Je suis content de retourner à Clohars-Carnoët pour ce week-end, je n’y étais pas retourné depuis les vacances et surtout le déménagement à Rennes. Et puis, la journée de télétravail avec cette vue là, c’est toujours appréciable.
Je vous avais montré un peu de mes images de parcours entre la maison et le boulot pendant mon mois entre Rennes et Nantes. Mais maintenant donc, c’est entre Rennes et Le Mans. Et donc entre les deux, je vois surtout Laval tous les matins et tous les soirs. Voilà ce que ça donne, quand je vais cahin-caha le matin vers Le Mans et que je regarde côté extérieur de la ville sur la belle Mayenne.
Et quand le soir, je repars vers Rennes, en regardant vers le château de Laval.
Quand j’étais nantais et que je travaillais à Nantes, j’avais la chance de faire 15 minutes de vélo, et mon truc c’était vraiment de jeter des coups d’œil à des croisements architecturaux qui me faisaient sourire.
Encore avant, je vous avais partagé aussi mes « Matoo trips » du matin ou du soir pour aller au boulot. Comme ci-dessous en 2011, entre Ménilmontant et La Défense.
Et en 2005, il y a 20 ans, j’avais déjà partagé cela, et c’était il y a deux mille ans en temps ressenti. J’étais célibataire, je vivais à Goncourt, je bossais à Suresnes… J’avais dû collecter des tas de mini clips avec un téléphone génial dont le clavier coulissait (Siemens SL65 qui était seulement en 2G évidemment) . Mais ça avait fait le job, et malgré les pixels, je suis content d’avoir ce souvenir et de revoir ce Paris de mes vertes années. ^^
Mon dernier jour de transhumance Rennes-Nantes régulière du matin… J’ai continué à prendre quelques clichés ce matin avec d’épaisses couches de brume sur un joli soleil levant. C’était bien joli. ^^
Grosse journée, plein de gens, encore des réunions, des passations, quelques échanges cordiaux et sympathiques, beaucoup de vœux de bonne continuation.
Dernier retour vers Rennes ce soir. Alors évidemment je mets plein de « derniers » très terminaux et funestes, mais j’ai conscience que tout cela est très relatif. Je reviendrai à Nantes bien sûr, mais là c’était un jour spécial. Et demain, ce sera également un jour spécial, plein de première fois, de nouvelles transhumances, et de commencements.
Je rigole tous les jours quand je rentre, car en sortant de la gare de Rennes je passe devant ces magasins.
Je m’imagine toujours à dire RELOU CONDUITE BONJOUR avec une grosse voix désagréable et acariâtre, et RICHOU VOYAGES BONJOUR avec une voix de grande hurlaaaaante. ^^
Hier soir, j’ai profité d’un dernier coucher de soleil nantais pour l’immortaliser, même s’il est vraiment influencé par toutes les fumées des incendies, notamment espagnols, qui donnent cette curieuse atmosphère voilée et sépia.
Elle va me manquer ma jolie vue dégagée nantaise et plein ouest, son calme et sa sérénité. Mais depuis aujourd’hui, nous avons les clefs de notre futur appartement rennais. Et j’y campe ce soir tout seul pour y faire installer la fibre dès demain matin (indispensable denrée ^^ ). Donc j’en ai profité pour vous montrer un peu le panorama vertigineux qui vous attend dans mes prochains clichés.
Voilà le coucher de soleil du soir, encore bien marqué par les fumées incendiaires, et on voit bien que la vue porte bien au-delà des limites de la ville de Rennes.
Et de l’autre côté, ça donne ça avec une chouette vue du vieux Rennes, depuis la cathédrale, les grandes églises et le haut du Parlement de Bretagne.
Il va falloir s’habituer à un contexte plus urbain et des grands ensembles, mais bon on a bien sûr plutôt les bons atouts, donc ça va aller. Et puis ça me rappellera mon Cergy natal. Hu hu hu. ^^
C’est encore une semaine de vacances, mais qui ne ressemble vraiment à rien de connu jusque là. Mais heureusement que je n’ai pas encore repris le boulot, sinon je ne sais pas comment je pourrais être sur tous les fronts nécessaires. Vivement qu’on finisse ce truc là !!!!
Vendredi c’était mon dernier jour de boulot avant les vacances d’été, mais à mon retour il ne me restera que 5 semaines avant de changer de crèmerie, et aller travailler au pays des Rillettes. Cette fin de séquence laborieuse s’est vraiment faite sur les chapeaux de roues, avec des tas de trucs compliqués à faire. On me demande évidemment de finir ceci et cela avant mon départ, mais aussi de former les nouveaux, et de pourquoi pas prendre deux trois projets en plus au passage. Business as usual…
Donc grosse fatigue physique mais aussi morale, et un stress croissant à mesure que le déménagement se profile. Ce sont ces moments de terribles précipitations, mais qui ont aussi des facettes très chouettes. Comme le fait d’avoir trouvé un appartement à Rennes, même si je suis un chouïa déçu de ne pas finalement atterrir dans mon premier choix, mais qui n’était en effet pas le plus raisonnable. Donc petit compromis tout à fait satisfaisant sur le papier, et qui n’est vraiment pas un renoncement. Mais je suis tellement à fleur de peau que ça suffit à me rendre hyper neurasthénique et triste même.
Et après nous voilà dans la spirale du déménagement, l’organisation que cela représente même si ce n’est pas la première fois, et que l’on sait bien que tout va se passer plus ou moins bien… fatalement ! Mais bon, il faut imaginer comment ça se passe quand on va habiter au 16ème étage d’un immeuble. ^^
Les vacances devraient être salutaires pour s’organiser dans la sérénité, mais sauf quand on doit recevoir des amis en Bretagne, comme on s’y est engagé il y a plusieurs semaines de cela. Hu hu hu. Donc c’est la course là, pour faire le plus gros, avoir deux semaines de répit, et s’engager dans une dernière ligne droite tonitruante avant de nous déclarer officiellement bretons à la scène comme à la ville.
Depuis dimanche donc, c’est le défilé des cartons, scotch, papier bulle et emballage frénétique de toute sa vie à deux. Mais comme j’aime me simplifier la vie, j’avais aussi prévu de rendre visite à un ami de passage à Lille pour les vacances. Donc pour cela, j’ai pris le train juste après le boulot vendredi, et après une courte soirée parisienne, j’ai passé le samedi à Lille.
Ce vendredi soir était vraiment sous le signe d’une gigantesque fatigue, mais avec aussi ce début de vacances schizophrènes où le relâchement de la fin du taf contraste avec l’anxiété d’un déménagement. Mais j’étais seul, face à moi-même, et j’avais besoin de ça. Besoin de marcher seul dans la ville, en écoutant France Gall comme le titre du post l’indique, car pourquoi pas. ^^
J’ai donc arpenté les rues du treizième pendant une bonne heure et demie et c’était fort plaisant avec une vraie douceur estivale, des tas de gens en goguette, et des quais de Seine somptueusement aménagés à cet endroit.
Marcher en solo comme cela avec ses écouteurs, seul au monde dans une ville surpeuplée, c’est idéal pour bien se sentir transpercé de tristesse, et en même temps dans une énergie qui, transcendant son repli sur soi, permet d’accéder à autre chose. La déception de quitter Nantes, de partir de cet appartement qui nous avait si bien accueilli, le constat aussi d’un échec professionnel qui permet à la fois de se remettre en question, mais aussi de se satisfaire au moins d’un mouvement qui permet d’aller de l’avant. Et une direction rennaise qui n’est vraiment pas un funeste chemin, mais qui nous attire franchement. Mais voilà, ce n’est donc pas un faisceau complètement positif, c’est bien un ensemble de pour de contre, de bonnes et de mauvaises choses, d’optimisme et de pessimisme, de regrets et d’espoirs bien vivaces.
J’ai rarement besoin qu’on me dise que « ça va bien se passer », je n’aime d’ailleurs pas trop ce genre de mantras, sachant qu’en bon stoïcien ça se passera comme ça doit se passer, en bon comme en mal. ^^
Mais depuis ce moment totalement dépressif et salutaire (apprécions mon état d’esprit en oxymore en ce moment), bah ça ne peut qu’aller mieux. Et dans cette gamme, malgré des voyages en train au pire moment, les chassés-croisés des grandes vacances, c’était cool cette petite transhumance septentrionale. Cela m’a d’ailleurs confirmé comme Lille est jolie et agréable, et que je m’y sens toujours chez moi (après tout Adolphe Dumoulin est né là).
Mais l’immense plaisir c’était de voir Henri et son bout de chou qui grandit si vite !! Quelques heures très agréables et douces, et hop on est reparti sur les chapeaux de roues !
Nous voilà de nouveau au milieu de nos deux vies mises en cartons, et aussi une part non négligeable en déchèterie, avec les deux chatounettes qui se demandent ce qui va leur arriver « encore ». Mais là, nous sommes tout de même arrivés en Bretagne pour accueillir un premier ami, et prendre un peu de repos par la même occasion.
Alors on a embarqué mille trucs qui ont blindé la voiture (évidemment), les deux chatounettes (à qui on va faire faire un stage prolongé à Clohars pendant cette période tendue), mais on a oublié un sac assez important. Bah oui, le sac avec la bouffe de Nantes (pas trop grave), et mes capteurs de glycémie et matos de diabétique professionnel (plus grave).
Aujourd’hui, j’avais prévu de faire un aller-retour à Rennes pour rencontrer notre future concierge et lui demander toutes les informations utiles pour le déménagement. Donc départ de Quimperlé à 9h30, arrivée à Rennes à 12h40 après un suicide sur la voie (1h10 de retard)… La concierge a été très cool et m’a tout de même reçu et expliqué les trucs. Mais c’était tendu, car j’avais un train pour Nantes à 13h30… Voilà la petite vue du château des Ducs de Bretagne (sans doute une des dernières…) et la cathédrale en arrivant vers la gare en TER.
Et je suis allé récupéré mon précieux sac, j’en ai profité pour passer l’aspirateur et ranger quelques bricoles, et je suis de retour dans le TER Nantes – Quimperlé d’où je couche patiemment ces lignes.
Voilà voilà. Bientôt des couchers de soleil, à n’en pas douter, et quelques plages j’espère bien ! Période peu évidente pour moi, mais je fais bonne figure, et ce n’est pas la mort, juste un peu de stress en réalité. Purée ce que je n’aime pas déménager !!!
Je l’avais évoqué la dernière fois, mais je confirme donc que l’œuvre du Voyage à Nantes : Latest version (Willem de Haan) est vraiment canon avec le retour de la flotte !! C’est fou comme le remplacement des statues anciennes en métal est vite oublié, et comme les mannequins réalistes fonctionnent bien.
Donc comme vous pouvez le constater c’est un retour nantais bien brûlant avec les températures actuelles. Mais bon, on est sur la fin j’espère !
Je crois que c’est la semaine des sorties d’équipe car je vois plein de gens en parler sur les réseaux sociaux. Et je n’ai pas fait exception. De mon côté, c’était un déj sur un bateau avec une balade sur la Loire, et c’était plutôt très plaisant et au moins bien aéré !
Bon et sinon, les couchers de soleil se portent bien aussi en Loire Atlantique. Hu hu hu. ˆˆ
Ça commence officiellement demain le VAN, mais toutes les œuvres sont presque complètement installées. Je suis assez enthousiaste cette année même si on est dans des trucs assez classiques pour des démarches contemporaines, mais il me semble que ce sera en revanche très accessible au grand public, et ça c’est plutôt chouette. Comme je circule quotidiennement dans le centre-ville, et que les deux grandes places, Graslin et Royale, sont souvent réquisitionnées pour l’occasion, je vous montre un peu des deux installations en question. J’y retournerai pour en parler un peu plus et voir beaucoup plus de choses durant l’été.
Donc d’abord ces branches métalliques rouillées sur la place Graslin, on en pense quoi ? Il s’agit de « Mothership » de Prune Nourry.
J’ai été saisi par l’œuvre car en arrivant sur la place, je n’ai pas bien vu ce que c’était. J’ai vu des sortes d’étraves de bateau ou de structures métalliques de coques qui m’ont rappelé aussi des parements de structures du musée Dobrée tout proche. Et puis la figure globale m’a sauté aux yeux, c’est une femme enceinte qui accouche mais comme si elle était dans un bain et qu’on ne voyait que la partie émergée. Et la seconde photo c’est carrément l’Origine du monde de Courbet réinventé.
Eh bien, avec cette taille impressionnante, cette magnifique œuvre formelle (j’adore l’exécution) et son thème, je trouve que c’est follement réussi. Et je ne doute pas que ça va choquer, que certains pissefroids iront crier au scandale ou à l’obscénité, alors que c’est beau comme tout moi je trouve (et dieu sait que l’anatomie féminine ne m’affriole pas beaucoup). Et j’ai hâte de voir les photos des gens qui visiteront la place. Parce qu’on peut entrer dans le vagin de la dame si on est un enfant ou en s’accroupissant pour un adulte, et j’imagine déjà des personnes se photographiant avec des trucs absolument CRINGE.
« Latest Version » par Willem de Haan sur la place Royale, c’est également pas mal. Ils ont profité de la réfection des sculptures et bronzes de la fontaine (et notamment notre Amphitrite en marbre qui n’est pas en forme ayant perdu son trident et presque un bras), pour remplacer les personnages par des représentations de tout un chacun. C’est une collection de quidams qui représentent les nantais et nantaises qui font marcher la ville et le monde avec des mannequins assez réalistes.
Je n’y croyais pas trop, mais ça marche bien cette petite scène de genre version 21ème siècle. Il y a plein de petits détails sympas, et avec la mise en eau de la fontaine, ça peut être ultra cool. J’adore le détail du chapeau de la remplaçante d’Amphitrite qui est ainsi affublée du haut de la Tour de Bretagne plutôt que des remparts du château des Ducs de cette même région limitrophe qu’on aime tant. ^^
Avec cette chaleur, ça fait du bien de se faire un petit dîner sur une péniche sur l’Erdre. L’air est un peu plus frais, et il y a un petit côté vacances et follement estival (on oublie que l’été ne commence que dans cinq jours). ^^
Je suis allé jeter un coup d’œil à tous ces magnifiques voiliers qui sont amarrés juste en bas de chez moi sur les quais de Loire. C’est toujours aussi beau et impressionnant de voir des trois-mâts en vrai comme ça, avec bien sûr toujours le Belem qui est une grande fierté nantaise.
C’est en plus un panorama très inhabituel aujourd’hui, mais sans doute très classique de la Loire il y a 150 ans, et plus encore vu que là on pouvait carrément monter sur un drakkar !!! ^^
Et bien sûr, quand on est sur l’Île de Nantes, le Grand Eléphant n’est jamais bien loin… C’est toujours avec un regard émerveillé de minot qu’on regarde ce béhémot se mouvoir sur le parc des chantiers, et les gamins sont toujours en foule à la fois à fuir et à chercher l’arrosage forcé par la trompe habile du pachyderme mécanique.
Après une année 2024 record, puisque c’était la seule année depuis 1997 où je n’avais assisté à aucune marche des fiertés, j’en suis déjà à ma deuxième cette année (après Genève la semaine dernière). Eh bien je peux affirmer que j’aime ça, et que ça fait drôlement du bien de renouer avec cette saine pratique annuelle. Cette session nantaise s’est déroulée sous les meilleurs augures avec un temps grisâtre, mais au moins pas trop chaud et sans risque d’insolation, et j’ai trouvé vraiment beaucoup de monde.
J’ai surtout retrouvé cette superbe ambiance nantaise hyper conviviale et sympathique des bonnes Prides. Absolument tous les gens croisés lors de cette marche étaient souriants, abordables et bienveillants. Il y avait ce qu’il fallait de revendications et de pancartes politiques, mais aussi des fétichistes de tous les genres, des créatures indéterminées et puis des tas de gens dans le spectre de l’humanité multicolore.
J’ai surtout noté que la meilleure idée était de venir avec des pistolets à bulles, alors là je peux vous dire qu’on a eu du succès !! J’ai encore fait mon Utakata et, grâce à mon ninjutsu des bulles de savon, les gens ont beaucoup aimé danser dans des flots de bubulles !!! Cela m’a ragaillardi d’être dans une telle atmosphère. ^^
(Oui vous noterez que j’avais mis mes faux-cils pour l’occasion. Hu hu hu.)