Les jardineuses

Je suis sur le chemin du retour à Nantes, et ça ne me plaît pas du tout de rentrer dans une ville à plus de 30°C, surtout que la température actuelle de l’appartement est de 29°C. Damned!!! Mais bon, je reviens rapidement en Bretagne où c’est beaucoup beaucoup plus agréable et vivable. Je sens d’ailleurs que la destination va terriblement gagner en popularité pour ce qui a été, de tout temps, sa némésis (pour les stations balnéaires surtout) : sa fraîcheur pluvieuse de toutes les saisons.

Vue du pont St Maurice en sortie de Quimperlé depuis le pont ferroviaire.

Mais je me suis dit que vous n’aviez pas de nouvelles de chatounettes depuis bien longtemps non ?

Elles font leurs petites sorties régulières dans le jardin, toujours accompagnées par mon mari ou moi-même. A chaque fois c’est le même schéma, pour Arya c’est le terrain de chasse et pour marquer son territoire. Elle se faufile partout, elle cherche les souris dans l’herbe et surveille avec envie les oiseaux. Elle fait ses griffes sur les menhirs ou les arbres pour bien indiquer qu’elle est maîtresse des lieux.

Et puis elle ne tient pas en place, elle nous suit comme un petit chien, et d’ailleurs elle vient quand on l’appelle, ou par réflexe vient toujours vers moi et se frotte à mes jambes. D’ailleurs dès que je m’éloigne et cherche à prendre une photo des deux, tu es sûr qu’Arya va venir me rejoindre en galopant.

Quant à Sookie, elle n’est intéressée que par une seule chose. Manger de l’herbe pour mieux la gerber une fois revenue à l’intérieur. ^^

Elle reste des plombes sur la terrasse, et bouffe l’herbe juste à côté. Si on l’appelle, elle regarde ailleurs, ou elle s’éloigne d’avantage. Et lorsqu’elle fait quelques pas dans l’herbe, elle se colle à un endroit, et ça donne ça.

Stoïque et imperturbable, elle va rester comme ça comme un bonze. Le signal pour rentrer c’est le mot « Allez ! » ou quand ça se renfrogne un claquement de mains. Arya démarre au quart de seconde et rentre tout de suite à la maison. Sookie suit mais plus mollement, et parfois elle reste comme ça et elle me regarde, puis elle fait quelques pas dans la direction opposée, et elle s’allonge dans l’herbe. Il faut que je la prenne dans mes bras pour la ramener de force.

Elle ne moufte pas, mais ce n’était clairement pas son choix délibéré. ^^

La belle quimperloise

Cela n’arrive plus très souvent, mais on avait une personne à la maison qui ne connaissait pas trop le coin !! Ah voilà un prétexte parfait pour faire le tour classique de Quimperlé… Haute et Basse Ville, l’église Notre Dame et St Michel avec son magnifique clocher carré en haut, et les anciens quartiers médiévaux avec l’église abbatiale Ste Croix en bas (à l’architecture XIe, romane en croix grecque, vraiment unique et extraordinaire). J’aime bien aller remonter une petite rue très pentue qui permet de grimper un peu pour avoir la vue des clochers côte à côte. Et c’était une belle journée très agréable… près de l’Ellé, l’Isole et la Laïta (Quimperlé étant littéralement le « petit » confluent, comme Quimper, entre l’Ellé et l’Isole qui donnent le fleuve côtier Laïta).

Et puis pour finir ce tout petit week-end qui a fait du bien, un coucher de soleil cloharsien « typique1« .

  1. Pour ne pas dire que mes fidèles suiveurs en ont déjà vu quelques centaines comme ça. ^^ ↩︎

Les ronds-points des Catastrophes : une spécialité quimperloise

C’est un truc qui m’a marqué depuis quelques années, et je me suis dit qu’il fallait absolument en faire un article. C’est tellement absurde et inutile que c’est d’une importance primordiale !!

Alors voilà, dans cette bonne ville finistérienne de Quimperlé, on trouve des ronds-points. Jusque là rien de dingue. Et ces ronds-points ont des noms, normal. Mais il y a une série de ronds-points qui ont des noms assez curieux… On est habitué aux musiciens, aux peintres, aux fleurs ou je ne sais quelle banalité quand on est à cours d’idée ou de connivence géographique, mais là c’est vraiment très original (selon moi). En effet, ces carrefours giratoires célèbrent des énormes catastrophes.

Cette curieuse série évoque des événements très très différents, sur 4 continents (Amérique du Nord, Europe, Afrique et Asie), mais qui ont en commun des morts civils sous forme de répressions iniques de gouvernements fascistes. Dans l’ordre chronologique, on va donc trouver d’abord Chicago 1886.

Il s’agit plus précisément du massacre de Haymarket Square du 4 mai 1886 qui est une répression sanglante de manifestants qui est à l’origine de notre fête du travail du 1er mai actuel.

Ensuite, nous avons Budapest 1956.

Il s’agit d’une révolte du peuple en Hongrie contre le régime soviétique du 23 octobre au 10 novembre 1956. Il y a eu des milliers de morts en représailles…

Nous passons à Soweto 1976.

C’est à partir du 16 juin 1976 que des manifestations en Afrique du Sud, en plein apartheid, sont affreusement réprimées. Des étudiants noirs manifestent et on leur tire dessus à balles réelles.

Et enfin, on passe au dernier : Tian’anmen 1989.

Ce sont des manifestations étudiantes en Chine entre le 15 avril et le 4 juin 1989 qui se concluent par de célèbres images télévisées de chars qui menacent des étudiants, dont un étudiant anonyme célèbre. Il y a eu des morts, des déportations et tout un tas de joyeusetés

J’adore ces ronds-points, et je me demande bien qui a pu avoir ces idées clairement bien orientées politiquement. Je me demande aussi si beaucoup de gens les ont remarqué comme moi, et surtout leur thématique commune singulière. ^^

Retour à Naoned

Le 25 juillet, j’avais posté aussi mon passage au-dessus de la Laïta alors que j’arrivais en train vers Quimperlé. Et bien là, c’est le chemin inverse, depuis Quimperlé vers Nantes, et je suis content car on aperçoit clairement le dôme et le clocher de l’église Sainte Croix (une merveille locale).

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Descente de la Laïta en kayak

On en parlait depuis des années, et on a enfin fait la descente de la Laïta en kayak, depuis Quimperlé jusqu’au Bas-Pouldu à l’embouchure du fleuve sur l’océan. C’était drôlement chouette de voir l’envers du décor des chemins que nous empruntons si souvent sur ces rives. D’abord très fleuve, puis de plus en plus maritime en retrouvant quelques repères : le manoir de Carnoët, le pré Mathurin, l’abbaye St Maurice et la crêperie, les ponts, Porsmoric et l’ambiance océanique du Bas-Pouldu (rive finistérienne) / Guidel-Plages (rive morbihannaise).

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