Ah mince, il a fait beau toute la journée, mais giga flemme de mettre le nez dehors. Et donc quand j’ai eu le courage, c’était trop tard, grisailles et super nuageux. Mais bon, je suis allé faire un tour à la plage.
Je suis resté fasciné par ce chien et son maître qui ont passé de longues minutes à jouer à je te lance un bâton. J’ai halluciné de la capacité de bondissement du chien qui avait l’air d’être monté sur ressorts. Et comme souvent, il récupère son bâton et il a à la fois très envie qu’on lui relance, mais aussi pas du tout envie de le rendre à l’envoyeur !! ^^
Avant j’étais allé un peu en forêt où les arbres ont bien perdu leurs ramages, et on a malgré tout encore de jolies couleurs automnales.
Il y a quelques temps mon chérichou a acheté des anciennes cartes postales de notre coin de Bretagne, et notamment du bourg de Clohars-Carnoët, du Pouldu et de Doëlan. Et donc on s’est amusé cet été à prendre en photo la version « aujourd’hui ». Il y a une centaine d’années entre les deux périodes, et évidemment la Bretagne d’il y a cent ans était particulièrement peu développée par rapport à aujourd’hui. Malgré tout, on reconnaît bien les bâtiments qui sont encore là aujourd’hui, avec des tas d’aménagements urbains qui n’existaient pas.
Donc d’abord du côté de Doëlan et son petit port de pêche de carte postale. Est-ce que c’était mieux avant ? ^^
C’était vraiment impossible d’avoir la même focale que la photo, mais on avait bien retrouvé le muret et le pilier carré où les petites filles se tenaient. ^^
Merci à François pour cette brillante reconstitution.
On a eu une accalmie avec deux jours de fraîcheur, mais ça reprend là, et même pour ici le stress hydrique est manifeste. C’est vraiment fou ce changement qui nous frappe, car il ne s’agit finalement que d’une statistique qui se renforce, mais on a l’impression d’une sorte de point de non retour. On voyait bien le réchauffement s’installer, et les aléas climatiques devenir systématiques et systémiques, mais j’ai l’impression que c’est la goutte d’eau là, et donc le débordement qui nous fait tous prendre conscience des difficultés à venir.
Pour prendre un peu le frais, nous avons aussi tenté la forêt, mais je n’ai jamais connu sous-bois plus secs ou carrément chaud, on n’a plus cette moiteur classique, les fougères ont roussi, les rus ont disparu, et la rivière du coin, le Frout, qui se jette dans la Laïta est famélique. D’ailleurs, on a constaté qu’elle avait des bras morts, et qu’en réalité l’eau coulant faiblement dans le mauvais sens indique plutôt que c’est de l’eau de mer qui remonte exceptionnellement jusqu’ici.
Mais bon, c’était bien joli et agréable tout de même, de marcher à l’ombre des chênes et châtaigniers. Et j’ai pu traverser à pied la rivière pour prendre une photo du Pont de Pierre (18ème s.) qui projette un cercle parfait entre son arche et le reflet de celle-ci.
Hier soir, c’était dîner avec vue sur la petite plage moëlanaise de Kerfany-les-Pins qui est un magnifique endroit du coin. Et le spectacle fut complet avec un coucher de soleil dramatique comme j’aime. ^^
La mi-août marque un petit goût de fin de vacances, mais pour nous c’est un particulier puisqu’il va falloir se remettre dans les cartons et dans la dernière ligne droite avant le déménagement !! C’est frustrant de devoir cramer ses vacances avec ça, mais on avait expérimenté aussi le déménagement tout en bossant, et ce n’est pas un très bon souvenir. Alors tant pis, ce n’était pas aussi idéal que ça aurait pu l’être sur le papier, mais il y en aura d’autres !!
Clohars-Carnoët c’est une commune qui rassemble, comme souvent en Bretagne, une kyrielle de hameaux, mais là aussi un port et une station balnéaire qui sont deux anciennes communes indépendantes qui sont assez connues. Il s’agit du port de Doëlan et Le Pouldu, mais il y a aussi la grande forêt domaniale de Carnoët qui court aussi sur Quimperlé. Et évidemment il y a la Laïta, le fleuve côtier qui part de Quimperlé (à partir des rivières Isole et Ellé) et qui s’écoule dans l’océan Atlantique au niveau du Bas-Pouldu. En face, c’est Guidel qui est dans le Morbihan, puisque la Laïta marque également la séparation entre les deux départements.
Ces derniers jours, on a essaye de trouvé un peu de fraîcheur sous le couvert des arbres, et le long de la Laïta, mais il faut avouer que c’est resté bien trop chaud encore.
Mais les couchers de soleil étaient bien jolis, et à Doëlan l’heure dorée a fourni quelques clichés sympathiques.
Et puis du côté du Pouldu, les pompons étaient là, parfaitement desséchés par le soleil.
Avant-hier, c’était Moëlan et l’anse de Kerliguet, et c’était joli comme tout.
Eh oui, regardez bien c’est Sookie qui joue à chercher Charlie dans mon alignement de menhir. Hu hu hu.
Hier c’était plutôt plage avec un bon passage au Kaolins pour s’exposer un peu au soleil, et ça fait du bien. En plus je crois que la plage reste le seul lieu où je suis bien pour lire, et je n’ai que ça à faire (je n’aime pas trop être sur mon téléphone, ce qui est EXTRAORDINAIRE). Donc j’ai bouquiné quelques heures, et je crois que c’est ça qui me fait plus de bien que tout le reste, cela devrait me servir de leçon, mais malheureusement j’ai pris de bien mauvaises habitudes…
J’ai fait plein de selfies hier et aujourd’hui, car traditionnellement le jour de mon anniversaire, ou bien dans les jours qui suivent, j’aime bien poster une photo de ma tête qui me servira pour les profils de mes réseaux sociaux. Donc voilà la tronche des 49 ans !!!
Sinon aujourd’hui, j’ai surtout fait une grande balade en forêt. J’ai tenté de retrouver la source de la ria de Merrien1 qui est à quelques encablures de la maison dans la forêt. Mais j’ai fait chou blanc car ce coin est vraiment une forêt qui n’est pas du tout entretenue et assez impraticable, en plus d’avoir à passer par des champs (où je ne dois pas trop avoir le droit ^^ ), des ronces et plein d’herbes maléfiques qui m’ont laissé des tas de coupures, échardes et graines collantes (bon là j’ai au moins eu cette utilité de servir de pollinisateur). J’ai beau avoir tourné et suivi le plan, je n’ai pas trouvé, mais donc j’y retournerai un peu mieux préparé2.
Ensuite, j’ai obliqué vers mon coin de forêt classique et bien plus buccolique.
En rentrant, je me suis vautré dans l’herbe pour me reposer de cette marche éprouvante (laule, 49 ans quoi ^^ ). J’ai pris Arya en flag de copycatisme aiguë sur Sookie. Elle l’a suivi comme son ombre, et puisque Sookie se roulait sur l’herbe, alors il fallait faire la même chose. Hu hu hu.
Et sinon les roses sentent divinement bien, et ça ne se photographie pas, mais comme je trouvais qu’elles étaient également photogéniques, je vous le partage.
Sookie était très très en forme et contente d’être dehors, mais encore plus contente de nous y avoir. Moi à me prélasser à côté, et le mari à faire des bricoles dans le jardin.
Le blog a connu toute ma trentaine, et toute ma quarantaine, et à priori ça devrait continuer encore un peu, c’est fou ça. Cela me fait un peu bizarre de me dire que ça y est, encore un peu et hop quinquagénaire la vieille tata Matoo !!! Mein gott!! Bon mais, parmi mes potes les plus jeunes, certains vont avoir 40 ans, donc il faut bien que ça suive. Huhuhuh.
Merrien c’est un port de Moëlan, une presqu’île et un fleuve côtier puisque c’est une petite rivière qui se jette dans l’océan, et qu’on appelle dans le coin des « rias ». En effet, comme la Laïta, mais tout petit modèle, on a à l’embouchure une grande ouverture sur l’océan. ↩︎
Bah oui, ça commence par le Finistère, où j’ai pu constater que le vert tendre printanier a laissé place à une forêt de Carnoët bien touffue et luxuriante. On voit bien que l’alternance pluie et soleil fait du bien à la nature, ça explose de pousses et de feuillage dru dans tous les coins des bois.
Et puis, lorsqu’on traverse la Laïta en allant vers le Morbihan et Le Fort-Bloqué, on a avec un peu de chance, comme hier soir, un chouette coucher de soleil. Un ciel immaculé, des températures estivales, pas un chat à l’horizon (juste quelques gravelots qui filent à la vitesse de la lumière avec leurs petites papattes), c’était merveilleux. Il y avait même un micro-menhir juste pour mon pétrobonheur. ^^
Après une journée de boulot, c’est toujours agréable de profiter de ça. Je mesure ma chance et mon privilège. ^^
J’ai fait un petit tour en forêt avant de rentrer, et toutes les pousses et jeunes feuilles rendent les arbres carrément fluorescents !! C’est super joli et il y avait une lumière magnifique pour cette balade (malgré la boue horrible qui a cradé mon vélo).
J’ai aussi étrenné mon méga pistolet à bulles !!! (Oui j’ai bientôt 49 ans. ^^ )
Nous sommes depuis rentrés à Nantes, parce qu’il faut bien reprendre le boulot. Mais encore une fois, c’est tellement dur… J’ai l’impression que le retour des vacances ressemble de plus en plus aux retours à l’école, quelle régression. Pffff.
Bon, au moins j’ai eu un joli coucher de soleil depuis le balcon. ^^
Oui bon ok, j’aime beaucoup les feuillages d’automne avec toutes leurs couleurs, et en particulier lorsque le soleil passe à travers les branches… Voilà, CQFD. ^^
C’était encore une chouette petite balade de 8 kilomètres dans les bois à quelques minutes de chez nous. On a de la chance d’avoir autant à proximité un domaine forestier comme cela, et l’océan et des rivières. Que de choix !!
Et je voulais nous prendre en photo, mais pas en selfie, donc j’ai essayé cette nouvelle fonctionnalité de mon téléphone. Cela permet de prendre une première photo en gardant un peu de place à côté. Donc j’ai pris mon chéri, et après je lui ai donné mon tél, et il a « complété » la photo avec moi. Il avait le même cadre avec la première photo « en transparence », et donc il m’a juste indiqué où me mettre précisément. Après ce n’est pas encore parfait, mais pas loin ! Vous remarquerez par exemple que l’algorithme m’a placé derrière lui, mais mes pieds sont clairement devant lui. ^^
Je vous avais bien dit que j’irais faire un tour en forêt, et en effet les couleurs sont un peu dingues !!! Jaune, rouge, orange et toutes les nuances jusqu’aux feuilles mortes bien marronnasses. J’adore l’odeur de l’humus en formation, cela donne au sous-bois une curieuse odeur doucereuse qui sent la terre et les champignons. Tout ça c’est de la décomposition et de la pourriture bien sûr, mais c’est loin de puer la mort. ^^
Il se passe plein de trucs dans ces sols de forêt en automne avec une couche de plus en plus importante de feuilles mortes. Les bactéries dégradatrices de glucides décomposent les substances riches en glucides et les transforment en sucres (par exemple la cellulose, l’hémicellulose, les amidons). Les bactéries décompositrices de protéines et ammonifiantes dégradent les protéines en acides aminés, en ammoniac et en ammonium. Les bactéries nitrifiantes oxydent l’ammonium en nitrite puis en nitrate. On parle alors d’un processus de nitrification. Les bactéries dénitrifiantes réduisent les oxydes d’azote en azote élémentaire dans un milieu anaérobie. Il s’agit alors d’un processus de dénitrification (du nitrate au nitrite, puis à l’oxyde nitreux et enfin à l’azote atmosphérique élémentaire). Les bactéries fixatrices d’azote fixent l’azote atmosphérique et le transforment en composés organiques. Les bactéries formatrices de méthane utilisent la formation de méthane comme source d’énergie. Seule les archaebactéries (archées) disposent de cette capacité. Ces bactéries sont strictement anaérobies (par exemple dans les sols très compactés).
Après vous avez aussi des champignons bien sûr, mais aussi des vers, des acariens, des pseudoscorpions, des larves de diptères et coléoptères, bref tout ce petit monde qui se sert sur la bête, et qui contribuent à ce cycle de la nature.
J’avais adoré ce cours en sciences naturelles au collège qui avait consisté à analyser un bon sac de feuilles et d’humus d’une forêt. La prof était allée collecter tout ça le matin même (ça m’avait d’ailleurs épaté comme dévouement), et on avait passé deux heures avec des pinces et des petits outils, à analyser les bestioles, les feuilles, les strates d’humus, les niveaux et degrés de décomposition etc. On avait regardé plein de trucs au microscope, et on avait dessiné tous ces éléments dans le cadre du cours. On avait trouvé des centaines de bestioles différentes, et même deux pseudoscorpions dans la classe. C’est drôle mais je m’en rappelle comme si c’était hier, et j’avais été fasciné par ces fameuses bactéries minéralisatrices.
On a fini la journée par un petit coucher de soleil, bien moins flamboyant qu’hier car la lumière était très faiblarbe. Mais c’était tout de même bien joli. ^^
Mes parents étaient là quelques jours, on n’a pas eu un temps superbe mais il y a eu assez d’alternance pour avoir quelques moments agréables, et de quoi se promener un peu dans la nature. Le jardin a plutôt bonne mine, même en hiver, et ça reste aussi une vue rassérénante (après quelques jours sans bosser qui eux font surtout du bien, il faut l’avouer).
Pas encore de coucher de soleil digne de ce nom, mais ça n’empêche que les nuages ça donne aussi de jolies choses. Hu hu hu.
Mais par tous les temps, on doit faire un selfie de Noël hein. ^^
On a fait aussi un joli petit tour dans les bois pour se balader le long de la Laïta. On a eu de très belles éclaircies et des genêts tout en fleurs !!
J’ai persisté et insisté, mais non toujours pas de coucher de soleil !!!
Alors tout de même ce matin, voilà le lever de soleil depuis le grenier de la maison (j’adore cet araucaria). ^^