Iwak #2 – Tisser

Souvent quand je commence à rédiger, je pars très vite sur le truc évident qui me vient à l’esprit. Mais comme je suis un mec un peu limité, et surtout que j’écris ce machin depuis plus de vingt ans, je tourne à vrai dire un peu en rond et je raconte à peu près toujours la même chose, mais un peu différemment. Parfois je ne le réalise que plusieurs années plus tard, en voyant que j’ai raconté n fois la même anecdote mais dans des contextes différents (pour le moment je ne me suis pas pris en flagrant délit de mythomanie, tout cela est fort cohérent). Il m’arrive aussi d’être très content d’un titre d’article, et puis de voir un petit « 2 » dans le slug1, et me dire meeeeerde j’y avais déjà pensé.

Donc là, j’ai d’abord pensé à Louise Bourgeois et ses araignées, mais je me suis moi-même mis la puce à l’oreille, et j’en avais carrément déjà parlé lors d’un Iwak précédent, et carrément sur le mot « Araignées ». Sur le coup, j’ai dû vraiment avoir exactement le même cheminement de pensées, et j’avais même en tête l’image d’illustration avec son araignée tokyoïte que j’avais vu recouverte de bouts de tricots fabuleux. Mais donc, pas de redite cette fois-ci.

Ce qui m’est tout de suite venu après ce sont les Moires, ces déesses grecques extraordinaires qui filent, tissent et coupent nos vies et destinées. Ce sont les Parques en latin, et on en retrouve des tas d’exemples très proches dans à peu près toutes les civilisations et systèmes de religion, ce que je trouve vraiment fort fascinant. Et puis en y regardant de plus près avec Clotho (Κλωθώ / Klôthố, « la Fileuse ») qui tisse le fil de la vie, Lachésis (Λάχεσις / Lákhesis, « la Répartitrice ») qui le déroule, et enfin Atropos (Ἄτροπος / Átropos, « l’Inflexible ») qui le coupe2, bah je me suis un peu planté en fait. Ce sont beaucoup plus des fileuses que des tisseuses… Mais comme j’avais déjà trop rédigé mon article, bah je continue sur ma lancée, et tant pis !!

Et puis avec les années et les relectures, les mouflettes d’Atropos est devenu un livre assez culte pour moi. Tandis que je me permets de vous exposer en figure de proue de cet article édifiant (au moins) mon propre labeur en la matière, ce qui se résume en un sublime bracelet brésilien un rien militant. ^^

Voilà, je crois qu’il vaut mieux que je m’arrête là, ce post est assez absurde comme cela.

  1. C’est la transformation automatique qui compose les mots de l’adresse web qui s’affiche tout là-haut, elle est basée sur la phrase du titre. ↩︎
  2. Quasi copié-collé de l’article de Wikiki. ↩︎

Iwak #1 – Moustache

Quand j’ai trouvé ce coussin, je n’ai pas hésité une seconde. C’était absurde et drôle, mais c’était un message caché et à la vue de tous pour le chérichou. Parce que, oui, j’adore sa moustache. Je l’ai toujours connu plus ou moins moustachu, mais toujours assez vaguement car sa pilosité faciale ne lui autorise pas beaucoup plus de fantaisie dans ce domaine. Il ne sera jamais un ogre bucheron des grands froids canadiens, et ce n’est pas grave (tant pis quoi, hu hu hu).

Au contraire, sa petite moustache de dandy, parfois de grand sage chinois de pacotille hollywoodienne selon son entretien, est une signature familière et rassurante, parfois sexy en diable et retroussée, souvent une sensation hérissée sur mes lèvres. J’aime aussi la voir disparaître de temps en temps, mais uniquement pour petit à petit la revoir émerger et se matérialiser, jour après jour. D’ombre, elle redevient marque, puis s’enferre dans les broussailles.

Mais parfois quelques coups de ciseaux, des onguents mystérieux, une attention particulière et raisonnée, et il sort de la douche tel un matamore vainqueur et ragaillardi, et je me dis en le voyant « J’adore ta moustache ! ».

Tatou

C’était au Chili, pour notre voyage de noces en 2015, que j’ai eu la chance incroyable de tomber nez à nez sur un tatou velu de Patagonie ou Zaedyus pichiy. Il y avait trois parties très distinctes géographiquement (presque 3 voyages en 1) avec une semaine dans le nord dans le désert et les hauts plateaux de l’Atacama, une semaine dans le sud en Patagonie chilienne, et une semaine sur l’Île de Pâques. Cela reste un des plus merveilleux voyages de mon existence, et la Patagonie a été un passage génial.

Nous avions débarqué trèèèès au sud de la planète donc, et à un endroit emblématique pour moi : Punta Arenas qui est située sur le détroit de Magellan. Imaginer que c’est par là que concrètement tous ces grands navigateurs1 sont passés pour faire le tour du monde, ça me fout le vertige.

Mais pour la découverte de la Patagonie et son célèbre parc de Torres del Paine, nous étions installés quelques jours à Puerto Natales, dans l’hôtel-lodge qui est en photo en tête de l’article. La ville a tellement enchanté mon mari, pour des tas de raisons explicites ou beaucoup plus étranges et mystiques, qu’il était prêt à s’installer ici pour la vie2. ^^

Comme vous voyez, l’hôtel est tout en bois et on peut voir qu’il est sur une sorte de structure à claire-voie. Eh bien, le premier matin à cet endroit, en sortant (diamétralement opposé à cette façade) pour rejoindre notre véhicule (celui de cette funeste anecdote), j’ai vu un tout petit machin de 30 cm de long, couleur rouille, comme un gros cloporte carapacé, passer à quelques centimètres de mes baskets et foncer sous le bâtiment.

Et j’ai pensé ooooh un pangolin !! Car je confonds les pangolins (pholidotes à écailles de kératine) et les tatous (xénarthres à plaques osseuses), et donc rien à voir avec la choucroute, mais je me suis repris, et j’ai cherché une photo de tatou pour confirmer ma fugace rencontre. Cela fait dix ans, mais c’est un de mes petits trucs marquants dont je me rappellerais je crois longtemps. ^^

  1. En vrai, c’est plutôt en pendant à Mendoza, Esteban et Zia. ↩︎
  2. Finalement, en plus de Rennes, j’aurais dû aussi parler de Puerto Natales. ↩︎

Kind (Gentil/Genre)

Je me suis toujours demandé comment le mot « kind » en anglais pouvait avoir deux significations qui paraissent aussi éloignées l’une de l’autre. Et donc ça me fait sourire de voir ce mot avec ces deux acceptions, car sans contexte c’est en effet impossible de savoir de quoi on parle (ce qui arrive également couramment en Français évidemment).

Eh bien à priori, l’étymologie du mot anglais « kind » explique l’évolution de ses deux sens principaux: « genre/type » et « gentil/bienveillant ». Cela viendrait d’une racine commune, indo-européenne et germanique, liée à la famille, la naissance et la nature. « Kind » vient du vieil anglais gecynd ou cynd, signifiant « nature, race, génération », apparenté à cynn (famille, d’où le mot « kin ») et issu du proto-germanique kundjaz ou kinþiz (famille, race), lui-même dérivé d’une racine indo-européenne qui évoque l’idée d’engendrer, de naissance et de groupe familial.

Le sens premier de « kind » était celui de nature, race, famille, groupe, puis par extension catégorie, sorte, type. Ce sens s’est maintenu dans des expressions comme « a kind of » (une sorte de) ou « all kinds » (toutes sortes de) et dans des mots composés comme « mankind » (l’humanité).

L’adjectif « kind » a évolué à partir de la même racine, mais en passant par l’idée de naturel, inné, propre à sa famille. Au Moyen Âge, il a pris le sens de « qui agit comme on le ferait envers sa parenté », c’est-à-dire avec bienveillance et douceur (enfin bon, tout est relatif hein ^^ ). Vers 1300, ce sens s’est spécialisé pour désigner une personne « bienveillante, compatissante, pleine de tendresse », d’où le sens actuel de « gentil ».

Voilà pour le TIL1 du jour. ^^

  1. TIL = « Today I learnt » ou « Aujourd’hui j’Ai Appris » ↩︎

Oublier

J’ai écrit depuis adolescent pour laisser une trace, pour ne pas oublier, mais surtout pour m’incarner. Je me trouvais tellement transparent, insipide et insignifiant, que l’écriture devait aussi donner de l’importance à ma vie, et sans doute me sauver au passage.

J’ai été drôlement inquiet du coup quand j’ai constaté que le papier dégueulasse de mes agendas de lycée absorbait de manière inquiétante l’encre dégueulasse de mes stylos à plume de supermarché. Mais ça s’est stabilisé, et comme on peut le voir, même si l’encre s’est estompée, le texte reste lisible après 33 années. Cela me permet de voir à quel point j’écrivais des trucs terribles, dignes du meilleur du pire des Skyblogs des années 2000. Ahah, moi qui voulait que l’écrit m’incarne dans le monde, je n’écrivais que des billevesées adolescentes. Mouahahaha. Cela prouve à postériori, que j’étais déjà une belle Drama Queen, ce qui est rassurant dans le fond.

Le papier est donc là pour me rappeler des tas de choses. Et chaque plongée dans ces documents est un petit bonheur. Car la quantité de trucs qu’on oublie c’est dingue !! Et dès 2003 le blog a pris la suite, même si le fait d’être lu a rapidement fait obliquer la teneur des articles, s’obligeant à un peu plus de retenu et de tempérance.

Le web-log m’a tout de suite conquis dans cette même logique d’incarnation par le verbe qui me motive depuis minot, mais donc aussi cet aspect systématique et routinier que j’aime beaucoup. On peut tout dire sur un blog, du plus banal au plus insipide, mais son existence même en ligne lui confère une marque indélébile (pas tant que cela quand on constate la réelle pulvérulence de nos supports numériques).

Mais donc régulièrement, je parcours mes propres articles, et j’aime bien justement aller regarder ce que j’ai publié il y a tout juste vingt ans. Ce n’est pas compliqué, je prends le dernier article, je retire le titre et je change juste l’année en gardant le mois, et hop : https://matoo.net/2005/02/ une archive !!!

C’est grisant de relire les participations à une émission de radio, ou le scandale des pédéblogues du moment à propos du bareback (Dustan allait mourir un peu plus tard cette année), ou simplement se souvenir que Clara Sheller est sortie à ce moment et que ça a été un truc très important pour les gays à l’époque (et 101 commentaires !!) ou encore cette vidéo incroyable et totalement NSFW qui mêle chanson de Madonna et extraits de films pornos. ^^

Tout ça pour dire que mon blog est une boîte à souvenirs, comme ma vraie boîte que j’ai chez moi, ma petite mallette en osier avec plein de trucs dedans. On oublie plein de trucs, mais ce qui est là pour le moment permet de s’en rappeler un petit peu. ^^

Aigle

L’aigle pour moi c’est forcément Altaïr, la magnifique étoile très brillante de la constellation de l’aigle. Celle des trois qu’on voit parfaitement dans le triangle d’été avec ses comparses : Deneb du Cygne et Véga de la Lyre. Et alors vous comprendrez aisément pourquoi j’ai pensé aux chevaliers du Zodiaque hein ? Même si tous ces fabuleux et euphoniques noms d’étoiles, souvent d’origine arabe d’où leurs consonnances si belles, peuvent aussi me faire penser à Goldorak.

Actarus, (plutôt Arcturus du Bouvier) Alcor (de la Grande Ourse), Procyon (du Petit Chien), Mizar (l’étoile jumelle d’Alcor dans la Grande Ourse), Rigel (d’Orion), Argoli (un astéroïde) et tant d’autres, je les ai d’abord connus comme des personnages de Grendizer aka Goldorak1 en France, et c’est marrant de constater que ce sont bien des inventions des traducteurs ou auteurs qui ont adapté les noms japonais à leur guise en surfant sur ce singulier champ lexical.

Mais revenons à nos moutons volants aux serres acérées ! Parce qu’Altaïr est aussi l’étoile d’une chevalière bad ass que j’aimais particulièrement : Marine (ou Marin-san dans la version nippone dont je suis plus familier aujourd’hui). Alors c’est vrai qu’elle se fait couramment latter la gueule par la flippante et un brin soupe au lait Shaina (de la constellation d’Ophiuchus).

Mais Marine, parce qu’elle était chevalière de l’Aigle, avec son super serre-tête, je l’aimais beaucoup. Elle avait fière allure, et à d’autres moments elle montrera qu’elle est une redoutable guerrière. Malgré tout les chevalières sont un peu le parent pauvre de ce format shōnen très classique dans les mangas de l’époque, et donc gentiment misogyne en mode les garçons n’aiment pas les filles. Elles ont des armures minimalistes, elles portent un masque qu’elles ne doivent jamais retirer sous peine d’être condamnées à mort, et si un homme voit leur visage, elles doivent soit le tuer soit… tomber amoureuses de lui. Mais oui bien sûr !! Mouahahaha. Bon, les shōnen aussi ont évolué, et on a aujourd’hui des représentations beaucoup plus équilibrées et moins sexistes.

Et surtout c’est elle le maître de Seiya, le grand héros de la série, et il lui doit d’avoir découvert et exploité toute la puissance de son Cosmos et de son septième sens balbutiant. En revanche, j’ai toujours été troublé par ce truc très chelou entre eux, car dès le début de la série, on a Seiya qui est séparé de sa grande sœur, et s’il accepte de participer au Tournoi Galactique, c’est parce qu’on lui promet de lui filer la dernière adresse de sa frangine.

Or Marine a un peu exactement la même dégaine et tronche (masquée) que la frangine en question !!! Et Marine explique qu’elle a été séparée de son petit frère et qu’elle le cherche !!!!!!

Donc on passe à peu près toute la série à se dire que c’est un peu évident et qu’on va avoir un super moment de retrouvailles, où on comprendra pourquoi cette connasse ne lui a rien dit, et pourquoi ce demeuré congénital2 n’a pas reconnu sa sœur alors qu’il s’entraîne justement pour la retrouver !! Eh bien figurez vous que ce moment ne vient JAMAIS !!! J’y ai toujours pensé, et je pense que si on creuse bien c’est un de mes grands traumatismes de l’enfance3.

Il faut attendre mille ans et what mille mangas ou adaptations en VHS passées sous le manteau pour découvrir qu’il s’agit vraiment d’une coïncidence, et que Marine n’est pas la sœur de Seiya. Cette dernière, Seika, a perdu la mémoire après un accident, et est juste à l’ouest de son côté. Et la ressemblance est simplement due à la pauvreté des nuances apportées aux différents personnages par le mangaka4. ^^

Bref, je ne résiste pas à vous recoller ces vidéos que j’avais collectées depuis avant même d’avoir un blog5, et que j’avais postées il y a exactement vingt ans ici même. Des olibrius s’étaient amusés à doubler entre potes des épisodes des chevaliers du Zodiaque, et ça me fait rire depuis toutes ces années.

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[Source qui a disparu depuis maintes années mais au cas où je rends hommage à ces dinosaures des Internets : http://peps.conrad.free.fr/index.htm]

  1. Mais n’oubliez pas que Goldorak est parfois très très méchant avec les petites filles. ^^ ↩︎
  2. CQFD ↩︎
  3. Au moins !! ↩︎
  4. C’est le nom d’un auteur de mangas au Japon. ↩︎
  5. D’où la qualité méga HD de ces vidéos. ^^ ↩︎

Grincheux (crabby)

C’est marrant car je connaissais bien le terme grumpy mais pas crabby pour dire grincheux. Mais bon le résultat est le même. ^^ Et je ne sais pas pourquoi (si) mais j’ai tout de suite pensé à mon chérichou d’amour. Hu hu hu.

Les gens autour de lui, les amis comme les collègues1, étaient toujours en mode il n’est pas méchant hein, mais il n’est pas gentil non plus quoi. Ou alors souvent c’est bah c’est juste qu’il fait pas super aimable de prime abord… Ou carrément tu veux pas lui demander, moi il me fait peur !! Mouahahahaha.

Et dès le début, j’ai aussi vu ce caractère de cochon, ce truc d’abord très renfermé et grognon, une vraie carapace, et des attitudes parfois pas très avenantes. Et ne parlons pas de sa célèbre joie de vivre matutinale… Oh mein gott !! Mais le truc c’est que c’est le genre d’attitude qui moi me charme beaucoup. Cela doit être le petit côté mystérieux et mutique, et la mine patibulaire2 qui me donnent envie de réussir la prouesse d’un sourire sincère.

Et puis les gens souriant et neuneu comme moi, c’est naze, genre béni-oui-oui ravi de la crèche à la con, un mec qui fait la gueule c’est beaucoup plus intrigant et pas facile d’abord, et terriblement sexy. Hu hu hu.

Bon alors, sous le masque de Dark Vador, c’est évidemment le plus doux, le plus gentil, le plus calinouchou des chérichous, et qui me sourit à peu près non-stop. Mais je vous rassure, de temps en temps3 il tire une gueule de six pieds de long, et je retrouve mon chéri sexy relou mutique et grincheux.

  1. Nous nous sommes connus au boulot pour les béotiens. ^^ ↩︎
  2. Mais presque ! ↩︎
  3. Tous les matins en gros. ↩︎

Nid

C’est marrant je regardais par hasard mes archives d’il y a tout juste vingt ans, et je suis tombé sur un post qui citait le mot du jour. Et ça m’a tout attendri de relire ce moment où mes parents m’insupportaient déjà (mais ce ne serait pas des parents sinon), et ma maman avait récemment emménagé dans la maison de ma grand-mère, juste après le divorce d’avec mon père, mais cette maison était et demeure mon nid malgré tout. ^^

Dieu sait que c’est compliqué en ce moment avec ma maman, et je n’ai pas envie de m’en éloigner plus, mais… c’est compliqué.

Il y a vingt ans tout juste c’était aussi ce post fabulé et fantasmé de ma rencontre avec Freaky ou celui-ci qui m’avait valu bien des témoignages pour un phénomène dont on ne parlait étonnamment pas du tout !! Et à l’époque, ça se lâchait dans les commentaires, les réseaux sociaux n’existaient pas encore. Nous étions la hype baby !!! ^^

Mes nids ont été aussi des lieux importants pour mon équilibre et mon épanouissement, j’en avais parlé déjà en 2004 avec cette vraie fixette sur mon petit onzième arrondissement. Sachant que j’ai réussi ensuite à transformer l’essai avec mon chérichou à Ménilmontant, puis Sentier en changeant carrément d’arrondissement (oouuuuuuh). Et puis Nantes depuis trois ans, où je me sens vraiment à la maison, même si la maison de Clohars-Carnoët a aussi ses atouts et est maintenant chargée de bons souvenirs et d’une bonne énergie nidificatrice. ^^

Je revois aussi cette page de mon journal de février 1998, il y a donc 27 ans, où je faisais des résumés par mois… C’était mon tout premier appartement à Paris !

Et cette phrase collector à propos de Thomas dont j’étais loin de m’être sorti de la tête et du cœur :

La continuité dans mon attitude envers lui : Je le hais pendant un temps, puis je l’aime à mourir ensuite. Mais c’est mieux qu’avant, je ne faisais que l’aimer.

(J’avais pris cette photo à Osny, à deux pas de chez ma maman, il y a quelques années, j’aime bien les pies. ^^ )