âgés et « blanchis » par les années. ↩︎
J’ai déjà plusieurs fois évoqué ma passion pour l’univers de Naruto, et j’avais beaucoup aimé le personnage de Chôji Akimichi. Il avait un petit côté Obélix qui n’aimait pas qu’on lui rappelle qu’il n’était pas mince, mais c’est un des personnages les plus gentils, loyaux et puissants de Konoha (le nom du village des ninjas dans lequel Naruto évolue). J’adore le trio qu’il forme avec Shikamaru du clan Nara et Ino du clan Yamanaka. Comme leurs parents, ils forment un trio de ninjas complémentaires et très potes, le trio Ino – Shika – Chô.
Mais dans la génération suivante, celle du fils de Naruto : Boruto, que je suis en ce moment, Chôji, Ino et Shikamaru ont aussi des enfants qui se retrouvent en trio. Il s’agit de Chôchô, Inojin et Shikadai. Je suis ultra fan de Chôchô depuis le début, c’est une fille assez grosse selon les standards et très boulotte, qui est autant passionnée de nourriture que son père. Ils se font d’ailleurs régulièrement des concours de bouffe chez Ichiraku (les meilleurs ramens de Konoha).
Chôchô n’est absolument pas complexée, elle est au contraire assez fière d’elle et très à l’aise dans ses baskets. On a une héroïne absolument géniale qui n’est ni un faire-valoir ou un objet de moquerie. C’est vraiment très cool.
Inoji n’a pas été très cool avec elle au début, et il lui faisait vraiment des remarques pourries et l’appelait même « boudin ». Et puis, il a compris qu’il était indélicat et dans l’erreur, et par la suite il l’a surnomme toujours « la dodue » mais affectueusement ou narquoisement. J’ai trouvé marrant cette traduction d’un mot un peu désuet, mais tout autant celle qui consiste à traduire plump par dodu alors que c’est plutôt un bon équivalent.
Chôchô est une kunoichi (autre nom pour « ninja » pour une femme) très douée et fortiche qui utilise les mêmes sorts et attributs que son père et son clan. Elle devient de plus en plus intéressante même si c’est un personnage secondaire, et c’est une bonne chose. ^^
Ça c’est mon vélo, il est beau hein ? Il m’a coûté un rein, mais il est trop cool, il est électrique, tout automatique (pas de vitesse mécanique ou électrique), avec une courroie en carbone, une sonnette qui fait un ding des plus distingué, une magnifique couleur verte, des poignées en cuir et une selle marron qui ne fait pas mal au cul. ^^
J’adore mon vélo, j’essaie de l’utiliser le plus possible, notamment pour aller au boulot, ou pour me promener le week-end. Hu hu hu.
C’est marrant j’ai des tas de photos de mon grand-père paternel avec un vélo, je crois qu’il l’aimait aussi beaucoup, comme sur cette photo de 1941.
J’ai toujours tripé sur notre vision judéo-chrétienne ultra flippante des démons, et du Démon suprême bien sûr, celui qui Porte la Lumière, en comparaison à celle des japonais, notamment les yōkai, totalement intégrés à leur folklore. On y trouve autant de trucs malfaisants que d’esprits assez bénéfiques, comme les petits kodama adorables de Princesse Mononoke, ou le terrifiant Kyûbi de Naruto : le renard à neuf queues.
J’avais beaucoup aimé aussi la notion de « daemon » dans le film adapté des romans À la croisée des mondes, avec des animaux qui incarnaient l’âme des humains et qui vivaient à leur côté, et étaient inséparables. De la même manière, le daimôn de Socrate est une sorte de Jiminy Cricket, une muse intérieure, qui peut nous guider, nous inspirer et nous rassurer.
C’est drôle, j’ai tout de suite pensé à cela… Les anges de Laramie, Wyoming, qui ont ainsi inventé une tenue pour obstruer le discours de monstres homophobes alors que Matthew Shepard était décédé. L’ange en figure de proue de l’article était Delphine dans « Le projet Laramie » monté par mon cher et tendre en 2012, un merveilleux souvenir de théâtre pour moi (je l’avais vu en 2006 au théâtre à Paris également).
Et je me suis ainsi rendu compte qu’il y a quelques jours, le 12 octobre, nous étions le 25ème anniversaire du meurtre homophobe de Matthew Shepard. C’est fou, tout me ramènera toujours à cet homonyme dont je me sens si proche. Né la même année que moi, il aurait donc le même âge. Et je me souviens tellement bien de cette année 1998, de toute ces découvertes et expériences d’émancipation. Le souvenir de Matthew est de plus en plus diffus, il est presque totalement ignoré des générations actuelles, et souvent une vague réminiscence pour les plus anciens. 1998 n’était pas encore assez versée dans les Internets pour que l’on puisse trouver des tas de traces dans la presse, et pourtant dieu sait que les médias ont fait couler de l’encre, aux US bien sûr, mais aussi chez nous.
Le Projet Laramie est une pièce de théâtre de Moisès Kaufman de 2000. Il s’agit d’un principe de pièce assez génial. Moisès et sa troupe sont allés à Laramie quelques jours après le crime, alors que Matthew était encore à l’hôpital, et ils sont restés même après son décès. Ils ont interviewé les gens du coin exactement comme dans un documentaire, mais la pièce consiste donc en des comédiens et comédiennes qui « jouent » ces entretiens incroyables.
En 2002, HBO a adapté la pièce dans un film extraordinaire que je vous conseille ardemment : « Le Laramie Project« . Les moindres figurants du film sont ultra-connus aujourd’hui, soit dans des séries, soit dans des films. Ce long-métrage semi-docu est vraiment fabuleux, et le jeu des acteurs et actrices absolument hors norme selon moi. Je reste hanté par ces images qui permettent aussi de réaliser quelle ville tranquille et classiquement américaine est Laramie, Wyoming.
Il y a aussi tout un passage terrible qui décrit l’endroit où Matthew a été laissé pour mort, sur une barrière. Cela me rappelle aussi cette citation du film. On imagine aussi ce qu’il voyait, les lumières de Laramie, qu’il aimait regarder de loin…
Cette histoire d’ange est l’idée de la meilleure copine de Matthew, qui est incarnée par Christina Ricci dans le film.
Pendant que Matthew est à l’hôpital et durant le procès de ses assassins, le révérend Phelps, tristement célèbre, est là avec ses zélotes. Il est là à crier et ahaner que le SIDA guérit de l’homosexualité et que god hates fags. C’était insupportable je pense de voir ces vociférations (légales) devant le tribunal et tous les journalistes qui s’entassaient là.
L’amie de Matthew a alors l’idée de découper de grandes toges blanches avec des ailes immenses d’anges, pour dissimuler complètement les homophobes. La scène est d’une puissance redoutable dans le film.
Le mardi soir, j’allais régulièrement dormir chez ma grand-mère quand j’étais minot, car elle me gardait avec mon frère le mercredi, et parfois mes cousines. Ce sont de merveilleux souvenirs, car on regardait la dernière séance le soir, présentée par Eddy Mitchell, et c’était en semaine mais comme on ne travaillait pas le lendemain, on pouvait regarder le film avec elle1. Et parfois, on faisait « soirée cinéma », c’est-à-dire que ma grand-mère nous préparait des frites (à la main bien sûr) et qu’elle confectionnait également des cornets de papier pour qu’on les mange avec les doigts (!!) en regardant la télévision. Ah ça, croyez-moi c’était la belle vie, et une grand-mère très cool.
Typiquement les films de capes et d’épées étaient propices à une « soirée cinéma », et j’aimais énormément les films avec Jean Marais, notamment Le Bossu et Le Capitan de André Hunebelle (et aussi les Fantomas qui sont de lui aussi, dans un autre genre). Il s’agissait de films vraiment classiques et populaires des années 60, mais qu’on regardait encore avec beaucoup de plaisirs dans les années 80, et que souvent nos parents avaient eux-mêmes vu enfants au cinéma.
J’étais fasciné par l’incarnation de Jean Marais quand il faisait le Bossu et qu’il couinait un « Voulez-vous toucher ma bosse mon seigneuuuuuur ? ». Mais l’autre scène qui m’est resté, c’est dans Le Capitan qui est un redoutable film d’actions et d’époque, avec Jean Marais qui escalade la tour d’un château pour aller libérer sa belle avec seulement l’aide de deux poignards, qu’il insère entre deux pierres pour s’en servir d’appui. Tout le monde savait et rappelait que Jean Marais n’était jamais doublé pour ses cascades, et qu’on voyait là une véritable prouesse.
Et c’est assez dingue, car Jean Marais était vraiment l’incarnation du beau mec par excellence, courageux et fougueux, impétueux et téméraire, le bourreau des cœurs qui manie l’épée avec génie, qui déjoue les plans des méchants et sauve sa meuf à la fin de tous ses films. Mais il finissait ses films uniquement joue contre joue avec ses héroïnes, et ça m’a toujours marqué. Je ne comprenais pas trop les sous-entendus rigolards de mon père à l’époque bien sûr. Mais plus tard on m’expliquera que Jean Marais était loin d’être un homme à femmes, et il était de notoriété publique qu’il avait été l’amant et l’amour de Jean Cocteau. Tout cela était tacite, mais incroyablement su et étrangement accepté sinon intégré dans une mythologie parallèle.
Plus tard en effet, j’ai trouvé que Jean Marais était parfaitement pédé dans son attitude dans absolument tous ses films, et ça paraît dingue que tout le monde ait fait semblant de ne rien voir pendant tant d’années. ^^
C’est d’ailleurs le mardi 19 octobre 1982 qu’on a vu en relief le fameux film d’épouvante « L’étrange créature du lac noir » dans cette émission (on trouvait les lunettes bleu et rouge dans le Télé 7 jours de la semaine). ↩︎
Je voulais juste rappeler ce truc tellement hasardeux, mais qui n’est resté en tête. Il y a dix ans, en 2013 à peu près à la même période, je publiais quelques photos en noir et blanc assez abîmées de mes grands-parents, et notamment une photo scannée d’un antique négatif qui avait l’air de montrer ma grand-mère devant un château inconnu.
J’avais demandé si des gens pouvaient m’aider à reconnaître cet endroit pour me donner un peu plus de contexte. J’avais essayé de chercher avec le style ou même l’architecture de la chapelle qu’on aperçoit, mais j’avais totalement fait chou blanc. Et puis, seulement 6 jours plus tard, en tapant un commentaire quelconque sur un site, j’avais vu que le gentilé « cannois » était souligné comme si c’était une faute.
En googlant ce dernier pour me rassurer sur son orthographe, j’avais été surpris de constater que la ville proposée par défaut par google n’était pas Cannes dans le sud de la France, mais Cannes-Écluse dans le 77.
Et là, puisque je me préparais à entrer dans un de ces vortex Wikipédia dont on ne ressort pas vivant, j’ai décidé d’aller voir à quoi cette ville ressemblait. Et BADABOUM !!
La première image m’avait évidemment tapé dans l’œil car ça ressemblait énormément à l’architecture de mon château, mais avec des détails très différents. Sur la page de la ville, je vois une vignette de l’église du coin, et quand je l’agrandis, je me dis que j’ai vraiment fait mouche !
En regardant un peu la situation géographique sur une carte, les angles de vue sont tout à fait compatibles avec la photo. Et en réalité, je comprends que la photo est simplement à l’arrière du château par rapport à celle trouvée sur les Internets.
Et enfin, j’ai trouvé ensuite une carte postale quasi-identique à celle de ma grand-mère (j’ai rafistolé et colorisé celle qui est en en-tête ^^ ).
Je re-raconte la même histoire qu’il y a dix ans, mais c’est parce que vraiment j’ai halluciné (et encore aujourd’hui) qu’un tel hasard survienne moins d’une semaine après avoir entamé de vaines recherches sur un château perdu dans les limbes. Et surtout que le contexte au final m’a bien été donné, puisque ce château était à l’époque un préventorium, et que la tuberculose était une maladie très répandue dans ma famille (grand-mère, grand-oncle notamment).