La Grisette et la Drag Queen

Rencontre improbable certes, mais qui m’a fait sourire quand j’ai vu où nous avions rendez-vous hier. Mais une occasion de voir la Grisette est forcément une bonne occasion, et quand en plus il y a un drag show dans l’équation, alors que demande le peuple !!!? ^^

Je remarque d’ailleurs qu’avec les années, la Grisette a enfin été à la fois nettoyée et est protégée, mais en plus elle est bien mise en valeur, même la nuit, et on ne retrouve plus les poubelles à ses pieds ou des buissons phtisiques. Je sais que c’est une œuvre tout à fait mineure, mais vous savez aussi si vous me suivez que je l’aime beaucoup beaucoup, autant dans sa représentation formelle que dans la mise en valeur d’un certain symbole.

Grisette (femme)
Le mot grisette désignait avec condescendance, du xviiie au xixe siècle, une jeune femme vivant en ville de faibles revenus, ouvrière de la confection, dentelière, employée de commerce, réputée sexuellement accessible.

Définition du mot Grisette sur Wikipédia

Mais donc à quelques mètres de là, on peut trouver un bar queer (We Are Brewers), qui brasse ses propres bières, et qui présentait un spectacle de Drag-Queens. L’hôtesse de cette soirée est Quetzal, et on a pu voir une des compétitrices de la S2 de Drag Race España : Jota Carajota.

Madonna : The Celebration Tour (Accor Arena Bercy)

Cela ne faisait pas si longtemps entre son dernier concert et cette tournée, et j’ai encore le souvenir prégnant de cet étrange, touchant et fascinant spectacle en pleine période COVID, et où elle a éclaté en sanglots cédant à la douleur. Mais je continuais à lui faire la gueule, et à ne pas vouloir lui donner un kopeck, parce que ses performances scéniques ne sont plus vraiment à la hauteur, et ne parlons pas de la performance vocale. Mais bon, le dernier concert était proprement génial, et (oui oui) je suis capable sans problème de me contredire d’une phrase à l’autre.

Et puis il y a eu la première de la tournée, et j’ai compris que c’était « The Celebration Tour » avec une vraie rétrospective de la Reine de la Pop. Madonna en mode 1983-2023 et avec des moyens incroyables, et dans une salle pas trop grande (pas un stade, par l’Arena de La Défense)… J’ai été très tenté !! Et j’ai eu l’opportunité inattendue et géniale d’un copain qui proposait de venir avec lui car il avait une place en plus, et la personne qui l’accompagnait ne pouvait pas venir. J’ai sauté sur l’occasion !

Moi qui suis un habitué des fosses bien placées ou des places où on laisse la peau des fesses, j’ai testé la catégorie 2 de Bercy, et je n’ai aucun regret. Même si j’aurais adoré la voir d’aussi près de certains potes, j’ai pu bénéficier d’un spectacle d’une qualité incroyable, et avec cette vue globale et panoramique qui permet aussi une manière différente d’appréhender le show.

Voilà à peu près ce que ça donnait du perchoir où je me tenais. (Et encore là je zoome, car c’était plus petit en réalité.) J’ai malencontreusement oublié mon appareil photo numérique à Nantes, donc vous aurez droit à des photos de smartphone, mais j’ai fait de mon mieux, et ce n’est pas si mal. En tout cas, l’ambiance globale est donc vraiment bien illustrée, il me semble.

Madonna étant Madonna, elle est arrivée avec 1h30 de retard sur l’horaire indiqué. Et ça au moins c’est un des avantages d’être en gradins, on n’a moins mal aux pattes et au dos que lorsqu’on doit piétiner pendant des insupportables heures d’attente.

Comme j’ai beaucoup beaucoup de compliments à faire sur le concert, je vais commencer par les défauts. Le vrai seul défaut hallucinant et vraiment inadmissible c’est clairement la qualité sonore. Mein gott, ce que ça m’a fait mal aux oreilles, c’était terrible. Trop fort, inaudible à certains moments tant cela saturait certaines bandes de fréquence, une sorte de couac d’ingénierie du son et de mix incompréhensible mais à certains moments c’était presque douloureux à mes tympans. J’ai l’impression que c’était la même chose la veille, et donc je ne sais pas si ça tient aux équipements de Bercy, mais j’avais rarement eu un son aussi pourri en concert, surtout pour une star comme cela. Et d’autant plus quand on a besoin d’avoir un soin tout particulier apporté à la « mise en valeur » de la voix de la chanteuse.

Car, non ça n’a pas changé, Madonna ne chante pas bien, et ça ne s’arrange pas avec les années. Mais là au moins, on voit clairement qu’elle chante sur sa propre bande-son « live », et c’est très bien comme cela. J’approuve totalement le stratagème. Et au final, les quelques moments où on l’entend bien ne sont pas trop mauvais, et c’est en tout cas parfaitement authentique et sincère.

Petite déception tout de même sur le fait que ce soit une bande-son et pas un groupe avec des musiciens, il m’a manqué le petit côté « direct » des instruments et d’une musique « jouée sur place ». Vraiment rien d’acoustique donc, mais on bénéficie du coup de remix assez géniaux, et d’une réinterprétation de ses standards vraiment d’un très bon niveau de production. Mais ça, on ne pouvait que s’y attendre, et sans surprise ça le fait carrément.

Le dispositif scénique est faramineux et à la hauteur de la star, c’est à la fois riche et foisonnant, très moderne et à la pointe de la technique, mais ce n’est pas pour les paillettes ou cacher la misère, c’est simplement un outil imparable qui sublime l’œuvre et la carrière de Madonna. Elle est accompagnée et très visiblement du début à la fin, et c’est très beau. Que ce soit Bob The Drag Queen qui accompagne tout le show, l’introduit, le conclut et devient à un moment MC d’une ballroom scene plus vraie que nature, ou bien ses enfants qui interviennent, et les souvenirs des disparus qui hantent avec une absolue bienveillance chaque tableau du concert.

Bob est géniale, magistrale et impériale, la Drag Queen a gagné là toutes ses lettres de noblesse en haranguant une foule enragée qui veut voir sa Reine. Mais Bob c’est Bob, et ça fonctionne terriblement bien, entre hilarité et admiration sincère lorsqu’elle débarque en Marie-Antoinette toute MTVesque qui fleure bon les années 90.

Et puis, c’est Madonna qui débarque et qui est sublime et majestueuse. Nothing really matters démarre, et tout se met en place.

Ensuite, on comprend le principe c’est à chaque fois une période de sa vie et de sa carrière qui se déroule avec quelques illustrations. Mais au-delà des chansons des années 80 ou 90 qui sont une merveille à réécouter aujourd’hui, il y a bien plus que cela. Toute la scène et toute la salle se met au diapason, il y a une kyrielle de danseurs et tous sont habillés pour rappeler Madonna de l’époque, ses costumes, son style et ses coiffures iconiques sont partout. Les images, les vidéos et les effets produisent comme des flash-backs d’une redoutable efficacité et acuité, et pendant quelques minutes on est vraiment de retour en enfance (me concernant ^^ ).

Cet accompagnement permet aussi à la chanteuse de s’économiser et c’est aussi une bonne chose, car elle fait moins de cabrioles mais ce qu’elle fait elle y excelle, et elle a encore un peu de souffle pour pousser la chansonnette sans trop de dommages vocaux.

On est vraiment sur le principe assez actuel de ces shows où la scène est gigantesque et serpente dans une fosse divisée en plusieurs zones. Les gens ne verront pas tout, mais ils seront à un moment très très très proches de leur star, et ça a l’air de satisfaire tout le monde. Idem pour les gens plus éloignés qui continuent d’avoir les écrans en pis-aller, mais qui ont l’opportunité de se rapprocher de la star lorsqu’elle se perche sur une nacelle et fait le tour de la salle suspendue. Le spectacle est aussi travaillé dans sa globalité, avec des éclairages et des effets qui sont visuellement très impactant lorsqu’ils sont vus de loin et dans leur globalité.

On a aussi des rappels très marqués des anciens concerts, avec la mythique boule à facette du Confessions, et vraiment tout qui est fait pour replonger avec elle dans sa carrière, dans ce qui l’a construite comme une icone aussi importante dans nos vie culturelles et sensibles.

Les années 80 et début 90, ce sont aussi les années SIDA qui ont tué le plus le personnes, et qui l’ont laissé particulièrement meurtrie. Elle marque là un point incroyable en mettant en scène d’extraordinaires photos du AIDS Memorial dont j’ai beaucoup parlé ici. Elle défile ainsi suspendue dans ces photos ultra émouvantes de toutes ces personnes décédées, entre personnalités et quidams, et toute la salle était en choc. Une émotion à laquelle je ne m’attendais pas m’a étreint, et après avoir joué sur la nostalgie et la fête des années 80, elle fait mouche en suscitant un moment d’une beauté surprenante et d’une noirceur lacrymale peu commune.

Et ce n’est pas fini car vient Like a prayer et tout le monde chante comme un seul homme à tue-tête. Et il faut entendre tout Bercy chanter comme un seul homme ! Elle respecte presque une certaine chronologie, mais tout en donnant parfois quelques « easter eggs » ou en jetant un truc nouveau au milieu, certaines chansons en interlude sont un curieux mais très chouette amalgame de tubes qui contribuent encore à retracer la vie musicale de la chanteuse en même temps que notre propre parcours.

On la retrouve avec sa fille sur un piano, ou sur un lit dans une posture très érotique, elle n’arrête pas. Le concert propre un rythme tonitruant, il n’y a presque aucune pause, et les enchainements sont d’une rapidité impressionnante, avec même pour les interludes des raisons d’être debout, de continuer à danser, à chanter, et à… célébrer.

Et c’est vraiment cela, on fête un anniversaire, on est vraiment là pour elle. Et elle est là pour nous. Cette vieille bitch de Madonna se montre d’une générosité qu’elle n’a jamais montré avant, et elle se permet enfin d’exprimer sa vulnérabilité, sa créativité, ses facéties et aussi son amour immense d’autrui, au-delà de sa misanthropie de diva de façade.

L’autre moment qu’on attend et qui arrive avec une magnificence absolue, c’est « Vogue » et là c’est incroyable. Bob The Drag Queen est devenue MC d’un ball des années 90 à NYC, et la voilà qu’elle annonce les catégories et que les Queens de tout poil s’avancent et WERK WERK WERK. Ce moment est fabuleux car il dure longtemps, et il est savamment orchestré et chorégraphié, il est encore un de ces symboles d’une époque, c’est aussi encore un clin d’œil à la communauté LGBT et à des communautés racisées qui ont inventé le voguing qui l’a rendue, elle, si célèbre.

Les danseurs et danseuses sont d’un niveau assez fou pendant tout le show, et sont à fond dans leur rôle et dans leur « époque ». Et on retrouve vraiment tout son univers, du gothique, sombre latex et vinyle, et jusqu’aux fringants cowboys de l’Ouest. Et pour couronner encore le tout, et ne vraiment rien laisser de crypto à l’importance des queers pour elle, Madonna débarque drapée d’un drapeau LGBT+. Je ne vous dis pas les clameurs dans le public, et le soutien renouvelé de toutes les folles (littéralement) hurlantes dont je faisais fièrement partie.

On arrive un peu plus vers notre époque contemporaine, et Ray of light s’incarne littéralement dans un jeu scénique de folie à grands renforts de lasers colorés et d’un effet (très con mais) très efficace consistant à filmer et retransmettre une vidéo du dessus dans un autre « plan ». On a déjà ça à un moment au début du concert où Madonna et les danseurs sont filmés du dessus et retransmis en direct. Leur chorégraphie est assez classique de face, mais du dessus cela donne un dessin géométrique bluffant qui figure un œil qui s’ouvre et se ferme.

Là avec ce cube géant, la chanteuse est « sur le sol » mais reproduite sur toutes les faces du dé futuriste. Et ensuite, elle prend encore sa nacelle pour un dernier petit tour en tenue glitter lamée argent et lunettes de trekkie.

Et tout cela dure vraiment un temps très long, on en a clairement pour son argent, avec en plus le déluge de tubes, de show et d’énergie communicative. Et alors qu’on avait eu droit à tous les hommages et images d’Épinal de la diva de la Pop, voilà qu’arrive un inattendu duo virtuel irrésistible entre Madonna et Mickaël Jackson, avec un mash-up géant entre Billy Jean et Like a Virgin. Cela fonctionne du feu de dieu, et j’étais vraiment ému de les voir ainsi tous les deux.

Alors dans tout cela, je peux comprendre en revanche la frustration de certains (plus) jeunes qui ne sont peut-être pas spécialement férus de la Madonna des débuts. Car le show est vraiment focalisé sur l’âge d’Or des débuts, et moins sur les succès (pourtant majeurs) très dancefloor de ces dernières décennies. Et donc les références qu’elles soient dans les styles, les époques, les chansons, ou bien le ballroom ou encore le SIDA, peuvent paraître obscures ou absconses à certains. Moi-même qui suis très amateur de la Madonna des années 2000, j’ai été un peu frustré de ne pas avoir aussi droit à des trucs plus récents. En revanche, pour tous les 35-50 ans je pense que c’était un vrai bonheur de concert « madeleine de Proust ».

Le final est à l’image de celui d’un feu d’artifice, c’est la totale et ça explose dans tous les sens. Tous les danseurs et danseuses se présentent comme autant de Madonna de toutes les époques, des seins (i)coniques à Maryline, en passant par le punk ou le SM. Et Madonna est là avec son look d’aujourd’hui, tout autant avant-gardiste et hallucinant, avec Bob qui revient en Marie-Antoinette pour clore le show. La célébration s’achève dans un délire musical et chorégraphique qui n’est vraiment pas sans émotion, et ça c’est assez inédit pour un concert de Madonna.

C’est vraiment formellement et dans le fond le meilleur concert auquel j’ai pu assister, avec un un niveau de recherche et de conception très abouti, un live généreux et inventif, des effets spéciaux et des danseurs qui subliment les chansons et la carrière de l’artiste. Et puis, elle est vraiment « bien » là, à faire ce qu’elle sait faire de mieux, vieillissante mais victorieuse et glorieuse, mémérisée mais toujours moderne et actuelle, agaçante dans ses discours lénifiant mais militante et galvanisante au possible.

C’était vachement bien, purée que c’était bien !!!

Le Légendaire Cabaret Club de Drag Race Saison 2 (Casino de Paris)

C’était déjà très sympa l’année dernière avec un show qui tenait bien la route même si on sentait qu’ils étaient un peu dépassés par les événements, et que la production n’était pas dimensionnée pour un succès pareil. Et là, ils ont bien mis les pendules à l’heure. Déjà le son et les lumières dont d’une autre qualité, et on a 2h30 de show à couper le souffle avec des Queens qui délivrent vraiment quelque chose de très impressionnant et très pro.

Mais comme pour l’année dernière, ce qui est génial et permet de passer une soirée inégalée, c’est cette ambiance de fou du début à la fin. Les gens sont d’une diversité incroyable, de tous les âges, et c’est totalement hystérique dès la première minute. C’est un show de fan pour les fans, et toutes les Queens ont un traitement vraiment chouette, avec bien sûr quelques favorites qui émergent. Cela gueule dans tous les sens, applaudit à tout rompre, et tape des pieds sur tous les numéros, et l’ambiance est festive et joyeuse, il se forme une très belle atmosphère qui ragaillardit immédiatement.

Le format reste, somme toute, très classique avec la présentation de toutes les reines, puis leur passage une par une, avec un peu de parlotte avec Nicky à la fin de chaque performance. Vespi démarre avec un numéro plein de peps et d’énergie, un truc très classique et showgirl, et on a les mêmes danseurs que l’année dernière qui ponctuent tout le spectacle. Ils sont un sacré ajout au spectacle entier, avec des danseurs vraiment talentueux et investis dans les numéros.

Dès le début, et lors de la présentation c’est Moon qui reçoit le plus d’ovations, de soutien et vraiment une clameur qui ne laisse pas de doute sur sa popularité. On était très fan de Moon aussi durant la saison, donc je ne suis pas surpris, et même très heureux de ce dénouement pour elle. Et pour le show c’est absolument impeccable. Elle propose la performance sans doute la plus glamour et confondante de beauté très « pageant drag » avec quelques moments assez hypnotiques lorsqu’elle tourne sur elle-même avec une robe incroyable.

Rose, qui est la première éliminée de l’émission cette année, avait sans doute pas mal de choses à prouver. Moi sur le coup je connaissais vraiment bien déjà le duo « Rose et Punani » sur les Internets, et là elle s’est bien démarquée en jouant sur des talents que nous ne connaissions pas et qui changeaient des lipsyncs classiques. En effet, elle a monté tout une saynète et un spectacle de remise de prix en effectuant des imitations et avec une verve humoristique très sympa.

Je n’ai même pas de photo de Mami Watta dont j’attendais beaucoup à cette soirée, mais malgré un démarrage qui faisait espérer du bon, je n’ai pas été convaincu.

Je suis aussi un chouïa déçu pour Cookie qui était déjà une star pour moi avant l’émission, mais qui ne brille pas particulièrement dans son numéro. C’est très bien, mais un peu froid, sombre et gothique, et manquant pour moi un peu d’entrain ou d’alacrité, malgré un look très osé et littéralement « bald ».

J’ai été très agréablement surpris par la performance de Ginger Bitch qui délivre une superbe performance. Elle est drôle, mais aussi sexy, dynamique et avec un message d’amour adorable et contagieux. Elle s’est vraiment montrée sous son meilleur jour selon moi, et elle bénéficie d’une opportunité vraiment chouette pour son show.

Punani était très bien, car superbe et avec un concept réfléchi et chiadé, et en plus elle a très bien chanté en live, mais je suis un petit peu resté sur ma faim. J’aurais aimé la revoir, ou avoir aussi quelques opportunités de numéros en duo ou en groupes. C’était un peu frustrant de ce point de vue là.

Mais alors la révélation pour moi ce soir là c’était sans conteste Kitty Space qui a sorti un truc incroyable. Elle était vraiment convaincue et convainquante avec un show d’une tonicité ultime, un mélange de kung-fu et de talons hauts, d’acrobaties et une énergie communicative qui a envahit tout le Casino de Paris. Les gens étaient fous à la fin !

Je sais que les gens sont assez fans de Piche, mais ce n’est pas trop mon cas, et son numéro ne m’a pas trop fait changer d’avis. Je sais que je suis à contre-courant, mais vraiment pas convaincu par son titre ou son attitude, même si je lui reconnais un joli physique et beaucoup de talents.

Sara Forever a été en revanche égale à elle-même, et tout en virtuosité et talent dans son numéro. Elle a repris le célébrissime tube de Queen Bohemian rhapsody et elle en fait un moment suspendu dans le temps, c’est beau, intelligent, sensible, dynamique et rythmé, dansant et entêtant, et elle déchire du début à la fin, tant sur les mouvements, les tenues ou l’attitude. Un sans faute selon moi.

La reine Keiona était la dernière évidemment, et elle a assuré comme la grande Queen des Ballrooms qu’elle est. C’était épatant et d’une justesse absolue. Et elle donne aussi une pêche pas possible juste en la voyant « performer » ainsi sur scène. Après ça, elle mérite clairement son titre, et on espère la revoir sur scène !!

Après un petit « tribute » pour les danseurs bien mérité, et une présentation de toutes les queens, et on terminait en beauté avec les reprises des morceaux de comédie musicale de l’émission (cette saison avait pastiché Starmania et les 10 commandements). Je l’avais déjà dit un peu avant mais « Quand on arrive en Queen » restera sans doute quelques temps en tête. ^^

Drag Queer aux Jeux de Bretagne de Nantes

Le truc vraiment auquel on ne peut pas s’attendre. Déjà les Jeux de Bretagne à Nantes, j’avais déjà vu ça l’année dernière, et c’est une chouette manifestation avec des célébrations très bretonnantes pour rappeler que Nantes c’est avant tout et toujours Naoned dans le cœur de certains. Et au-delà du clin d’œil, cette année en plus on a pu y découvrir un concours de Drag Queens et Kings qui représentaient les 5 départements bretons (y compris donc la Loire Atlantique… oui oui).

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