Cela n’arrive plus très souvent, mais on avait une personne à la maison qui ne connaissait pas trop le coin !! Ah voilà un prétexte parfait pour faire le tour classique de Quimperlé… Haute et Basse Ville, l’église Notre Dame et St Michel avec son magnifique clocher carré en haut, et les anciens quartiers médiévaux avec l’église abbatiale Ste Croix en bas (à l’architecture XIe, romane en croix grecque, vraiment unique et extraordinaire). J’aime bien aller remonter une petite rue très pentue qui permet de grimper un peu pour avoir la vue des clochers côte à côte. Et c’était une belle journée très agréable… près de l’Ellé, l’Isole et la Laïta (Quimperlé étant littéralement le « petit » confluent, comme Quimper, entre l’Ellé et l’Isole qui donnent le fleuve côtier Laïta).
Et puis pour finir ce tout petit week-end qui a fait du bien, un coucher de soleil cloharsien « typique1« .
Pour ne pas dire que mes fidèles suiveurs en ont déjà vu quelques centaines comme ça. ^^ ↩︎
Encore un petit pique-nique aux étoiles, mais cette fois pour mirer ce chouette feu d’artifice traditionnel pour célébrer not’ bonne sainte mère M’ame Marie. Il est à la fois organisé par Clohars-Carnoët (Finistère) et Guidel (Morbihan), et c’est marrant car c’est bien le seul truc qui est en commun pour ces deux villes pourtant limitrophes. Mais c’est vrai que la séparation par la Laïta et surtout le fait que ce soit deux départements différents, ça sépare beaucoup les réseaux de communication et la logique administrative dans toutes ses émanations.
L’endroit de choix pour ce feu d’artifice est absolument magnifique puisque c’est à l’embouchure de la Laïta, lorsqu’elle se jette dans de derniers entrelacs très amples dans l’océan. C’est un endroit singulier, avec de belles plages, mais des bancs de sable très mouvant, un mélange d’eau de mer et d’eau douce (plus ou moins alluvionnaire et vaseuse), et des effets de marée qui induisent des courants effroyables (il est vraiment déconseillé d’y nager, au-delà de barbotter).
On a donc une belle étendue d’eau entre les deux villes, avec Guidel-Plages d’un côté et le Bas-Pouldu de l’autre. On peut facilement trouver une place pour s’installer pour regarder le spectacle des deux côtés, et cette fois on avait opté pour Guidel pour avoir de quoi pique-niquer en toute quiétude (il y a moins de surface de plage en face, mais plus un bout de côte très découpé).
On avait été un chouïa déçu l’année passée par un spectacle un peu timide alors qu’il est vraiment très chouette et a une certaine réputation locale. Mais là, force est de constater qu’ils se sont bien rattrapés !! C’était magique et intense, vraiment très à la hauteur de nos attentes !!
Bon sinon, j’essaie de survivre à cette semaine de reprise bien pesante sur mon moral. Et avec ça toute la journée dans mon dos, cet appel incessant et insistant de la couette, je vous le dis ce n’est pas facile facile !!!! ^^
Reprendre le boulot si tôt, mais quelle connerie !! Je suis totalement déprimé, et j’ai des idées à peu près aussi joyeuses et optimistes que celles de Joan Cornellà. Pour ceux qui ne connaissent pas ce génie du mal, voilà quelques exemples inspirants. Ce sont un peu mes affirmations de développement personnel. ^^
Bon sinon, au moins je reprends en télétravail cette semaine depuis Clohars, et il y a le 15 août qui approche à grands pas. Mais ce n’est vraiment pas possible de ne pas aimer ainsi bosser. Pffffff.
On est arrivé à Nantes, et hop on est tout de suite reparti en Bretagne pour recouvrer des températures beaucoup plus clémentes, même si on a réussi à avoir un dimanche bien caniculaire pour la région (dans les 30°C). Mais ça m’a aussi permis de retrouver les couchers de soleil et un petit bout d’ambiance estivale qui n’était pas exactement celle de nos vacances. D’ailleurs là on a carrément fait pique-nique de dîner sur la plage des Kaolins, et c’était assez parfait.
Et en toute logique, avant hier c’était le Pouldu et sa plage de Bellangenet, où un nombre hallucinant de sternes nous ont offert un chouette ballet et une valse hypnotisante visant à choper tous les insectes du crépuscule.
Et hier soir, c’était Kerabas à Moëlan, avec un océan assez agité et un air tout à fait frisquet (j’étais mort de froid !!), pour encore un très chouette coucher de soleil avec ses rochers et ses fleufleurs. ^^
Ah ça valait le coup de retourner à Clohars même juste pour un week-end, parce qu’on a eu une journée de beau temps très agréable (après et avant de la pluie évidemment). Les paysages côtiers étaient incroyablement beaux vers Doëlan, et toute cette flotte a au moins le mérite d’avoir donné à la nature une résilience estivale inhabituelle même pour les contrées finistériennes.
Du coup, les herbes sont vertes et touffues, pleines de fleurs et de couleurs, d’insectes et de vie qui pullulent. On a un été pourri, mais c’est déjà ça. ^^
Et en plus, on a croisé une copine de toujours au Pouldu qui était là en goguette avec sa famille.
Et évidemment, un coucher de soleil à Bellangenet, qu’est-ce qu’il y a de mieux ? Surtout quand les pompons sont de retour !!!!
Y’a pas à dire, ça fait toujours du bien de débarquer chez nous et de voir un jardin tout vert (merci la pluie ^^ ) et florissant avec un reste de coucher de soleil, qui avait l’air de valoir son pesant de cacahuètes.
La photo en figure de proue n’a rien à voir avec le titre, mais j’ai juste chopé les minettes en flagrant délit de maraudage sur les rebords de fenêtre. Elles se sont très bien habituées à notre petit séjour en Bretagne où nous avons des belles journées assez exceptionnelles, et de grandes errances félines dans le jardin. Le titre c’était plutôt pour mon selfie là :
J’exposais mon ticheurte Bearbie que j’avais fait faire à l’occasion d’une fête passée, et que je porte encore car j’en avais fait plusieurs exemplaires que j’écluse avec le temps. Hu hu hu. Je trouve que c’est tout moi ce ticheurte. ^^
Entre le rassemblement contre la transphobie de dimanche (que je vais raconter ici) et des nouvelles peu réjouissantes comme cette annulation d’une soirée drag à Nantes (à fucking Nantes !!!!) sous la pression de personnes homophobes, je me dis que l’approche de toutes les marches pour les Fiertés diverses et variées est salutaire et ont encore décidément bien leurs raisons d’être. Malheureusement ces démarches n’ont l’air d’avoir pour effet que de creuser le fossé : de rallier ceux qui étaient déjà des alliés, et s’aliéner un peu plus les phobiques de tout poil.
Bref, un peu de Bellangenet pour finir et adoucir les mœurs…
Eh oui, le seul jour où je ne fais pas des pieds et des mains pour aller voir le coucher de soleil, voilà ce qu’on se paye !!!! Bon, même depuis le jardin c’était joli, mais ça devait être dingue au bord de l’océan. ^^
Bon sinon je vous propose ces photos mignonnes d’Arya qui trouve toujours les meilleures positions pour s’endormir.
Avec ces merveilleux ponts du mois de mai, on se fait un séjour prolongé en Bretagne. Même si je n’ai pas pris de jours de congés, au moins je fais du télétravail dans un lieu agréable. Et en ce moment, le jardin explose de nouvelles pousses, de feuilles d’un vert tendre, et il y a plein de fleurs partout !! C’est con mais ça me fait un bien fou de profiter de cela (je mesure aussi le privilège que cela représente).
Avant-hier, on ne croyait pas du tout à un coucher de soleil, c’était très sombre et nuageux. Mais on est allé faire un tour à Bellangenet car je voulais au moins voir l’océan, et grand bien nous en a pris car il s’est passé un truc très sympa vraiment quand on y croyait plus du tout.
Et hier, le contraire, exactement. Il faisait super beau, et donc on s’est dit qu’on aurait un super truc à Kerroc’h (dans le Morbihan à Plœmeur). J’aime bien me promener sur cette pointe où on est tellement proche de l’île de Groix qu’on en voit tous les détails. Et il y a ce Christ en croix qui est magnifique au coucher du soleil… Eh bien, ce n’était pas moche du tout, mais on n’a vraiment pas eu de coucher de soleil waouhh comme on pouvait l’espérer. Ah ah.
Sookie et Arya ne sont pas en reste, et ont largement pris leurs quartiers de printemps ici. Que ce soit depuis le grenier où on a une très très intéressante vue panoramique sur le jardin et tout ce qui s’y passe.
Ou bien dans le jardin où l’exploration va bon train, et où je n’arrive évidemment pas à faire un seul selfie avec elles. ^^
C’est marrant le terme « casemate » m’est familier mais tout de même beaucoup moins connu ou usité que « blockhaus » quand il s’agit de décrire cette kyrielle d’installations de bétons de l’armée allemande de la seconde guerre mondiale. Ce « mur de l’Atlantique » n’est pas vraiment pas une idée de l’esprit dans cette région où il subsiste une grande partie de ces constructions à la deutsche qualität impressionnante !!
C’est au Pouldu, à deux pas de la plage des Grands Sables, qu’un blockhaus a été complètement nettoyé et investi par une association. Ils en ont fait un petit espace mémoriel, véritable mini-musée en réalité, qui illustre les usages et le contexte historique de ces machins en béton.
Car ce truc bien évidemment était comme beaucoup d’autres blockhaus complètement laissé à l’abandon. Mais donc maintenant c’est un endroit tout propret et qui a été équipé avec des trouvailles (achats, collections locales etc.) variées qui expliquent le fonctionnement d’un bâtiment pareil. On trouve aussi des détails plus historiques sur les équipements du mur de l’Atlantique sur le territoire de Clohars-Carnoët, et l’implication dans la zone de Lorient durant la guerre. Le site internet de la Casemate du Pouldu est très bien renseigné, et permet d’avoir tout un tas de commentaires scientifiques sur ces constructions.
C’est vachement sympa à visiter car il y a plein d’explications partout, et des petits trucs à voir (pas forcément toujours lié à la fonction de la pièce) qui sont dans le contexte de la seconde guerre mondiale. L’endroit est évidemment très exigu et en s’y faufilant on comprend bien la claustrophobie des soldats de l’époque, qui vivaient dans ce sarcophage de béton. Et on est un peu serré quand les visiteurs s’amoncellent dans une pièce.
Ce qui est génial dans le cadre de cette visite, c’est qu’il y a trois spécialistes et passionnés qui sont là pour expliquer l’endroit, son fonctionnement et plein d’anecdotes ou d’informations sur l’histoire ou l’usage de ces blockhaus. J’ai appris comme cela que le découpage super alambiqué de la côte bretonne a requis des tas de constructions alors qu’on en a eu besoin de beaucoup moins dans les Landes par exemple. Il fallait être en capacité d’arrêter des armées qui arrivaient par n’importe quel angle de l’océan, mais ce bunker en particulier, dont on voit bien sur la première image qu’il pointe sur la plage des Grands Sables, date de 1944, et c’est en réalité un complément au mur de l’Atlantique. Sa vocation était d’attaquer une éventuelle percée de la première ligne du « mur », d’où son orientation vers l’intérieur des terres.
Ce qui est étonnant aussi c’est qu’il a été fini à une date très très proche de la libération, et qu’en réalité on doute qu’il est jamais servi (ou très peu). C’est donc un exemple « flambant neuf » et de dernière génération.
La partie la plus intéressante selon moi est celle avec les couchettes et l’espace de vie des 6 soldats. On y voit concrètement comment ils pouvaient subsister, se reposer, mais aussi filtrer l’air en cas d’attaque (avec démonstration en live de cette machine filtrante qui fonctionne vraiment), ou bien monter un périscope pour voir ce qui se passait à l’extérieur, ou encore téléphoner puisqu’ils étaient reliés, en filaire, à tous les blockhaus du coin et à des commandements plus distants. C’est super intéressant de voir tous ces appareils d’époque, et remis en contexte.
En revanche, on reconnaît (et on loue) bien les passionnés et historiens ou collectionneurs amateurs qui ont mis tout cela en place, et il y a clairement une grande érudition dans tout cela, mais on peut aussi noter un petit manque « muséologique » à la visite. Beaucoup d’informations sont assez superflues et anecdotiques pour le visiteur moyen, et on n’a pas vraiment un fil rouge qui permet à la fois de découvrir les pans historiques, puis des activités plus militaires ou plus de la vie quotidienne etc. Pour le moment, c’est un peu posé comme cela, et cela manque un chouïa de « story-telling ».
Mais il faut saluer l’initiative et la qualité globale du lieu et de son animation. Cela deviendra sans aucun doute un incontournable du coin !!