C’est assez classique, mais c’était journée cimetière avec maman aujourd’hui !! Moi j’aime bien les cimetières, et à la Toussaint ils sont couverts de chrysanthèmes de toutes les sortes et couleurs, c’est gai !! Huhuhu. Ok ce sont des endroits un peu mortels, mais pour moi c’est un peu un rapport à la Mulan et ses ancêtres, donc y’a Mushu qui se balade et j’y vois plutôt un lieu de vie avec plein de morts qui y sont commémorés.
Il y avait cette très vieille tombe complètement envahie par une plante que j’ai trouvée particulièrement belle et romantique.
Le passage à Osny c’est aussi forcément le passage le long de la Viosne avec son air automnal bien affirmé.
Et évidemment c’était sans compter sur Obi-Wan le grand félin de la savane, et le plus adorable des chatounets de l’univers.
Pour finir, voilà les coquetiers géniaux chez maman avec leur petit chapeau pour les garder au chaud !!! C’est pas adorable ça ? Il n’y a qu’une maman pour préparer des œufs à la coque comme ça. ^^
Ce week-end, j’étais donc à Paris, mais surtout chez ma maman à Osny où nous fêtions son 75ème anniversaire. Je suis allé faire mon petit tour traditionnel vers la Viosne, et avec le soleil et les pousses tendres, cela lui donne des aspects amazoniens (ce qui est très drôle quand on sait où on est… une mince bande forestière entre la route et la voie ferrée).
En allant et revenant de Paris (par la gare Saint Lazare), on est passé par le pont ferroviaire d’Asnières devant cette vue de la Défense que j’aime bien, avec l’île de la Jatte devant. Cela donne à la Défense et ses gratte-ciels un petit air de Lower Manhattan.
Et puis, on a aussi profité d’être à la maison pour faire des câlins à Obi-Wan qui ne demande que ça. ^^
Et puis dans nos balades vexinoises du week-end, nous sommes allés à Auvers-sur-Oise où je ne suis allé que très peu, et je n’avais jamais vu l’église peinte par Vincent Van Gogh, ni sa tombe. Voilà qui est fait !!! ^^
Mais me voilà déjà rentré à Nantes, et j’ai été bien accueilli. ^^
Ambiance très hivernale qui change de mes autres pérégrinations à Grouchy, mais ça reste toujours très joli. Et c’est la maison !! ^^
Et j’aime particulièrement son temple d’Amour et sa nymphe sortant du bain (copie d’une statue de Christophe-Gabriel Allegrain qu’on peut voir au Louvre).
Ah ah, oui on ne peut pas faire uniquement visite de l’Axe Majeur pour le mari qui ne connaissait pas encore cela. Avec les températures actuelles, l’atmosphère était particulièrement douce et agréable. C’était une belle balade.
Mais il fallait aussi souligner qu’Obi-Wan se porte comme un charme, et que, manifestement, être arbre à chats tient de famille !!
Il y a presque vingt ans, j’écrivais un post sur ma « mythologie de l’enfance« , et régulièrement je fais le tour de ce patrimoine personnel très immatériel mais largement animiste et lié aux éléments bien tangibles de ces lieux de mon existence toute entière. Ma maman habitant aujourd’hui dans la maison de ma grand-mère, j’ai l’opportunité de voir et documenter régulièrement l’évolution de mes Terres Sacrées.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris de photos du Sanctuaire, dont je parlais déjà dans mon précédent article. Et donc j’en ai profité lors d’une promenade hier pour prendre quelques clichés de meilleure qualité. Ce truc est assez incroyable, et m’a toujours à la fois attiré et fait grandement flipper. C’était un peu une incarnation figée des Fraggle Rock et du décorum de Dark Crystal, grosses références de mon enfance. Il y avait une admiration du travail de sculpture et d’assemblage, et sans doute aussi de la monomanie de l’exécution sur une toute petite surface, mais aussi une vraie répulsion de certaines représentations, comme autant d’incantations à des esprits plus ou moins sympathiques.
On penserait immédiatement aujourd’hui au fameux Palais du Facteur Cheval, mais en plus petit et peut-être moins fascinant et « abouti ». Et c’est en essayant de gougler des mots-clefs afférents, que j’ai trouvé une vraie référence à cet endroit (que je connais vraiment depuis toujours, donc me concernant une quarantaine d’années). Voilà que cette adresse est listée à l’inventaire du patrimoine de l’Île de France, alors ce n’est pas du tout encore un monument historique, mais c’est assez intéressant pour l’inventorier et le référencer, ce qui est une très bonne idée à mon avis.
Et donc j’ai ainsi appris qu’il s’agissait du lieu de retraite d’un facteur également, un certain Georges Maillard (1932) qui a acquis le terrain en 1964, et habite là depuis 1972 (je ne sais pas s’il est encore en vie). Evidemment ils n’ont pas résisté à l’idée d’appeler cela le « jardin du facteur Maillard », sans doute en écho à celui de Cheval. J’imagine que c’est une sorte d’étape indispensable si jamais on veut ensuite conserver l’endroit, et ne pas le voir détruire par un promoteur (c’est ce qui arrive à toutes les parcelles qui se libèrent dans le coin). Comme n’importe quelle ville de banlieue parisienne, les mètres carrés constructibles sont rares et prisés.
Il y a maintenant un nombre d’œuvres assez impressionnants, avec aussi des éléments architecturaux qui viennent encore souligner l’aspect fantasmagorique de ce bestiaire vaudou contemporain. J’aimais bien ma version de l’enfance avec quelques personnages phares que je ne vois plus (notamment une vieille dame avec son fichu) et encore avec quelques bosquets qui donnaient un peu plus de vert à l’endroit (mais c’est sans doute aussi la touche hivernale qui fait cela). En tout cas, on peut imaginer l’effet que cela peut faire sur un enfant, qui matin et soir en revenant de l’école, passait devant, et sans que jamais on ne lui explique ce que c’était (c’était vraiment comme si c’était un truc tout à fait normal).
Et à côté, coule toujours la Viosne, et cela demeure un lieu magique pour moi.
Hier, il y avait un cygne solitaire qui m’a accompagné pendant une vingtaine de minutes dans mes pérégrinations. En cette fin 2024, ma mythologie tient encore bon la rampe ! ^^
*Edit du 27/12/2024* :
L’ami estèf a été plus opiniâtre que moi, et il a trouvé cet article génial qui évoque l’artiste. Il est malheureusement décédé en 2022, c’est super triste car si j’avais su tout cela, je serais allé le voir et j’aurais pu lui dire tout ce que ses œuvres m’ont apporté au fur et à mesure de mon enfance et adolescence.
Je remarque aussi qu’il est né en 1932 à Arronville, et ça m’a fait sourire car c’est la ville voisine de Berville, où j’ai vécu entre 7 et 21 ans, et dont j’ai pas mal parlé dans mes évocations du Vexin Français que j’aime tant. Il est décédé à Pontoise, sans doute à l’hôpital, hôpital où je suis né en 1976. Et il a donc vécu à Osny, à quelques pas de mes deux grands-parents comme on peut le voir sur ma carte des lieux de mon enfance.
Enfin, l’article évoque le fait qu’il a commencé à œuvrer en 1985 (j’ai 9 ans) avec des totems en bois, et c’est marrant car j’avais des souvenirs même plus tôt (comme je le sous-entendais plus haut), mais donc c’est juste mon imagination. Et en réalité, j’ai plutôt connu son travail lors de mon adolescence, qui, c’est vrai, a beaucoup eu lieu chez mes grands-parents et surtout ma grand-mère. Cela ne m’étonne pas, car on déforme beaucoup de choses et on en invente (ou sublime) aussi pas mal quand on se fie à ses seuls souvenirs d’enfance.
Je garde l’article lié en pdf pour assurer sa postérité (tant que je demeure en ligne en tout cas).
Et donc, les ouailles ont rejoint leurs familles pour célébrer la Nativité. Classiquement, Paris et sa région se sont vidées en direction de nos bonnes Provinces, et les pages grindères de nos campagnes regorgent d’étudiants qui tentent de résoudre leurs névroses chabroliennes en suçant local, et en espérant secrètement tomber sur le père d’un de leurs anciens bourreaux du collège.
J’ai également rejoint les pénates osnyssoises de mon Val d’Oise natal, et comme je remontais, une fois n’est pas coutume, en voiture, j’ai fait une halte à Chartres pour jeter un coup d’œil à sa très belle cathédrale gothique.
Noël oblige, la crèche était de sortie, mais pas encore, évidemment, le petit Jésus. ^^
J’ai ensuite pris le chemin des écoliers, et j’ai même fait un crochet pour rendre visite à mon oncle et ma tante dans l’Eure, avant d’atterrir chez môman. Là trônait fier comme Artaban et imperturbable sphinx : Obi-Wan.
Il est toujours aussi adorable et câlin malgré son petit air revêche de prime abord. C’est un chat miauleur de compétition qui tient de véritables conversations et qui module à la perfection le ton, la hauteur et l’intensité de ses assertions sonores. A n’en pas douter, il est le maître des lieux. ^^
C’est vraiment un truc qu’on adore chez nous : faire des bulles de savon. ^^ Et le fait que dans Naruto, on retrouve cela comme un art et un ensemble de techniques à part entière, le しゃぼん玉の忍術, cela m’avait beaucoup fait sourire et fait penser aux coutumes de la famille Watoo.
Parce que les bulles c’est génial !!! D’ailleurs, je ne manque pas une occasion pour en photographier et m’en amuser ! J’adorais capturer ces petits moments à Paris, mais ça marche aussi à Nantes, et la joie des petits n’a d’égal que celle des grands.
Pour mes 40 ans, ma maman avait rassemblé la famille pour une fête, et on avait fait plein de bulles.
Ce week-end, c’était les 50 ans de mon frère, et ma maman avait aussi invité pas mal de gens de la famille pour les célébrer. On a passé un très bon moment, et comme d’habitude on est sorti buller à un moment. ^^
La photo en figure de proue me plaît beaucoup car elle figure mon papa et mon petit-petit-cousin (le plus petit minot du moment). Ils ont joué pas mal de temps ensemble à faire et chasser les bulles, et c’est vraiment une activité qui transcende les générations chez nous.
On s’est tous mis à en faire, les petits comme les grands, à admirer leurs couleurs, leur longévité, leur taille plus ou moins impressionnante en les suivant du doigt, et tour à tour à en concevoir puis à les annihiler d’un revers de la main, ou d’une tape grandiloquente de démiurge. On a bien ri, et c’était cool de tous pratiquer comme cela une activité aussi inutile, gratuite, aussi réjouissante depuis la nuit des temps (en gros ^^ ). L’émerveillement collectif des bulles de savon ne s’affadit toujours pas avec les générations, et la technicité a beau un peu évoluer, ça reste tout de même de l’eau savonneuse et un cercle dans lequel on souffle. ^^
Je suis rentré dans l’après-midi, et j’ai profité du beau temps pour attendre mon train au Jardin Atlantique en toute quiétude.
Tiens sinon, tant que j’y suis jeudi soir, le ciel était joli à Nantes, j’ai oublié de vous en parler. ^^
Cette « fin d’année » (je ne sais pas pourquoi on reste toujours sur ce truc très scolaire de voir une fin de période avant la coupure estivale) est très éreintante et tonitruante. Plein de trucs, plein de déplacements, plein de changements… au final pas mal de fatigue. Et la période va encore continuer à être riche en événements, jusqu’à notre départ en vacances.
Bien sûr, on veille de près sur Arya qui se remet petit à petit de son opération. Mais on a dû être beaucoup plus strict sur le port de sa collerette, car elle a commencé à arracher ses fils bien trop tôt. Mais j’essaie de lui donner quelques séances de liberté en la surveillant bien.
J’ai fait un aller-retour illico chez mes parents à Osny (dans le Val d’Oise) vendredi et samedi, parce que c’était un moment important qui suivait le décès de mon oncle1 d’il y a quelques semaines (presque 3 mois en réalité). Evidemment tout cela s’est allègrement fait sous la flotte et une atmosphère très étrange, il fait à la fois froid et chaud, selon qu’il flotte ou qu’il fait beau, et dans tous les cas l’humidité est dégueulasse et les sols sont complètement détrempés.
J’ai comme cela été en pèlerinage à mon habituel parc de Grouchy, qui jouxte la petite gare d’Osny, en arrivant. On passe depuis la gare par un tunnel qui passe sous les voies ferrés, et qui est une des entrées du parc du château. J’ai toujours aimé cette manière d’arriver à Grouchy qui est à la fois très industrielle et urbaine, mais qui revêt en réalité un petit côté féérique et onirique qui va chercher pour moi du côté de l’imaginaire de la Belle et la Bête de Cocteau.
J’ai bien failli me faire courser par cette Bernache qui a moyennement apprécié que je m’approche de ses petits en train de paître sereinement. Sur le chemin vers chez ma Maman, j’ai été fasciné par la disposition des gouttes de pluie sur des plantes, et je n’ai pas pu ne pas immortaliser cela.
La journée en famille s’est bien passée, même pour cette funeste raison. Et le lendemain je repartais pour Nantes. J’ai eu un chouette accueil avec une petite manif des familles qui occupait les rails du tramway. C’était une des manifestations antifascistes du moment, et donc je m’y suis un peu attardé pour en grossir quelque peu les rangs. On avait encore une belle représentation LGBTQ+ ! ^^
Et puis sans tram, j’ai en conséquence pédestrement cheminé pour rejoindre mes pénates. Je suis passé comme d’habitude par la belle église Notre-Dame-de-Bon-Port.
Les chatounettes étaient bien au rendez-vous, et Arya donc avec son cône obligatoire à présent pour la majeure partie du temps. Mais elle commence à bien s’y faire, et elle ne moufte même plus quand on lui met.
Elle arrive maintenant à se déplacer à peu près normalement partout dans l’appartement. Et elle a même profité du soleil sur sa chaise longue. ^^
Bon et maintenant, on vient de la choper en train de tirer encore sur ses fils MALGRÉ la collerette (elle appuie dessus pour la faire descendre sur son cou) !!! Donc maintenant on doit doubler le dispositif : collerette avec en plus une jolie fraise en pétales de fleurs pour lui bloquer le cou. Regardez-moi cette dégaine de Bibendum Michelin !!! ^^
J’ai profité de quelques jours à Paris pour passer voir ma môman, et donc voilà le petit Obi-Wan qui se montre sous son meilleur jour en m’observant stoïque depuis les escaliers. C’est le matou de l’hiver avec son poil et son embonpoint, et c’est un sacré phénomène !! Il est surtout d’une beauté à couper le souffle, et il en use pour rendre ma maman corvéable à tous ses désirs. ^^
Ah sinon, bah je suis passé par la Viosne en rentrant depuis la gare d’Osny. Bah oui hein.
Oh c’était étrange ce long week-end !! J’ai tellement tellement de boulot là que j’ai bossé non stop absolument dès que j’avais un moment de libre. Et donc j’ai fini vers minuit vendredi soir, et je n’ai pas arrêté du week-end, sachant que j’étais aujourd’hui hospitalisé (truc de routine annuel dans le cadre de mon diabète) et que je n’ai pas arrêté pour autant.