Long Ma le cheval-dragon de retour à Nantes

C’est toujours un grand événement quand une des Machines revient à Nantes pour un petit tour de piste. Et là c’était le tour du cheval-dragon Long Ma (vraie créature mythologique chinoise) qui a été conçue dans le cadre des relations franco-chinoises, et qui a été un très grand succès aussi à Pékin.

Il passait une dizaine de jours à Nantes en spectacle quotidien, gratuitement accessible plusieurs fois par jour, et suscitant autant de joies, de fascination et de sourires que le Grand Éléphant que j’ai déjà maintes fois photographié.

Ce midi, la rencontre avec le Grand Éléphant était clairement le clou du spectacle, et vraiment c’était absolument fabuleux et merveilleux !!!

J’ai pris beaucoup de photos, et ce qui est cool c’est que ça ne rendra jamais la taille incroyable, l’animation créative et artistique, et la poésie extraordinaire qui se dégage que ces machines, ces automates qui déploient autant de talents mécaniques et d’ingénierie que de poésie et d’images oniriques.

J’ai profité aussi de ma pause du midi, pour aller refaire un tour à Graslin vers l’œuvre monstroplante si impressionnante.

Et Cours Cambronne, à deux pas de là, on trouve une autre oeuvre du Voyage à Nantes ; « Le sursaut des bois courbes » de Nicolas Barreau et Jules Charbonnet. C’est une installation plutôt sympa consistant en un escalier en bois très joli qui permet de monter au faîte d’un grand magnolia. On le découvre alors comme jamais avant, et on a aussi évidemment une très belle vue sur ce Cours majestueux (qui renvoie quelques impressions du Jardin du Palais Royal cher à mon cœur).

Le rêve de Fitzcarraldo (Henrique Oliveira)

Il suffit de gougler un peu Henrique Oliveira pour constater que sa spécialité ce sont bien les monstroplantes (Diskor n’est pas loin !)1, et donc il a pu s’en donner à cœur joie pour cette édition du Voyage à Nantes, qui est sous le signe des plantes et autres réminiscences arboricoles. Là c’est sans doute une des œuvres les plus emblématiques et tape-à-l’œil de cette saison, car on est sur une installation très volumineuse et impressionnante.

On a donc cette branche nue qui a l’air d’avoir poussé à travers les pavés de la place Graslin et dont les tiges, racines et radicelles vont ainsi se développant et rampant jusqu’aux colonnes du théâtre. Effet waouh garanti ! Et ça fonctionne aussi plutôt pas mal de nuit !

  1. Référence et clin d’œil fortement ciblés vers la Génération X. ↩︎