Une journée sur l’Île de Nantes

Aujourd’hui, j’étais en réunion juste à côté de la maison, sur l’Île de Nantes, et c’était vachement agréable. J’aime beaucoup cet endroit avec le Parc des Chantiers et ses deux grues monumentales, les anneaux de Bouchain et Buren, ou bien la vue sur le quai de la Fosse (où un joli trois-mâts barque de 1948 qui s’appelle le Français de Saint Malo) et Notre-Dame-de-bon-Port. J’en ai profité pour faire quelques photos en y allant ce matin, et en rentrant en flânant gentiment jusqu’à mes pénates.

Le bon moment, le bon endroit

Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas fait un bon petit tour en vélo, et comme l’appartement faisait salle de répétition de théâtre cet après-midi, c’était l’occasion idéale. Je n’ai pas fait de nouvelles découvertes, j’avais plutôt envie de jeter un coup d’œil hivernal à des endroits connus.

J’ai commencé par remonter la Chézine jusque Saint-Herblain, et jusqu’à ce petit étang qui n’a pas de nom (il faudra que je le baptise !!), mais que j’aime bien. Les grands arbres qui l’entourent se reflètent toujours avec beaucoup de grâce et de distinction. ^^ Avec l’hiver, les arbres sont totalement dénudés, et ce n’est pas très vert, mais ça reste tout à fait à mon goût.

Après, je suis allé jeter mon dévolu sur le Jardin Extraordinaire dont je voulais voir si la cascade était toujours aussi impressionnante. Et oui, ça le fait encore, même si l’aspect luxuriant et tropical manque un peu en cette saison. Mais cette vue garde encore sa fibre king-kongesque très originale et qui marque tous les visiteurs.

Et puis classique, mais je voulais finir la journée là, à la pointe de l’Île de Nantes, car je sais qu’à cette période on a le coucher de soleil en plein la Loire, bien à l’ouest. Donc que ce soit sous la Grue Grise, ou derrière la Grue Jaune et le Carrousel des Machines, ou à travers les anneaux de Buren, on obtient des trucs pas mal du tout. ^^

Coucher de soleil nantais (huhuhu)

Bah oui, même depuis le balcon, on en voit de jolies choses. Avec la Grue Grise à gauche et le clocher de l’église Ste Anne, on a un chouette panorama de cette partie de Nantes. On est donc rentrés hier, et j’ai dû me lever ce matin pour trouver une pharmacie ouverte le dimanche, car j’ai oublié mon dernier flacon d’insuline en Bretagne, et évidemment j’en avais besoin hier soir. Normal !!!

Mais ça m’a permis de prendre une photo de Graslin tout juste atteinte par les rayons du soleil dans la matinée. Le grand sapin est toujours là, mais je suppose qu’il sera tout prochainement remisé avec les décorations de Noël.

Et depuis, je n’ai pas bougé d’un iota, car il fait froid et c’est dimanche, et c’est veille de reprise, donc dépression obligatoire. ^^

Sookie et Arya ont retrouvé leurs marques, et ont chacune repris leur poste d’observation favori pour observer discrètement le monde extérieur à travers la baie vitrée.

Repères nantais

C’est en refaisant une balade avec des amis en visite ce week-end, que je me suis dit que c’était assez fort de la part de ma nouvelle ville, que d’avoir réussi à imposer des repères (au sens « landmarks ») aussi contemporains pour imprimer différentes métaphores filées, allégories industrielles et métonymies urbaines de la ville de Nantes. Il y a ces trois grues qui sont immenses et très visibles, sur l’Île de Nantes et en face, et qui délimitent toujours un panorama qui mêle l’ancien et le moderne, même si ce moderne est lui aussi de l’histoire ancienne (comme celle des chantiers navals).

Cette grue jaune, ou la grise ou la noire, sont vraiment devenues des marqueurs indissociable de Nantes, comme l’Eléphant des Machines de l’Île, ou la tour LU (très récente aussi en comparaison de l’histoire de la ville). La grue TITAN grise là m’impressionne toujours surtout quand on la prend en plan large comme cela de très loin, avec des tous petites bonhommes à ses pieds. ^^

La grue noire en face, à côté du LAB (endroit très sympa pour boire un verre dans des anciens ateliers de 1856, reconvertis en un bar sur 2 niveaux où la bière est brassée sur place, et où le Belem a été construit), est encore plus à mon goût avec sa structure très épurée et en « fil de fer ». Ces trois structures industrielles se parlent et se répondent de chaque côté de la Loire, et cela donne vraiment à l’endroit une identité propre et marquante.

Entre les grues grise et jaune, il y a aussi le quai des Antilles et ses anneaux éclairés la nuit de Buren et Bouchain qui sont devenus un des symboles de la ville. C’est vraiment tout con, mais ce truc impressionne et plaît à tous les visiteurs. C’est aussi simple que c’est joli, et ça étonne par sa relative incongruité et manque d’une signification autre que sa propre existence. ^^

J’ai profité d’une traversée de la Loire en Navibus pour prendre une photo depuis la flotte avec un angle qu’on ne voit pas trop. Sinon c’est du déjà-vu, mais j’aime bien. Hé hé hé.