Je veux ma Marguerite Duras !!

Nan mais regardez-moi ça, ne me dites pas que vous ne rêvez pas tous d’une superbe figurine Marguerite Duras, parce que MOI JE LA VEUX !!!

Le merveilleux Pochep, fantastique (pé)dessinateur de mon cœur, auteur émérite des fameux magazines BULGE, propose depuis quelques jours un financement participatif pour faire l’acquisition de son génial ouvrage « French Writers ». Il est aussi possible de se procurer une figurine Marguerite Duras, façon Funko Pop, absolument irrésistible, et ultra fidèle à la manière dont il l’a croquée dans quelques strips désopilants.

Il reste 16 jours, on est à 30% alors merde FAUT PAS DÉCONNER !! Allez soutenir ce projet de génie humoristique et de bonne culture bien de chez nous !!! GO POCHEP !!!!

Iwak #4 – Esquive

Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre : un article par jour avec un thème précis.

Le mot du jour m’a fait pensé à un truc pour lequel je ne suis pas doué. Parmi la kyrielle de trucs pour lesquels je ne suis pas doué, mon frère a toujours insisté sur ces machins pour me faire comprendre que j’étais une nullité complète par rapport à lui. Il y avait ce truc d’avoir le réflexe de je ne sais quoi, tu peux être certain que je me prenais des baffes ou des pichenettes.

Mais rapidement, j’ai appliqué ma méthode du bonze imperturbable. Cela fut dès l’enfance un vrai mécanisme de défense. Et je crois que ça a dû me venir de petit scarabée dans Kung-Fu, c’est drôle mais il me semble que c’est aussi con que ça. Donc on s’en branle de l’esquive car on doit rester immobile et impassible, le truc c’est la résistance et la résilience, tout finit par passer. Little Buddha en 1993 m’a confirmé que c’était mon truc le bonze marmoréen et immarcescible. (Ouai c’est ça les références du prolo de mon époque. ^^ ) Et l’ataraxie des stoïcien est venue me convaincre un peu plus profondément et viscéralement que c’était VRAIMENT mon truc.

Il se trouve qu’aujourd’hui même, je faisais du rattrapage de podcasts de Radiolab, et je suis tombé sur cet épisode à propos du dilemme de la conduite autonome.

Dans le genre « esquive », il y a ce paradoxe moral vieux comme le monde où on vous dit qu’un tram arrive à un aiguillage, il se dirige pour écraser 5 personnes sur les rails. Mais si on active l’aiguillage et qu’on le dévoie, alors il n’écraseraqu’une seule personne. 90% des gens trouve moral de faire cela, et pense qu’il faut dévoyer et sauver le maximum de gens. Mais une variante de cette histoire consiste à dire qu’une autre manière de sauver ces gens est de mettre un poids important sur son passage. Et vous êtes sur un pont au-dessus des voies, il y a un homme obèse penché sur le parapet. Il suffit de le pousser pour sauver les gens ? Est-ce qu’on le pousse ?

C’est un dilemme, car 90% se refuse à accomplir ce sacrifice, alors que dans les deux cas pourtant, il ne s’agit que de sacrifier un homme. Hu hu hu.

Le podcast explique, et c’est passionnant, que des recherches autour du cerveau ont prouvé qu’il s’agissait peut-être d’un réflexe très très primitif qui nous empêche de nous tuer les un les autres. D’où le fait que la pichenette pour faire tomber le gros soit inconcevable. Mais si on imagine un procédé technique moins direct, comme actionner un levier, alors on dévie de notre « cerveau primitif » et on est plus dans une sorte de logique rationnelle plus froide.

Le sujet se poursuit sur la thématique des voitures autonomes. Le gros dilemme qui est exactement celui du tram, c’est que l’on ne sait toujours pas aujourd’hui comment on doit programmer les véhicules dans ce genre de cas « cornélien ». Et l’émission cite un exemple assez génial. Lorsqu’on explique aux gens qu’un algorithme de voiture autonome empêcherait un conducteur de foncer sur un piéton, même si c’était pour éviter un accident mortel (genre foncer contre un mur en béton, ou écraser un piéton dans la trajectoire opposée), 90% des gens trouvent ça moral. Quand on explique l’algorithme, et qu’on demande aux gens s’ils achèteraient une voiture pareille, 90% dit que jamais de la vie !!

Je trouvais que ça rentrait pas mal dans le thème du jour. ^^

Iwak #3 – Chemin

Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre un article par jour avec un thème précis.

Au début, le chemin était en réalité un faisceau de ruelles étriquées non éclairées, de boulevards embouteillés, d’avenues larges et désertées, d’impasses parisiennes pavées de bonnes intentions, de routes goudronnées vertigineuses en lacets dans la montagne, de chemins vicinaux de bourgades rurales, de routes non carrossées impraticables, d’itinéraires de randonnée forestiers avec des balises effacées par les intempéries, de carrefours sans signalisation, et de plein d’options mêlant tout cela, des trajectoires les plus sécurisantes et pépères, aux plus périlleuses et casse-gueule.

Aujourd’hui, c’est un peu à l’image de la photo en tête : un chemin sablonneux qui mène à un calvaire d’une plage bretonne, avec un coucher de soleil sur l’Atlantique à la clef. Hu hu hu.

Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence

J’ai vraiment des souvenirs prégnants d’une certaine peur devant des moments que je comprenais vraiment comme charnière de ma petite existence. Comme quand je me demandais : mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire comme études, et donc comme boulot et donc comme vie !! Ou quand, à l’instar d’un Rastignac des Pédés (avant d’en devenir le Président), j’ai regardé par la fenêtre de mon 14m2 de Bastille, et je me suis demandé en 1998 quel sens allait maintenant prendre cette vie de (pédé) parisien.

Vue de mon premier appartement parisien du 11e – octobre 2001

(J’étais déjà très drama-queen, vous l’aurez deviné.)

Et à chaque embranchement, le chemin est plus ou moins cahoteux mais nous permet d’avancer un peu plus loin dans l’existence. C’est drôle car s’avancer ne veut pas dire y voir plus clair, pas au-delà du prochain virage ou de la montée, et il ne vaut mieux pas doubler sans visibilité… Les surprises, bonnes ou mauvaises, sont toujours possibles et la qualité du chemin n’est en rien un indicateur sur l’efficacité de l’itinéraire. ^^

Donc mon petit chemin sablonneux n’est peut-être que poudre aux yeux, et tout peut changer dans une direction inconnue. C’est aussi flippant que ça redonne de l’intérêt à la vie finalement. ^^

Iwak #2 – Araignées

Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre un article par jour avec un thème précis.

Un peu comme tout le monde, je n’ai pas une grande passion pour les araignées. Ce n’est pas non plus une peur irrationnelle, j’arrive à supporter leurs présences dans la même pièce ou chambre que moi, et je les rejette bien souvent dehors assez gentiment en les prenant sur un bout de feuille (il faut que je me procure ce petit outil génial pour capturer gentiment ce genre de bestioles : une sorte de pince avec des poils de brosse à dents).

Et étrangement, je n’ai jamais rapproché Spider Man des araignées, alors que la filiation est tout de même évidente, et que je suis un peu dingue de comics. Adorer l’Homme-Araignée (oui je suis assez vieux pour le connaître sous ce vocable bien françois) ne m’a jamais plus fait apprécié que cela ces arthropodes qui ne sont pas des insectes pour autant. Je me souviens aussi de ce bouquin sur les araignées chez mes parents dont je n’étais pas capable de toucher les pages tant les photos sont flippantes (je ne pourrais toujours pas). ^^

Mais il y a eu un avant et un après Louise Bourgeois, je dois le reconnaître. Cette dernière est décédée à 98 ans, le jour de mes 34 ans (soit le 31 mai 2010), et reste une des plasticiennes dont les œuvres continuent d’exercer une importante fascination sur moi. En réalité, j’ai surtout eu une révélation lors de l’expo ci-dessous que j’ai visitée en 2008 et qui était une rétrospective avec 200 œuvres couvrant la période de 1938 à 2007. Dingue !!

C’est là que j’ai compris le sens de l’araignée chez Louise Bourgeois, et la raison d’être de ses fantastiques œuvres de métal gigantesques, comme la photo que j’ai prise de celle du quartier de Roppongi à Tokyo en 2018. « Maman » était pour l’occasion toute habillée de tricots comme on voit aussi à Paris et dans plein d’autres villes, cela seyait encore plus à sa « maternelle » apparence. Car les araignées pour Louise Bourgeois ce sont les mamans par excellence. La mère nourricière, la mère qui garde en elle ses petits pour les protéger, qui tisse et conçoit son environnement familial.

Depuis, les araignées me sont plus amicales et protectrices, en plus de bouffer des tonnes de moustiques et mouches qui nous cassent les couilles à longueur de journée. ^^

Iwak #1 – Rêve

Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre : un article par jour avec un thème précis.

Je me souviens assez difficilement de mes rêves, mais de temps en temps il y a des trucs marquants, et je retiens au moins une idée ou une impression. Dans mon enfance, je me souviens très bien de deux tendances précises. Il y a d’abord eu, et ça date vraiment des années de primaire, quelques rêves fondateurs qui avaient trait au fait de voler. Le processus était toujours le même, j’étais dans un espace naturel avec de l’herbe et des arbres, et je courrais jusqu’à trouver la capacité à m’envoler.

Suite à un tout premier rêve et envol réussi, je me rappelle avoir nourri un sentiment de bonheur et de joie tel, que j’ai ensuite chercher à renouveler cette expérience nuit après nuit. Et pendant une bonne dizaine d’années, et plus, j’ai atteint une poignée de fois cet objectif. Cela a pris plusieurs formes et modus operandi qui ont évolué avec le temps. Il y avait presque toujours cette concentration nécessaire, et comme une période méditative intense qui permettait de me donner cette capacité aérienne. Pendant un moment aussi, c’était systématiquement des rêves d’envol de nuit, je galopais le plus vite possible dans le jardin de mes parents (à Berville), et j’arrivais à m’élever et à planer sur d’assez longues distances pour atteindre la forêt (qui était au fond du jardin, derrière le pré aux vaches). Ensuite je passais d’arbre en arbre en flottant dans la canopée, et c’était une sensation assez fabuleuse.

Le meilleur souvenir de rêve en revanche reste celui des Chevaliers du Zodiaque. C’est plus un truc du collège ça, la cinquième je pense. Une nuit j’ai rêvé que je revêtais l’armure du Sagittaire, et juste ce moment de bondir dans les airs, et d’avoir l’armure qui explose en morceaux et qui s’attache à moi, pièce par pièce, avaient été un songe presque parfait. J’ai souvent essayé de refaire ce rêve par la suite, mais damned ce n’est jamais arrivé une seconde fois.

Après je pense que les meilleurs rêves que j’ai eu étaient ceux qui m’avaient valu de polluer mes nuits. Je sais que c’est un truc qui est censé être le moment l’adolescence et que tout le monde ne le vit pas. Ce n’est pas arrivé très souvent, car il suffit de se tripoter un peu pour que ça n’aille pas jusque-là. Mais en réalité, encore aujourd’hui, si je suis abstinent pendant quelques jours (ce qui est très très rare ^^ ), je vais commencer à avoir des rêves de plus en plus chargés en érotisme, et je peux encore de temps en temps me faire dessus comme au bon vieux temps. Hu hu hu.

Inktober with a keyboard (Iwak) 2023

Nous voilà en octobre, et l’année dernière je n’ai pas réussi à le faire, et là j’aimerais vraiment m’y coller. Alors je me mets ça là pour me motiver. En 2020 et 2021, les différents confinements aidant, pas mal de personnes de la blogosphère avait suivi l’Inktober en l’adaptant à l’écrit, il s’agit donc d’écrire un texte par jour sur les thèmes en question.

Voilà les thèmes du Inktober 2023 en anglais, et leur traduction en français.

Première Marche des Fiertés du Vignoble Nantais à Clisson

Il y a deux jours, un copain nous envoie cette info : une toute nouvelle initiative d’une Marche des Fiertés dans la région nantaise, mais dédiée au « Vignoble Nantais » et ses patelins. C’était à Clisson qui est une jolie ville du 44 avec un chouette patrimoine historique, mais qui est surtout connue pour abriter le Hell Fest bien sûr. Là on part sur une autre ambiance, et j’imagine bien ce qui devait trotter dans la tête de certaines personnes vues aujourd’hui sur le parcours (Mouahahahaha !).

On est arrivé assez en avance, et on a fait le petit tour classique de la ville qui est vraiment toute mignonne. On est dans une ambiance assez curieuse à Clisson, et elle est connue pour cela, c’est qu’on pourrait presque se croire en Toscane, et alors pas du tout en Bretagne (la ville faisait partie du Duché de Bretagne). La Sèvres Nantaise passe dans le centre-ville avec un pont en pierres absolument pittoresque qui permet de la traverser. Et entre la vue des maisons au bord de la rivière, la forteresse en hauteur absolument gigantesque (même si ruinée) et l’église Notre Dame de Clisson (trèèèèès italienne dans l’architecture), on est dans un décor vraiment cool.

Le rassemblement s’est fait à 16h30 devant la gare SNCF de Clisson, et on a vu peu à peu des drapeaux LGBT divers et variés converger sur le parvis. Finalement, il me semble que ce sont près de 200 personnes qui se sont ainsi retrouvées pour cette première marche des fiertés.

Le parcours était finalement assez ambitieux, et on a marché pendant près d’une heure. Et comme souvent, j’ai beaucoup aimé et remarqué les pancartes des manifestant·e·s, il y avait de belles trouvailles. ^^

Et globalement c’était très fun, ce n’était pas aussi fou et surprenant que celle de Quimper, mais c’était une chouette initiative que je suis content d’avoir accompagné de ma présence. Le seul char présent diffusait de la musique et ce n’était pas vraiment suffisant pour animer l’ensemble de la marche, mais il faut un début à tout. C’était une miniature de camion avec une baffle, et l’image était vraiment drôle en elle-même.

C’est vraiment drôle cette subdivision des marches, et cette appropriation des luttes LGBT dans des zones de plus en plus diffuses. Je revois bien les tronches de certaines personnes de Clisson qui étaient un peu choquées ou en tout cas gênées par la marche. C’est une bonne raison en soi de faire cette manifestation en réalité ! Je me dis toujours que la Pride parisienne faisait dire aux gens en province « oh mais c’est juste à Paris ces gens-là »… Et puis « oh les homos, c’est un truc de grande ville… ». Mais on en est à des villes moyennes avec un maillage en France incroyablement fin, et là on attaque carrément la ruralité. C’est vraiment la qualité première pour moi de toutes ces nouvelles marches, c’est une visibilité absolument utile et nécessaire pour que les LGBT puissent se sentir bien dans leurs baskets où que ce soit.

Lever de soleil nantais

Pour une fois, je reconnais que ça c’est un lever de soleil de compétition. Et comme je vous montre tout le temps le balcon et le coucher de soleil, cela me permet de vous montrer aussi le côté oriental. ^^ Il s’agit de l’ancien bâtiment de la Bourse du Travail sur la gauche que j’aime beaucoup, une vue citadine mais plutôt jolie !

Course de chiens géants automates dans les rues de Nantes

Cela peut faire un peu bizarre de prime abord un titre pareil, mais c’est littéralement ce qui a eu lieu ce week-end. C’est un spectacle et une sorte de démonstration grandeur nature du savoir-faire et les automates de la compagnie Royal de Luxe, qui est aussi à l’origine des Machines de l’Île de Nantes.

Depuis vendredi, matin et soir, une course était organisée dans les rues de la ville (ainsi que St Herblain vendredi) entre deux immenses chiens mécaniques : El Xolo et Bull Machin. C’est vraiment très impressionnant à voir, et le spectacle est complet avec des commentaires assez drôles, et des tas de détails, costumes et petites animations annexes. Et donc il y a ces deux gros chiens qui d’abord dorment, et sont animés de manière très très précise et complète.

Après, je n’ai pas non plus été totalement emballé par le truc qui est tout de même blindé de gens dans tous les sens, et qui fait qu’il est super difficile de bien voir le spectacle. Mais c’est sympathique, et les machines en tant que telles sont vraiment chouettes et superbement manipulées. La course se joue sur plusieurs tours et cela permet de réussir à au moins apercevoir les bestioles mécaniques. En tout cas, clairement la kyrielle d’enfants présents ont l’air de bien apprécier le show, et c’est le principal !! ^^

Mon nouveau tote-bag

Vous avez vu comme je suis chic avec mon nouveau tote-bag pour aller faire mes courses ? Je suis ultra-fan de la broderie stylisée de Frida Kahlo que Dawit a fait à la main sur ce superbe sac.

Vous pouvez voir toutes ses sublimes œuvres faites mains sur son Instagram et vous en procurer sur son Etsy. J’adore qu’on puisse comme cela aujourd’hui acheter des produits artisanaux de personnes qui font ça chez eux pour le plaisir ou pour plus.