Festival REGARD(S) 2025 – courts métrages queer (Cinéma Arvor)

C’était le festival Regard(s) la semaine dernière à Rennes, il s’agit du festival de cinéma LGBT du coin, et ils faisaient une classique séance de courts-métrages en deux parties pendant le week-end. On est allé voir ça, et c’était plutôt une bonne fournée !

C’est toujours chouette les courts avec ce côté mini-histoire souvent comme un fabliau des temps modernes, et toujours un accent singulier de par la thématique queer. Mais en réalité, elle invite autant au drame et à la tragédie qu’à l’humour, l’ironie mordante et parfois diablement revancharde. C’était tout cela, avec en plus un truc (forcément) très jeune et actuel qui fait du bien (de voir que les choses se suivent et se ressemblent, mais se renouvellent également).

ACROBATS

Eloïse Alluyn, Hugo Danet, Anna Despinoy, Antonin Guerci, Alexandre Marzin, Shali Reddy France – 2024 – 8 min

C’était un très beau film d’animation (des Gobelins si j’ai bien vu le générique) très coloré et touchant. Une toute jeune fille reçoit une fleur de son amie, et ça la met en joie. Elle rentre chez elle et c’est une toute autre ambiance, on est dans un univers fantasmagorique avec des idées qui s’incarnent vite en saynètes surréalistes et multicolores. Grosso modo la famille n’est pas très gay-friendly, et leurs pensées à eux sont très ferroviaires (laule) ou au ras des pâquerettes. Heureusement l’alacrité communicative et irrésolue de la gamine ne peut que lui échapper !! C’est très court mais d’une absolue dinguerie et poésie. Jouissif !

YOU CAN’T GET WHAT YOU WANT BUT YOU CAN GET ME

Samira Elagoz et Z Walsh Pays-Bas – 2024 – 13 min

Je ne pensais pas que le procédé pouvait me plaire sur une telle durée, mais c’est tout le contraire. Car il s’agit d’un diaporama en réalité, c’est vraiment seulement une succession de photos, de captures de SMS, de la musique et on suit ces deux personnes, plutôt transmasc dans la démarche (mais ce n’est pas le sujet), qui sont très très amoureux et entrent dans une passion dévorante à distance. Cela fonctionne super bien, et ils véhiculent de merveilleusement bien leurs émotions et le bonheur de se trouver dans ce maelstrom de leur propre quête d’eux-mêmes.

Il y a en plus pas mal de qualité formelle à l’œuvre, donc ça m’a épaté. Juste un bémol, et c’est souvent le cas avec les courts-métrages et c’en est bien le plus difficile exercice : trouver une chute !! Et là c’est un peu décevant, on était sur une aventure très prenante, et on termine un peu en eau de boudin pour moi. Vraiment dommage !

HEARTBREAK

August Aabo Danemark – 2023 – 26 min

Alors là totalement nawak et irrésistible ! Et danois évidemment. Hu hu hu. On suit deux gars qui doivent se marier, et c’est carrément le jour de mariage. Mais la première scène c’est l’un des deux qui est presque à vouloir étouffer son mec sous un oreiller… Oh là, étrange… On comprend alors que réellement l’un des deux a des envies de meurtre, mais ils arrivent de la manière la plus singulière à passer outre ce…kink ? En tout cas, c’est drôle et acide, vraiment d’une irrésistible acrimonie, et ça se termine en apothéose !! (Et il dure tout de même pas mal de temps, mais ça fonctionne !)

CAPITANES

Kevin Castellano et Edu Hirschfeld Espagne – 2024 – 15 min

Alors là évidemment, on est dans le fantasme complet, et en plus avec des espagnols ! Mazette !!! Complètement nawak encore, deux mecs d’une équipe sont renvoyés au vestiaire pendant un match, et ils sont prêts à se mettre sur la gueule, mais ils mettent autrement. Et les équipes reviennent au vestiaire, et c’est assez fou… Surréaliste, barré, un mélange de movida et de foutage de gueule, mais assez agréable à regarder, alors pourquoi pas ? Hu hu hu.

FAMILIAR

Marco Novoa France – 2024 – 19 min

Malgré quelques maladresses de mise en scène, c’est une idée tellement cool qu’elle rattrape les petits défauts initiaux. On voit une jeune femme et son compagnon, on comprend qu’elle a perdu un bébé. Ensuite, on la voit qui suit son compagnon, plutôt compère, lors de ses shows drag, car c’est en réalité Le Filip qui joue le rôle. En parallèle, on suit un gamin qui vient de se faire virer de chez ses parents. Ils vont se croiser, et on aboutit à une petite intrigue très touchante et fantastique. Et ça fonctionne super bien, car on a en plus quelques scènes très bien filmée, et la plongée dans le fantastique est une réussite alors que c’est très casse-gueule.

HABIBI ET LES CRACHEUSES

De Younés Elba France – 2024 – 21 min

C’est dommage car le film est formellement vraiment beau et bien fait. J’aime la manière de filmer les visages et les émotions, mais ça manque juste d’une histoire avec un peu plus de péripéties et de tensions. Pourtant l’intention est super, et on est pris par tout le début avec ce groupe d’amis, un mec gay et ses deux super copines, qui va tout tenter pour l’aider à rejoindre sa mère qui veut enfin lui reparler. Les comédiens et comédiennes étaient top en plus, mais parfois ça tient vraiment à l’écriture, et sans doute juste un avis personnel car le court-métrage a gagné le prix du public. ^^

DRAGFOX

Lisa Ott Royaume-Uni – 2024 – 8 min

Oh le petit bijou queer anglais avec un gamin qui cherche à mettre la robe de sa petite sœur en secret dans la nuit, et qui croise un renard-drag-queen (avec la voix de Ian McKellen évidemment ^^ ). L’animation en image par image est somptueuse, et les chansons sont fabuleuses. Une parenthèse enchantée et une belle évocation de l’identité de genre chez un petit chou !

HELLO STRANGER

Amélie Hardy Canada – 2024 – 16 min

J’ai beaucoup aimé cette tranche de vie plutôt documentaire, mais avec une forme très originale. Cooper raconte comment sa voix est son caillou dans la chaussure d’une transition de genre assumée et évidente. Elle est très touchante et d’une sagacité et clairvoyance qui feront du bien à d’autres. Et j’ai aussi trouvé que formellement, il y avait une maîtrise de l’image et de la narration, même si encore une fois un peu désappointé par la fin du court.

CHICO

Enzo Lorenzo Belgique, France – 2023 – 22 min

Bon là c’est belge hein, alors forcément génial et barré. Cela part dans tous les sens avec à la fois une solidarité des gens qui vivent un peu à la marge, mais aussi le caractère aléatoire, inique et violent de ce genre d’existence un peu paumée. On suit Jojo qui fantasme sur un gars (pas le bon évidemment), et il prend tous les risques pour lui plaire, jusqu’à se retrouver dans une panade pas possible. Mais c’est une belle aventure, et j’ai vraiment adoré ce personnage principal. Il est aussi solaire que maladivement timide et pas assuré, mais il y a un truc qui irradie du comédien et qui m’a profondément touché.

NEO NAHDA

May Ziadé Royaume-Uni – 2023 – 12 min

J’ai bien aimé la photo du film justement, et cette surprise de découvrir ces photographies des années 20 de femmes travesties avec des costumes d’homme et fez traditionnel. Mais le court est un peu court… On suit bien cette jeune femme, mais on s’ennuie un peu, et encore une fois ça manque un peu de substance. Un format documentaire aurait peut-être été plus intéressant, ou carrément plus surréaliste ou encore une intrigue un peu plus épaisse.

GENDER REVEAL

Mo Matton Canada – 2024 – 13 min

Sans doute un des meilleurs courts de la série pour moi, c’est absolument jouissif. Nous sommes sur un trio fabuleux, un trouple genderqueer non identifié, et l’un d’eux a été invité à la fête de « révélation de genre » du bébé de son patron. Vous voyez le genre ? Donc les trois queers débarquent dans un temple du conformisme et de la glorification de la binarité. C’est la totale avec les cupcakes vagin et bite, des trucs bleus ou rose, etc. C’est une succession de scènes vraiment drôles et très déglinguées. On est sur « Est-ce que les hétérosexuels vont bien ? » qui se finit comme un épisode de Happy Tree friends. Vous imaginez ? En plus c’est très bien joué et bien filmé, et on a le bonheur de revoir Lyraël Dauphin qu’on avait adoré dans la série Empathie.

COEURS PERDUS

Frédéric Lavigne France – 2024 – 34 min

C’est plutôt pas mal de prime abord, même si j’ai d’abord été un peu paumé sur la chronologie. Mais il y a vraiment un truc suranné dans ce genre d’histoire en 2024, alors qu’on a eu tant de récits de ce genre dans beaucoup de films ou d’œuvres LGBT en général, pas pourquoi pas. Le souci là c’est encore l’écriture un peu bancale selon moi, et pourtant formellement c’est bien. Bien filmé et très bien joué surtout de la part de Guillaume Soubeyran, on suit l’histoire avec attention, mais la fin m’a dérouté. Le mélange suicide, VIH, transmission est vraiment trop dissonant. C’est dommage car avec justement une histoire aussi classique, je pensais que la conclusion pouvait sortir des sentiers battus.

Alors mon petit classement à moi… (sans le vouloir avec une belle diversité de nationalités !)

  1. GENDER REVEAL (Canada)
  2. HEARTBREAK (Danemark)
  3. DRAGFOX (Grande-Bretagne)
  4. FAMILIAR (France)
  5. CHICO (Belgique)

Promenade

La dernière promenade en date est de celles que beaucoup font traditionnellement en début décembre. Allons faire un tour en ville pour voir les décorations de Noël !! Alors bien sûr, nous n’avons plus le bonheur des mises en scène nantaises qui, même si décriées par certains, qui font la part belle à l’art contemporain, et à Rennes on est dans une tendance beaucoup plus classique et traditionnelle.

On a bien quelques places décorées, mais le plus important c’est de loin devant le Parlement de Bretagne avec ce grand sapin (ce n’est pas la place Kléber non plus bien sûr). J’ai beaucoup aimé les efforts manifestes pour des décors très naturels avec plein de branches de sapin évidemment, comme tous les lutins et petits bonshommes de Noël qui sont des sortes de boules d’épicéa, les rennes en rondins de bois, des petits chalets adorables et il est précisé que ces mignonnes créations ont été élaborés à partir du bois d’élagage de la métropole.

Sinon dans les rues adjacentes, c’est beaucoup plus classique avec des décorations dans les allées commerçantes ou pour les places les plus emblématiques comme Sainte Anne ou l’Opéra de Rennes.

C’est toujours très sympa de s’emmitoufler et de partir à la découverte de ces embellissements saisonniers, et on n’est jamais seul dans ce cas. Il y a aussi les sempiternels marchés de Noël avec leurs babioles horribles, mais les distributeurs de vin chaud qui ont toujours un succès certain (enfin pas là, car ils ne prenaient que du liquide…) auprès de mon cher époux. ^^

On a aussi réalisé notre propre sapin, et cette année c’était le thème on vomit tout ce qu’on peut sur un pauvre arbre en plastique !!! C’est chargé, lumineux et ça irradie Noël à 5 kilomètres !!

Le retour des salamandres

Ce soir en partant de Clohars, je suis allé fermé l’eau, et je suis tombé sur ces deux petites merveilles de salamandres, deux adorables bébés noir et jaune pétant !!

C’est marrant car en repassant mes archives, j’ai bien repéré des salamandres à cet endroit en 2018 et en 2021 et toujours en fin d’année comme cela. A cette époque, c’est évidemment super humide, et c’est absolument rempli d’insectes délicieusement croustillants. ^^

Je suis content de les revoir, c’est tellement rare, et ces bestioles sont si belles et impressionnantes !

On a tenté le coucher de soleil en fin de journée à Doëlan, mais malheureusement on a fait chou blanc. Malgré tout c’était une jolie palette de bleus, et avec une belle lumière.

J’essayais de retrouver les références du magnifique calvaire qui est installé là depuis les années 90. Il est indiqué sur une petite pancarte sur place que le sculpteur s’appelle « Boureau ». Et en effet on retrouve parfaitement cette référence sur sa page Wikipédia. (Apparemment c’est aussi l’auteur du beau calvaire du Pouldu.)

Mais dans la notice Mérimée du truc, donc les Monuments Historiques qui dépendent du Ministère de la Culture, c’est complètement en carafe avec la mention du sculpteur Yann Larc’hantec (1829-1913). Mais donc les dates ne correspondent pas du tout, et pour autant sa page parle aussi de ce calvaire de Doëlan en le datant de 1971 (légèrement incohérent avec ses dates…). Bref y’a une couille dans le potage !!

Ce calvaire est magnifique, c’est une descente de croix avec un style très moderne. Je l’ai pris en photo pas mal de fois, donc celle-ci en juillet 2017.

Automne Glorieux

Nous faisons un très rapide passage à Clohars-Carnoët, donc j’ai fait un bisou aux petites avant de m’éclipser pour prendre un train pour l’ouest. Pour si peu de temps, cela ne vaut pas le coup de leur faire subir des changements qu’elles détestent (surtout à Sookie pour le lieu, et Arya pour le voyage). Je n’ai pas eu le courage de les virer du lit, j’espère juste ne pas retrouver de cata en rentrant…

Il faisait tout gris et pluvieux à Rennes, mais dès l’arrivée à Lorient et sa rade, le temps s’est grandement éclairé.

Et à l’arrivée à la maison, le jardin se paraît de ses plus beaux atours automnaux. Avec le soleil qui point, et le ciel qui se dégage peu à peu, ce n’était pas facile de se remettre au boulot !

Mais le plus joli m’attendait, car malgré les nuages, c’était bien dégagé à l’horizon, et on a eu droit à un magnifique coucher de soleil. Il n’y a pas à dire, plus on se rapproche de l’hiver, plus c’est beau. Les couleurs sont plus chaudes à mesure qu’on se gèle les miches. Hé hé hé.

Et le soleil se couche à un endroit beaucoup plus photogénique, merci à lui. ^^

Et la plage de Bellangenet continue à me donner pleine et entière satisfaction, il faut l’avouer.

Bonjour chez vous

J’ai publié cette photo tout à l’heure sous cette forme sur les réseaux sociaux que j’utilise (Bluesky et Mastodon) :

Capture d’écran de mon compte Mastdon.

Je me demande combien de personnes ont capté l’allusion (que j’étais « prisonnier » d’Arya et Sookie) ? Je l’ai expliquée à une personne qui me suit, car, elle est allemande, et je me disais qu’elle avait dû zapper le truc (tout en connaissant la série en question). Et c’était bien le cas.

Le « Je ne suis pas un numéro ! » est une célèbre réplique de la non moins célèbre série des années 60 : Le Prisonnier avec Patrick McGoohan. Et c’est vraiment pour moi un classique et une vraie expression idiomatique pour exprimer qu’on est prisonnier de quelque chose, alors que ça été aussi complètement déformé dans des usages d’aliénation informatique ou de processus administratif kafkaïen. Ce glissement est marrant car pour moi c’est vraiment lié à la série, alors que c’est employé très littéralement pour dire « qu’on est que des numéros dans une société déshumanisée ».

Mais l’autre expression « Bonjour chez vous ! » c’est la curieuse traduction de la phrase que lancent tous les voisins de « Numéro 6 » : Be seeing you. Et ça clairement c’était une expression que j’entendais de mes parents et ma famille pour plaisanter en saluant les gens. C’était aussi une expression que j’ai entendu chez mon père alors qu’une voisine inquisitrice regardait dehors en entrouvrant les rideaux de sa cuisine. Et cela voulait bien dire que c’était ironique, car dans l’ambiance surréaliste et d’espionnage de la série britannique.

C’est marrant car j’ai connu la série lors des what mille rediffusions sur la 5 de Berlusconi à son lancement dans les années 80, mais c’est avant tout une série de l’époque de mes parents. Et donc j’imagine vraiment que pas grand monde n’a pu choper la référence. ^^

Et je continue de dire « pareil que Miguel » ou « tu t’exclues toi-même du mouvement », alors que ce sont de vagues répliques des Guignols de l’info qui ne sont plus comprises que par deux péquins. Mein gott, je vieillis je sais, hu hu hu.

Bon, sinon les nuages étaient encore jolis ce soir/après-midi (on ne sait plus trop), alors je vous les partage. ^^

Lumières sur Rennes

Donc nous sommes bien rentrés sur Rennes après ces quelques jours finistériens bien agréables (et un détour nantais !). Ce n’était vraiment pas un coucher de soleil digne de ce nom, mais avec ce ciel complètement bouché, le fait que l’horizon soit dégagé pendant quelques minutes, ça a finalement donné ça.

Vraiment c’est « moche », mais ce flash de lumière orange a totalement embrasé la ville pendant deux minutes, alors j’ai mitraillé pour vous offrir ce petit témoignage du soir. ^^

Un petit pouldusien pour la fin

Sans doute le dernier coucher de soleil des vacances !! Et c’était vraiment joli après une journée très grise et pluvieuse, mais encore une fois lorsque ça finit par se lever, même si c’est pour le coucher, bah ça le fait bien. ^^

Et comme pour la chaumière d’Aurore et ses marraines fées dans la Belle au bois dormant, un bout d’arc-en-ciel bien placé nous ferait croire qu’il se passe des choses très gaies dans cette maison sur la plage, et que ça sort par la cheminée !

Sinon, Arya et Sookie ça va. Mais elles n’arrêtent pas d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Genre Arya qui me fait ça, alors que je dois me lever du canapé un jour !!!

Et Sookie lorsque je voudrais bien refaire un peu le lit !!

Bon, ça va du côté des félins, les vacances sont bien vécues. ^^

Le bon splatch au bon moment

J’aime vraiment bien cette photo parce que, quand j’étais là à prendre mes petits clichés du couchant1, j’ai vraiment pensé à celle de Santorin en 2012 où j’avais par miracle pris ça :

Ah là là, j’adore cette photo avec juste la bonne petite éclaboussures et la vague qui arrive juste au bon moment. ^^ Et donc quand j’ai vu les petits splatchs sploutchs et la couleur du ciel et tout, je me suis dit que j’avais du potentiel. Mais ça n’a pas duré assez longtemps, et j’avais besoin de mon appareil photo plutôt que de mon téléphone pour cela. Tant pis ! Je ne suis malgré tout pas mécontent de mon cliché.

Bon c’est sûr que les Cyclades au mois d’août et Clohars-Carnoët en novembre, ce ne sont pas exactement les mêmes conditions climatiques. Hu hu hu.

Mais c’était bien joli car la journée (a commencé par un retour depuis Nantes si vous avez suivi le web-log) a oscillé entre pluie et éclaircies, sans vraiment savoir de quel côté pencherait franchement la balance. Malgré tout voyant un ciel gris mais lumineux vers la côte avec des bouts de bleu… J’ai tenté !

Le port de Doëlan était déjà bien doré.

Et sur la petite plage de Beg An Tour, c’était parfait, même si le soleil s’est rapidement réfugié derrière une large bande de brume à l’horizon.

Cette plage est très sympa pour tous ces rochers qui affleurent du sable, et ce sable est assez grossier. Les rochers sont donc usés et polis par la belle machine à laver et l’effet « émeri » du sable. Cela produit un profil très spécial avec des tas de creux et de bosses mais pas du tout abrupte (on peut vraiment y marcher pieds nus, mais ça glisse !). A ce moment de la marée, c’est idéal car les rochers sont recouverts par les vagues, mais pas complètement par la hauteur d’eau, et donc avec un soleil rasant on obtient de jolis effets de perspective.

J’ai oublié mon appareil à Rennes, rhaaaaa !!! ^^

  1. Et une allitération ! Une ! ↩︎