Arméries maritimes en force

Hier soir, on a profité de cette belle journée pour la finir en pique-nique vers Kerabas (hameau de Moëlan) qui est un lieu génial pour les couchers de soleil. Mais c’est aussi une côte très jolies avec des grandes herbes hyper moelleuses et des champs d’arméries quand c’est la saison. ET C’EST LA SAISON !!

On était comme deux hobbits dans notre creux herbeux dans la Comté finistérienne. ^^

Tiens sinon, hier encore, j’étais surpris de voir des petites gouttelettes tomber d’un arbre en plein cagnard, comme une toute petite pluie très discrète. Ce saule marsault est déjà assez curieux car en ce moment il est recouvert de chatons duveteux et répand largement ses graines comme cela. Mais apparemment c’est un phénomène de guttation, un truc dont je ne soupçonnais pas l’existence.

Et sinon c’était juste avant de partir en Bretagne, Sookie m’accompagnait en télétravail et elle était trop mignonne. Je ne peux pas ne pas poster cette photo, donc là discrétos et hop !! Regardez-moi cette beauté.

Éclipse solaire à Port Baly

J’étais un peu tristounet la semaine dernière car j’attendais cette éclipse, mais la météo n’était vraiment pas top pour cette journée. Et puis, à une semaine près les prévisions ont tellement le temps de changer, et c’est exactement ce qui s’est passé, avec déjà hier soir un coucher de soleil au jardin très joli.

Et aujourd’hui, c’était carrément un ciel bleu immaculé. Et même si on a eu un peu peur car les nuages sont arrivés, mais grosso modo on n’a pas été gênés et on a pu en profiter tout du long. J’avais bricolé un filtre solaire pour prendre quelques photos (qui sont nazes, mais ce sont les miennes ^^ ) de l’éclipse. Et ça fonctionne vraiment pas mal !!! Voilà donc les différentes phases avec le minutage précis.

C’était donc le maximum avec un tiers de l’astre solaire qui a momentanément disparu. Il fallait bien le filtre pour s’en rendre compte, sinon c’était trop difficile de constater ça, à part au maximum où la perte de luminosité commençait à se remarquer.

On était à Port Baly qui est un hameau de Moëlan, et on a une vue super dégagée à 360°. Le soleil était juste au-dessus de l’île de Groix, et voilà ce que ça donnait avec tous les nuages qui couvraient la vue. ^^

Mais, même comme cela, avec le filtre on arrive à voir énormément de choses. C’est toujours aussi magique en tout cas d’avoir la chance d’assister à un spectacle pareil, et d’avoir le temps idoine (et le matériel) pour en profiter.

Ce soir, on est retourné au même endroit pour essayer le coucher de soleil. Ce lieu est vraiment chouette comme tout, mais il y avait vraiment trop de nuages. Cela n’a pas empêché de bien apprécier le paysage, et en plus on a aperçu un phoque qui chassait à quelques encablures, et qui avait l’air de nous regarder avec insistance. ^^

Port Baly

On avait envie de voir un peu autre chose ce week-end, alors hop direction la Bretagne, même pour un petit tour. Et juste le fait de se réveiller à Kerabus le samedi matin avec un brin de lumière et le jardin à perte de vue, ça rassérène !

Samedi n’a pas été très agréable avec beaucoup de grisailles, mais malgré tout on a fait une chouette balade pour prendre le grand air en bord d’océan. Et ça fait toujours du bien de voir les vagues, les rochers et un peu de verdure.

On y était allé plusieurs fois, mais j’avais pris peu de photos de ce coin, Port Baly (et à côté Portec ou la pointe de Kersecol), qui est très joli à Moëlan. Et ce dimanche, on a au moins eu quelques éclaircies qui ont donné une agréable luminosité. Avec les pins, et ce soleil de décembre (dans la tronche) qui arrivait à peine à percer les nuages, cette langue océanique entre deux pointes escarpées, c’était drôlement beau. ^^

Entre Trénez et Kerfany

Je crois que je n’avais jamais fait ce bout de côte là, ou peut-être une fois il y a longtemps. Pourtant, on les parcourt toute l’année ces chemins côtiers, mais il y a parfois certaines sections qui sont oubliées. Et ça m’a rappelé à quel point le coin est super joli, surtout avec un temps et une température agréables comme aujourd’hui.

Je me suis aussi un peu plus amusé avec la technologie pour se prendre en photos à plusieurs sans oublier personne, et parfois même on se/s’en rajoute. C’est drôle hein ? ^^

Et puis comme on rentre à Nantes dans quelques heures, il fallait bien prendre ma photo fétiche à Bellangenet. ^^

Camaïeu d’automne

Je vous avais bien dit que j’irais faire un tour en forêt, et en effet les couleurs sont un peu dingues !!! Jaune, rouge, orange et toutes les nuances jusqu’aux feuilles mortes bien marronnasses. J’adore l’odeur de l’humus en formation, cela donne au sous-bois une curieuse odeur doucereuse qui sent la terre et les champignons. Tout ça c’est de la décomposition et de la pourriture bien sûr, mais c’est loin de puer la mort. ^^

Il se passe plein de trucs dans ces sols de forêt en automne avec une couche de plus en plus importante de feuilles mortes. Les bactéries dégradatrices de glucides décomposent les substances riches en glucides et les transforment en sucres (par exemple la cellulose, l’hémicellulose, les amidons). Les bactéries décompositrices de protéines et ammonifiantes dégradent les protéines en
acides aminés, en ammoniac et en ammonium. Les bactéries nitrifiantes oxydent l’ammonium en nitrite puis en nitrate. On parle alors d’un processus de nitrification. Les bactéries dénitrifiantes réduisent les oxydes d’azote en azote élémentaire dans un milieu anaérobie. Il s’agit alors d’un processus de dénitrification (du nitrate au nitrite, puis à l’oxyde nitreux et enfin à l’azote atmosphérique élémentaire). Les bactéries fixatrices d’azote fixent l’azote atmosphérique et le transforment en composés organiques. Les bactéries formatrices de méthane utilisent la formation de méthane comme source
d’énergie. Seule les archaebactéries (archées) disposent de cette capacité. Ces bactéries sont strictement anaérobies (par exemple dans les sols très compactés).

Après vous avez aussi des champignons bien sûr, mais aussi des vers, des acariens, des pseudoscorpions, des larves de diptères et coléoptères, bref tout ce petit monde qui se sert sur la bête, et qui contribuent à ce cycle de la nature.

J’avais adoré ce cours en sciences naturelles au collège qui avait consisté à analyser un bon sac de feuilles et d’humus d’une forêt. La prof était allée collecter tout ça le matin même (ça m’avait d’ailleurs épaté comme dévouement), et on avait passé deux heures avec des pinces et des petits outils, à analyser les bestioles, les feuilles, les strates d’humus, les niveaux et degrés de décomposition etc. On avait regardé plein de trucs au microscope, et on avait dessiné tous ces éléments dans le cadre du cours. On avait trouvé des centaines de bestioles différentes, et même deux pseudoscorpions dans la classe. C’est drôle mais je m’en rappelle comme si c’était hier, et j’avais été fasciné par ces fameuses bactéries minéralisatrices.

On a fini la journée par un petit coucher de soleil, bien moins flamboyant qu’hier car la lumière était très faiblarbe. Mais c’était tout de même bien joli. ^^

De Merrien à Névez

Ce n’était pas un temps dingue ce week-end (enfin surtout vendredi avec de la flotte du matin au soir sans arrêt, sinon un crachin bien d’ici) même si ça nous a permis de sortir un peu, et de faire quelques balades. D’abord du côté de Merrien (à Moëlan-sur-Mer) où j’aime particulièrement cette anse et ce petit port, avec une côte un peu haute et bien découpée.

Même combat le lendemain avec un temps bizarre, à la fois chaud et couvert, et donc très lourd et humide, mais qui ne se décide pas entre il fait beau ou il flotte. Donc il a fait nuages ! ^^ On était vers Névez, entre la plage de Tahiti et l’anse de Rospico qui propose aussi une côte assez surélevé par rapport à chez nous avec de jolies vues (on n’a pas poussé jusqu’à Port Manech parce que c’est trop chiant pour faire l’aller-retour, mais c’était frustrant).

Et une petite photo bonus d’Arya qui est la championne des positions inconfortables et précaires lorsqu’elle s’insère entre nous. ^^

Affirmations positives et (surtout) laborieuses

Reprendre le boulot si tôt, mais quelle connerie !! Je suis totalement déprimé, et j’ai des idées à peu près aussi joyeuses et optimistes que celles de Joan Cornellà. Pour ceux qui ne connaissent pas ce génie du mal, voilà quelques exemples inspirants. Ce sont un peu mes affirmations de développement personnel. ^^

Bon sinon, au moins je reprends en télétravail cette semaine depuis Clohars, et il y a le 15 août qui approche à grands pas. Mais ce n’est vraiment pas possible de ne pas aimer ainsi bosser. Pffffff.

On est arrivé à Nantes, et hop on est tout de suite reparti en Bretagne pour recouvrer des températures beaucoup plus clémentes, même si on a réussi à avoir un dimanche bien caniculaire pour la région (dans les 30°C). Mais ça m’a aussi permis de retrouver les couchers de soleil et un petit bout d’ambiance estivale qui n’était pas exactement celle de nos vacances. D’ailleurs là on a carrément fait pique-nique de dîner sur la plage des Kaolins, et c’était assez parfait.

Et en toute logique, avant hier c’était le Pouldu et sa plage de Bellangenet, où un nombre hallucinant de sternes nous ont offert un chouette ballet et une valse hypnotisante visant à choper tous les insectes du crépuscule.

Et hier soir, c’était Kerabas à Moëlan, avec un océan assez agité et un air tout à fait frisquet (j’étais mort de froid !!), pour encore un très chouette coucher de soleil avec ses rochers et ses fleufleurs. ^^

La murène qui voulait avaler le soleil

Bah oui, c’est ça hein ? ^^ Et pour rendre à César, on m’a fait remarquer cette paréidolie hier soir, ensuite je ne voyais que cela !! (Bon après j’aurais pu aussi associer ça aux mythes chinois liés aux éclipses qui l’expliquaient par un dragon qui tente d’avaler le soleil.)

On était super bien hier à Merrien, près de ce petit port adorable, et à son embouchure sur l’océan. On a pique-niqué en profitant de la chaleur des derniers rayons de soleil…

Balade crozonnaise

C’est marrant de comparer les anciennes visites de Crozon avec celle de ce week-end. Les photos se sont pas mal améliorées en 17 ans bien sûr. Et celle-ci en particulier, celle du 19 mai 2007, a cela de drôle qu’elle dépeint cette balade avec des potes, et que le type au crane rasé là est encore un ami, mais sera 24 heures plus tard (en partageant un lit pour des convenances logistiques, hu hu hu) un petit copain avant de devenir un mari. ^^

Au tout début de cette péninsule en forme de croix, on a le point culminant1 de la Bretagne aka le toit du Monde : le Menez Hom !! Bah oui hein, 330 mètres c’est carrément vertigineux l’Armorique2. On y a une vue panoramique sur tout le coin, avec Brest qui est une étonnante concentration urbaine au lointain, et la baie de Douarnenez qui s’étend magnifiquement devant nous. On y voit d’ailleurs les trois pointes qui forment la croix de Crozon.

Et juste en dessous du Menez Hom, on a une magnifique chapelle avec un bel enclos, et un incroyable retable baroque à l’intérieur (alors qu’on est vraiment au trou du cul du monde, c’est assez étrange quand on pénètre dans l’église et qu’on voit ça).

On a fait ensuite les pointes, mais pas jusqu’au bout parce qu’il était un peu tard pour aller jusqu’à Pen-Hir et les tas de pois (c’est dommage, c’est le plus joli, mais on a pu déjà la voir de loin). Cette région est d’une beauté absolue, je suis frustré à chaque fois de ne pas pouvoir y passer plus de temps, et d’avoir la chance de faire quelques randonnées pédestres. Il faudra vraiment qu’on y reste quelques jours un de ces quatre.

Le soir, on est arrivé à temps pour un superbe coucher de soleil à Kerabas (à Moëlan sur Mer).

C’était vraiment un week-end très agréable et reposant, avec un grand soleil qui faisait beaucoup de bien (malgré le froid ambiant persistant).

Et bien sûr, Arya et Sookie n’étaient pas en reste, elles nous ont observé avec nos invités avec beaucoup de curiosité et non sans une certaine témérité.

  1. En vrai c’est le Roc’h Ruz, mais mon chéri m’a toujours dit ça, alors je continue à répandre cette idée fausse avec vigueur et aplomb. ↩︎
  2. Il y a un super panneau qui indique que la montagne mesurait tout de même 4 à 6000 mètres d’altitude il y a 600 millions d’années. ↩︎