Rattrapage Expos (2013-2019)

Entre 2013 et 2019, j’ai mis plein d’articles de côté dans une liste de « posts à faire » en me disant que j’allais m’en occuper, et puis le temps a passé… Je la compile ici car je me suis juré d’avoir un weblog digne de ce nom. J’en dis un peu plus dans cet article justement.

Expo 2050 au musée royaux des beaux arts de Bruxelles (2015)

C’était une exposition pour se projeter dans le futur et des évocations dans plein de thématiques différentes, et portées par des formes d’arts très diverses. Une expo très agréable et plutôt bien faite, qui portait à la fois des messages (mais rien de transcendant) et qui était aussi un bon résumé de tout ce que l’art contemporain permet d’exprimer.

Matérialité de l’Invisible au 104 (2016)

J’avais adoré ce thème qui rassemblait des oeuvres très différentes qui jouaient sur la perception et les sens. C’est le genre d’expo très populaire où on vient aussi expérimenter et « ressentir », donc on a des tas de trucs « cinétiques » ou avec de la lumière qui permet justement de matérialiser des processus qui sont impossibles à voir ou à percevoir dans un temps court. Pas bouleversant, mais marrant et distrayant !

Biskra, sortilèges d’une oasis (Institut du Monde Arabe) (2016)

Dans la série de mes expos (algériennes) à l’IMA, c’était important car c’est la région natale de mon grand-père, et j’avais adoré me plonger dans toutes ces représentations. C’est la région limitrophe du Sahara par excellence, aux portes du désert donc dont les évocations sont omniprésentes, mais aussi la région des oasis qui permettent encore ces bulles de vie dans des coins déjà très arides. Et comme d’habitude avec l’IMA, c’est la promesse d’une sélection intelligente et fine d’œuvres, brillamment présentées, et avec une très belle scénographie.

L’Histoire commence en Mésopotamie au Louvre-Lens (2017)

Je suis fan du Louvre-Lens et j’y ai vu pas mal d’expositions très cool. J’adore le bâtiment et c’est super facile et rapide de s’y rendre en train, et il y a cette Galerie du temps qui est une promenade chronologique depuis l’Antiquité par des œuvres du Louvre. Et là c’était une expo à 100% ma came avec un zoom sur la Mésopotamie, depuis la création de l’écriture, l’évolution du cunéiforme, la mythologie jusqu’à l’héritage très évident de ces civilisations aux nôtres. Super bien documenté, présenté et expliqué, parfaite exposition dans un lieu idéal !

L’esprit du Bauhaus au musée des Arts Décoratifs (2017)

Oh elle était parfaite celle-ci aussi avec le Bauhaus qui est tellement tout ce que j’aime en Art. Cette expo permettait de comprendre le mouvement, de son origine, à ses multiples radicelles chez maints artistes, mais aussi son empreinte durable sur le design de tous nos objets du quotidien. Je me rappelle aussi d’un nombre d’objets présentés très impressionnant, et d’une grande qualité dans les cartels. Génial !

Musée Fabre (Montpellier) (2017)

C’était pour sa réouverture, l’occasion de le visiter pour la première fois. C’est un chouette petit musée des Beaux Arts comme on en a pas mal dans les grandes villes de France. De belles pièces dans un chouette décor, et avec une muséologie bien repensée à l’aune des standards d’aujourd’hui.

Kupka au Grand Palais (2018)

Grosse découverte pour moi d’un artiste que je ne connaissais que de nom, vaguement. C’est clairement une de ces expositions marquantes qui font un avant et un après pour moi. J’ai absolument adoré ça !! Alors évidemment, au vu de mon assuétude à l’Expressionnisme, le fait qu’il soit un artiste qui a beaucoup travaillé le passage vers l’abstraction me touche énormément. Mais surtout de voir toutes ses créations qui illustrent l’ensemble des courants de l’art abstrait et réaliser que ce ne sont que chefs d’œuvre après chef d’œuvre, ça m’a bien mis sur le cul. ^^

Royaumes oubliés, de l’Empire Hittites aux Araméens, au musée du Louvre (2019)

Encore une fois, c’est bien ma came ça aussi. Une exposition majeure qui remet un coup de projecteur sur des civilisations méconnues, et dont on n’a finalement assez peu de traces. Il y a donc la place pour l’imagination et le mystère, et comme ces royaumes oubliés sont aussi à l’origine de nos propres mythes, systèmes légaux ou d’écriture, c’est génial de retrouver ces liens ténus.

Léonard de Vinci au Louvre (2019)

C’était une énorme exposition avec beaucoup beaucoup de monde. Cela valait le coup, car on a déjà quelques peintures qui valent déjà le coup dans le musée, mais c’était l’occasion évidemment de quelques prêts super cool à découvrir, et notamment des dessins assez bluffants. Mais un peu trop de monde pour bien en profiter, je le regrette.

Rattrapage Spectacles (2013-2019)

Entre 2013 et 2019, j’ai mis plein d’articles de côté dans une liste de « posts à faire » en me disant que j’allais m’en occuper, et puis le temps a passé… Je la compile ici car je me suis juré d’avoir un weblog digne de ce nom. J’en dis un peu plus dans cet article justement.

Swan lake (Dada Masilo) au théâtre du Rond-Point (2013)

Oh là là mais que de souvenirs émus de ce spectacle incroyable !! Un lac des cygnes queer et noir qui sublime la pièce d’origine, tout en en soulignant la portée universelle. J’espère que ça tourne encore ou que ce sera remonté, c’était un bonheur, et j’imagine que beaucoup de gens trouveraient encore beaucoup d’intérêt à le découvrir et le « vivre ».

The drowned Man : A Hollywood Fable au Temple Studios (Londres) (2013)

J’ai déjà parlé de la compagnie PunchDrunk découverte à NYC en 2013, et revue dans le cadre de Burnt City il y a peu. Là c’était à Londres avec un extraordinaire décor plus vrai que nature, et un scénario fantasmagorique tout droit sorti de l’esprit d’un David Lynch. Comme d’habitude, on est immergé dans un décor réel et on ère de pièce en pièce où on assiste à différentes scènes et performances qui composent une sorte de trame narrative. Encore une fois, une immense réussite !!

La Belle et la Bête à Mogador (2013)

Bon évidemment, c’était tellement ma came !! Je l’ai vu deux fois même, et j’y retournerai avec plaisir. Les chansons sont géniales, les effets pas mal du tout (même si ce n’est pas aussi grandiose d’un show de Broadway ou Londres), et on est emporté tout du long par cette comédie musicale qui reprend précisément toutes les scènes du film, même les plus spectaculaires. Fantastique !!!

Alex Lutz au Grand Point Virgule (2013)

C’est la seule fois où j’ai eu l’opportunité de voir l’humoriste sur scène, et je me doutais que ce serait bien, mais pas à ce point. Il est capable d’endosser n’importe quel personnage, quel que soit son genre ou son âge, et cette capacité protéiforme est mise au service d’histoires incroyables. Il est à la fois sur des anecdotes assez classiques qui font rire par ses mises en boîte bien connues, mais il va beaucoup plus loin lorsqu’il se met à raconter des pans entiers d’histoires qui vont chercher dans la société et au-delà, jusqu’à même des trucs qui ne font pas spécialement rire. J’adorerais le revoir dans une telle démonstration et performance.

Peter and the Starcatchers au SHN Curran Theater (San Francisco) (2013)

C’était une super occasion alors que j’étais en déplacement pro à SF en 2013 de voir cette pièce qui faisait beaucoup parler d’elle. Il s’agit du personnage de Peter Pan qui est revu et réinventé dans une histoire beaucoup plus complexe et « adulte » tout en restant cohérente avec ce qu’on en connaît de Disney et JM Barrie. Et c’est un show à l’américaine avec des chansons, et tout un tas d’effets spéciaux super sympas et chiadés.

Einstein on the beach (Philip Glass, Bob Wilson, Lucinda Childs) au théâtre du Châtelet (2014)

J’ai une passion certaine pour Philip Glass, mais encore plus pour sa fameuse trilogie opératique, et quand j’avais appris que Einstein on the beach serait proposée en avant-première mondiale au Corum de Montpellier, je n’ai pas hésité. C’était tellement bien que j’ai absolument voulu y retourner quelques mois plus tard en suivant la tournée à Amsterdam, et finalement de passage à Paris au Châtelet. Donc inutile d’exprimer à quel point c’était bien, mais ça l’était.

Antigone d’Anouilh à la Comédie Française (2014)

Cela m’arrive assez peu souvent mais là, je n’ai aucun souvenir de cette pièce (que j’aime beaucoup par ailleurs, souvenirs du bac de français ^^ )… Donc je passe !

DANCE (1979) de Lucinda Childs (Musique de Philip Glass) au théâtre de la Ville (2014)

Comme tout ce qui a trait à Philip Glass, j’adore. Et là encore, la règle s’est vérifiée. Lucinda Childs est la chorégraphe à qui l’on doit les ballets de Einstein on the beach dont je viens juste de parler. On la retrouve avec un spectacle qui date donc de 1979, et dont on voit pour chaque pièce d’abord la version filmée, puis une interprétation au goût du jour. La scénographie et le procédé étaient vraiment séduisants et très réussis.

Open Space au théâtre du Rond-Point (2014)

Il y avait du potentiel dans cette pièce qui devait reprendre certains clichés de la vie de bureau. Mais au lieu de cela, c’était une vision totalement fantasmée de personnes qui clairement n’avaient jamais mis les pieds dans un bureau. Cela criait l’imagination intello d’un auteur saltimbanque de théâtre parisien (autrice en l’occurrence puisque c’était une pièce de Mathilda May).

The photographer de Philip Glass à la Cité de la Musique (2014)

Et hop encore du Glass, et une pièce que j’adore : The photographer. Elle est basée sur la vie d’Eadweard Muybridge qui est notamment connu pour avoir prouvé qu’un cheval au galop a les quatre pattes hors du sol. Je l’avais aussi évoqué lors du film Nope, qui explique que le jockey de la photo était l’ancêtre des protagonistes du film. Les trois actes sont géniaux, et c’était encore un plaisir incroyable d’entendre cette musique en live.

Le Cirque Plume – Tempus Fugit ? à La Villette (2014)

Le Cirque Plume est une compagnie de cirque contemporain qui propose de grands spectacles super impressionnants, créatifs et oniriques. C’est un peu moins une pure performance à la Cirque Eloize, ce qui manque en force brute est largement rattrapé en inventivité, proposition artistique et séquences qui emportent vraiment dans les songes. Je me rappelle avoir passé un super moment !

Les parapluies de Cherbourg au théâtre du Châtelet (2015)

C’était très cool cette idée des Parapluies en mode comédie musicale ou même opérette avec des chanteurs comme Vincent Niclo, et surtout les artistes lyriques Natalie Dessay et Laurent Naouri. Les décors étaient top, et vraiment avec des talents pareils, j’étais sur un petit nuage.

Messmer le Fascinateur à Bobino (2015)

J’étais curieux de voir ce show « très TF1 » en live, et c’était exactement ce à quoi je pouvais m’attendre. Assez marrant et fun, mais pas vraiment ma tasse de thé. On avait bien ri, et on avait bien senti le pouvoir de suggestion même si pas à y contribuer directement, et se retrouver sur scène. (Ouf !)

Torobaka d’Akram Khan et Israel Galván au théâtre de la Ville (2014)

J’ai vu plusieurs spectacles d’Akram Khan, et à chaque fois j’en ai été marqué. C’est vraiment bluffant pour les chorégraphies et les performances physiques, mais aussi pour la créativité des thèmes, et la délicatesse de la narration. Cette rencontre « au sommet » de ces deux danseurs était vraiment à ne pas manquer !!

Paris Burlesque Festival « Burlesque et Politique » au Centre Barbara (2014)

C’était un peu le début de ce retour du Burlesque comme une sorte de courant émancipateur de plein de gens, et notamment queer. C’était un moment génial avec des tas de shows sympas, féministes et kinky, et une vraie célébration des corps et des regards croisés. Marquant !

La Traviata à l’Opéra Bastille (2016)

Une Traviata signée Benoît Jacquot, c’était très bien ! C’est la Traviata de toute façon, on peut difficilement rater ce truc. ^^

Madame Foresti au Zénith de Paris (2015)

Sacrée prouesse de tenir un Zénith entier pour un spectacle d’humour, mais Foresti avait parfaitement réussi cela. On avait évidemment énormément ri. Elle fait incroyablement mouche avec moi dans tout ce qu’elle fait (sauf son Bercy).

Compagnie Nationale de Danse d’Espagne José Martinez au Théâtre des Champs Elysées (Philip Glass) (2015)

C’était un spectacle de danse avec 3 pièces distinctes dont « Extremely Close » sur une musique de Philip Glass. C’était des chorégraphies très contemporaines, mais avec une vigueur et une créativité très intéressantes. J’avais bien aimé !

69 battements par minute de Claire Diterzi au théâtre des Bouffes du Nord (2015)

Oh là là, on a toujours tellement envie de crier au génie après chaque spectacle de Diterzi. L’album 69 battements par minute est un petit bijou, et la chanteuse a proposé des clips (hilarants) pour chacun des morceaux. L’avantage avec les animaux c’est qu’ils t’aiment sans poser de questions ou encore Je suis un pédé refoulé sont des chansons géniales, et en live avec elle c’est toujours quelque chose, d’autant plus dans un aussi bel écrin. Fabuleux, fabuleux !

La belle et la bête (musique de Philip Glass) à la Cité de la Musique (2015)

J’adore ce genre de séance à la Cité de la Musique, ils font ça assez souvent. Et là donc c’était une merveilleuse partition de Glass pour le film de Cocteau. C’est génial de voir le film et d’avoir la « bande originale » en live.

4.48 Psychose (Sarah Kane) au théâtre Aktéon (2015)

C’est la pièce fétiche de mon chéri, et c’était une surprise pour lui. Bon, j’étais très gêné car c’était très très mauvais. Et heureusement on était parfaitement d’accord sur le constat. Bon bah c’était pourri, ça arrive. Le texte était ânonné sans aucune âme, sur un ton monocorde et dans un décor fruste. Il y avait bien une certaine performance de la comédienne mais qui ne menait malheureusement vraiment à rien.

RuPaul’s Drag Race au Trianon – Battle of the Seasons (2015 Condragulations Tour)

Eh oui, je n’ai pas attendu le méga succès des Drags Races pour aimer RuPaul, et c’était déjà le début d’une grande notoriété avec les saisons 5, 6 et 7. Le show était absolument génial, et c’était top de voir sur scène toutes ces queens que je révère.

Sophia Aram au Palais des Glaces (2015)

J’adore cette humoriste, et elle reste vraiment une référence pour moi. Je l’avais déjà vu en 2012, et j’ai de nouveau beaucoup apprécié la voir sur scène. C’est marrant car je cite un peu plus bas aussi Blanche Gardin que j’aime beaucoup, or elles sont toutes les deux aujourd’hui dans des polémiques qui les rendraient facilement aux antipodes. Mais je reste très fan des deux et sans du tout une once de schizophrénie. ^^

Cats au théâtre Mogador (2015)

Alors, je ne savais pas en allant voir la comédie musicale que c’était un truc aussi « singulier ». Des chansons et des saynètes sans aucun rapport, sinon un groupe de chats facétieux dans une ville, et juste une chanson phare qui vaut le déplacement. Bon, je n’ai pas trouvé ça génial dans l’absolu, mais je suis content de l’avoir vu. ^^

Singing in the rain au théâtre du Châtelet (2015)

Juste génial !! Déjà la comédie est top, mais alors les décors, les effets et les chorégraphies étaient d’un excellent niveau. C’est un spectacle total qui est autant divertissant que parfaitement orchestré et exécuté. J’ai adoré !

Jérôme Bel / Benjamin Millepied / Jerome Robbins au Palais Garnier (2016)

Très chouette soirée et spectacle à Garnier, avec des extraits de ballets des trois différents chorégraphes. Pour moi qui ai une piètre culture en ballets, c’était très cool. ^^

Le Crime de l’Orpheline au théâtre Ranelagh (2016)

Absolument zéro souvenir de ça, alors je botte encore en touche !

Tutu à Bobino (2016)

Oh c’était super !! Le spectacle est devenu un classique, mais ces six danseurs, athlètes incomparables, qui jouent et dansent dans tous les registres, et qui donc se retrouvent en tutu, c’est une ode queer, mais universelle, qui fait un bien fou. J’adorerais revoir ça tiens !!

Nelson au théâtre de la porte Saint Martin (2016)

Je n’avais jamais vu un vrai truc de boulevard, et là avec Chantal Ladesou c’était un archétype du genre. Cela m’a bien confirmé que ce n’est pas du tout ma came. Surjoué, mal écrit, et un humour beaucoup trop appuyé, bah non merci quoi.

Rimbaud Verlaine Éclipse totale au théâtre de Poche Montparnasse (2016)

Je connaissais le film, mais c’était marrant de voir cette transposition au théâtre. C’était plutôt pas mal, même si pas une révélation incroyable qui m’aurait marqué à vie.

Philip Glass (extraits des Quartet) à l’Opéra de Massy (2017)

Je ne connaissais pas l’endroit, et c’est toujours agréable d’écouter du Glass avec une bonne acoustique. J’avais beaucoup aimé le choix des morceaux, et certains pour lesquels c’était une toute première fois en live.

31 à la Comédie des Champs Elysées (2017)

Alors là en revanche, oui c’était une révélation, et un spectacle qui m’a bouleversé, et aura laissé une marque indélébile dans mon esprit. J’avais tellement aimé qu’Alex m’avait acheté le CD en quittant le théâtre, et c’est une bénédiction car il n’y a aucun enregistrement officiel, et c’est introuvable en ligne. Pourtant c’est un chef d’œuvre absolu pour moi. Un groupe d’amis assez hétéroclite qui se retrouve tous les ans pour célébrer le nouvel An. Et on revit ces nuits de St Sylvestre en remontant dans le temps, on comprend qui est qui, et qui veut quoi, et pourquoi ces gens là se sont rencontrés et ont scellé leurs destins. Les chansons sont incroyables, avec des paroles qui nous atteignent au cœur et à l’âme (moi en tout cas), et les interprètes étaient fabuleux et fabuleuses !!! Quel souvenir inoubliable ! Je ne comprends pas pourquoi ce n’était pas devenu un classique qui se joue dans le monde entier. Oui j’en suis à ce point. ^^

Victor Hugo -L’interview à l’Essaïon Théâtre (2017)

Oh très classique et de bonne tenue, mais ça ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.

Miracle en Alabama au théâtre La Bruyère (2018)

Je suis un immense fan de l’histoire d’Helen Keller depuis le film « Miracle en Alabama » avec Anne Bancroft, et là c’était la version en pièce de théâtre (ce sont des adaptations de l’autobiographie de l’héroïne). Ce n’était pas dingue mais j’ai bien aimé, comme d’habitude je suis trop habitué au film que j’ai vu des dizaines de fois pour accepter une autre version. Je devrais pourtant me connaître suffisamment pour le savoir. ^^

Decadance de Ohad Naharin au Palais Garnier (2018)

Oh là là, incroyable !!! Encore une fois au Palais Garnier ce qui est un endroit tellement cool, mais surtout cette exécution hyper impressionnante d’une chorégraphie exigeante et à l’énergie communicative. La synchronicité des danseurs et leurs capacités à suivre ensemble cette performance surhumaine forcent l’admiration. Et cela donne un spectacle d’une beauté à couper le souffle !

Blanche Gardin à l’Européen (2018)

J’adore Blanche Gardin et son humour noir décapant, sa constante habileté à conduire les yeux bandés sur la crête d’une montagne sans jamais tomber dans le ravin. Mais je suis tout de même sorti avec en mémoire deux trois moments où je me demande si elle n’a pas sérieusement dérapé…

Les crapauds fous au théâtre des béliers parisiens (2018)

C’est vraiment le spectacle classique par excellence avec quelques Molières empochés, et qui a tourné avec succès pendant des mois et des mois. J’ai bien aimé parce que c’est basé sur une histoire vraie, et que c’est bien fichu, mais il manque un petit souffle, un petit truc original qui vraiment surprend. Donc c’était cool, un bon divertissement de théâtre mais aussi vite oublié.

Romances Inciertos, un autre Orlando (François Chaignaud / Nino Laisné) au théâtre Chaillot (2018)

C’était très sympa même si très intello et un rien précieux. J’ai aimé surtout le mélange des genres avec les références espagnoles, les décors, les musiciens et les chorégraphies, donc un spectacle un peu « complet » et protéiforme qui se donne les moyens pour servir ses propos.

Peau d’Âne au théâtre Marigny (2018)

J’en attendais sans doute trop, et ce n’était vraiment pas terrible. On n’avait pas du tout la qualité de mise en scène ou d’effets d’une comédie musicale à l’américaine (La Belle et la Bête de Disney notamment que j’évoque plus haut). Mais ce n’était pas compensé par une poésie en plus ou une inventivité « à la française », c’était juste pas ouf. Quelle déception…

Marie-Thérèse Porchet au théâtre de la Gaîté Montparnasse (2019)

J’ai attendu bien trop longtemps pour la découvrir sur scène, et quels éclats de rire !! Vraiment c’était à mourir de rire du début à la fin. Elle reprennait en grande partie, pour ses 20 ans, son spectacle La truie est en moi, qui est totalement culte chez ses aficionados. Et tout cela avec une bonne mise en perspective d’aujourd’hui, c’était absolument tordant !

Les faux British au théâtre Saint Georges (2019)

Je suis super fan des « The Goes Wrong Show » et c’est une version française de ces spectacles consistant en une pièce de théâtre avec des tas de choses qui se mettent à aller de travers, et des blagues à travers les comédiens qui essaient de rattraper ces catastrophes. C’est donc une sorte de mise en abîme avec un spectacle dans le spectacle. Je n’ai pas grand chose à reprocher à ce spectacle sinon que ça n’a pas pris pour moi. Pourtant ça a eu un succès incroyable, mais je suis resté sur ma faim, je n’ai pas trouvé ça très drôle et si bien fait. Et vraiment pour moi c’était à des lieux de la version BBC.

Looking for Beethoven au théâtre du Ranelagh (2019)

Un seul en scène de Pascal Amoyel qui incarne le grand maître et nous le raconte avec un piano. C’est une occasion géniale de découvrir ce génie de la musique, et d’avoir en plus des aspects biographiques, une compréhension fine de son rapport au piano. Et évidemment il joue en parallèle des morceaux ce qui permet une démonstration explicite de ce qui est raconté. Très chouette spectacle !

Rattrapage Concerts (2013-2019)

Entre 2013 et 2019, j’ai mis plein d’articles de côté dans une liste de « posts à faire » en me disant que j’allais m’en occuper, et puis le temps a passé… Je la compile ici car je me suis juré d’avoir un weblog digne de ce nom. J’en dis un peu plus dans cet article justement.

Vincent Delerm au théâtre Déjazet « Les Amants Parallèles » (2014)

Comme d’habitude, un excellent concert de Delerm avec beaucoup beaucoup d’humour et de dérision, une orchestration impeccable, et ce bout de voix pas toujours très puissant mais qui est porté par des textes fabuleux et une euphonie générale qui m’emportent toujours.

Jeanne Cherhal à la Cigale, « Histoire de J. » (2014)

Bon là, je suis tellement fan que c’est difficile de critiquer, et en l’occurrence pour l’un de ses meilleurs albums, c’est encore moins le cas. Donc du très bon Jeanne et qui est toujours aussi bonne en live. C’est d’ailleurs sans doute comme cela qu’il faut la découvrir et l’apprécier.

Florent Marchet au 104  » Bambi Galaxy » (2014)

Là comme assez régulièrement c’est plutôt venu par mon chéri, mais j’ai moi-même développé une vraie affection et sincère admiration pour l’artiste. Et Bambi Galaxy déploie un univers fantasmagorique génial, que je n’imaginais d’abord pas très raccord avec l’univers de Marchet, mais c’est tout le contraire. Il embrasse avec fascination et à bras le corps sa fibre de SF, avec des partitions qui restent pourtant conformes à ses sonorités et ses chansons. Et le gars est aussi barré qu’adorable, donc c’est un bonheur de le voir sur scène.

Juliette au théâtre du Châtelet (2015)

C’est marrant il faut préciser maintenant car « Juliette » sonne plutôt « Juliette Armanet » dans l’esprit des gens. Mais pour moi et ses coreligionnaires, Juliette sera toujours Juliette Nourredine. Je ne l’ai jamais vu moins qu’extraordinaire sur scène, donc celle-ci ne fait pas exception. ^^

Christine and the Queens à l’Olympia (2015)

Toute première fois pour Christine and the Queens qui était lancée sur un succès qui ne s’est (presque) pas démenti depuis. Et à l’Olympia, c’est vrai que c’était quelque chose au vu de cette salle, et d’une ambiance totalement queer très chouette. Malgré le plaisir de découvrir cet album que j’aimais tant sur scène, on avait eu une petite déception la trouvant un peu distante et un rien dans le cabotinage. C’était plaisant pour la musique, mais ce petit truc en plus qu’on attend en concert n’était pas là.

Intégrale des études pour piano de Philip Glass par Nicolas Horvath à la salle Cortot (2015)

Très bon souvenir pour une sacrée performance consistant à jouer l’intégrale des études sans s’arrêter. La prouesse est presque autant physique qu’artistique à ce niveau, et le pianiste est indéniablement un virtuose en capacité de relever un tel défi. Son côté complètement folle (de Philip Glass) nous a aussi beaucoup plu et fait sourire.

Hubert Félix Thiéfaine au Palais des Sports (2015)

Quelle chouette émotion de le revoir après presque dix ans où c’était une première fois pour moi sur scène, alors que je connais le gars depuis mon lycée. Et bien sûr, il a pris un petit coup de vieux, mais la voix est tout de même toujours là, et l’énergie aussi. Galvaudé par le soutien indéfectible d’un public en liesse, on retrouve le HFT qui emporte tout sur son chemin avec ses paroles poétiques et rock à la fois.

Anohni à la Philharmonie de Paris (2017)

Une toute première découverte d’Anohni après un premier album conceptuel et fascinant, et après tant d’amour inconsidéré pour Antony and the Jonhsons. J’avais eu du mal quant à l’abandon de certaines choses que j’aimais tant chez Antony, mais cette nouvelle artiste ne pouvait que faire ma conquête avec ses talents vocaux hors normes, ses messages d’une puissance éblouissante, et son charisme renouvelé où l’on oublie le timide Antony pour révérer la diva Anohni. Cela résonne d’autant plus aujourd’hui, après avoir revu cet été cette divine interprète de nouveau à la Philharmonie. La réconciliation a eu lieu, et ce fut un des grands moments de ma « vie en concerts ».

Jeanne Cherhal en Solo à l’Olympia (2017)

Que de Jeanne sur cette page, mais je suis tellement fan que je n’en ai jamais assez. Et en solo piano dans cette salle, il y avait forcément ce petit truc magique qui fait que tu as l’impression qu’elle joue pour toi dans son salon. Tiens j’en avais tout de même posté une petite photo !

Sunwook Kim à la Cité de la Musique (2017)

On m’avait conseillé le concert car c’est un pianiste d’exception, et c’était vraiment très cool en effet !!

Alex Beaupain au Bataclan (2017)

C’est à chaque fois une merveille d’écouter Beaupain en concert, et c’est un chanteur que j’apprécie finalement plus en live que lors d’écoutes classiques d’un album. Il a une manière bien à lui de présenter ses morceaux et de les interpréter avec une rare émotion et authenticité. Comme Marchet ou Lapointe, il joue beaucoup sur ses chansons tristes et dépressives, et mouille le tout d’un humour acrimonieux très appréciable. Il tape dans le mille à chaque fois pour moi !

ARBA, UN HOMMAGE A BARBARA – Jeanne Cherhal / Bachar Mar Khalifé (2017)

Dès que Jeanne Cherhal présente un truc, on y va les yeux fermés. Et là c’était une incroyable surprise, doublé d’une découverte qui nous a vraiment marqué. Cet hommage à Barbara (qu’on adore) se composait de réinterprétations, mais c’était plus un jeu à quatre mains et deux pianos face à face, avec un Bachar Mar Khalifé extraordinaire interprète et musicien, et évidemment une Cherhal parfaitement au diapason. Et les chansons de Barbara étaient l’occasion de s’amuser, de se lancer dans des improvisations inattendues même à partir de grands classiques de la dame brune, et de l’évoquer avec sincérité sans jamais la singer. Incroyable et merveilleux !

Juliette Armanet à la Luciole à Alençon (2018)

Je voulais absolument la voir car j’ai adoré son album, et elle fait vraiment parfaitement le job. Bonne prestation, mais un rien déshumanisé, ça manquait vraiment d’un petit supplément d’âme. On sentait une personne très calée et ne laissant rien au hasard, et avec un spectacle très très millimétré et cadré, mais donc manquant de spontanéité. Et pareil pour la voix, aussi génial et agréable que sur l’album, mais un live qui ne proposait pas un petit « autre chose ».

Alex Beaupain à l’Olympia (2019)

Autre concert, autre lieu, mais même chanteur génial et drôle comme tout !! Quel talent !

Marie Flore aux Étoiles (2019)

J’adore aussi son album, et c’était une étonnante et belle performance pour ce concert dans cette petite salle des Etoiles. Elle chante vraiment très bien, et cette moue géniale fonctionne aussi parfaitement en live. Pour l’avoir revu récemment à Nantes, elle n’est certes pas devenue une méga grande star, mais elle fait son chemin et je suis toujours aussi fan.

Jeanne Cherhal aux Folies Bergères (2019)

Jeanne qui nous a encore emporté dans ses solos pianos extraordinaires, qui nous a fait sourire, rire et larmoyer. Merveilleuse Jeanne dont je suis je pense à vie profondément admiratif et énamouré. ^^

Rattrapage Livres (2013-2018)

Entre 2013 et 2018, j’ai mis plein d’articles de côté dans une liste de « posts à faire » en me disant que j’allais m’en occuper, et puis le temps a passé… Je la compile ici car je me suis juré d’avoir un weblog digne de ce nom. J’en dis un peu plus dans cet article justement.

Les mots pour le dire (Marie Cardinal) (2013)

Sur le coup c’est difficile de dater quand j’ai lu tel ou tel bouquin lorsque ce n’était pas une sortie « fraîche », et comme celui-ci date de 1975 c’est le cas. Mais comme je tiens cette liste dans l’ordre chronologique, c’est à peu près fiable, et là en l’occurrence j’avais posté une citation du bouquin en 2013 :

J’apprendrais beaucoup plus tard que l’esprit ne se présente pas comme ça à la porte du caché. Il ne suffit pas de vouloir pénétrer dans l’inconscient pour que la conscience y aille. L’esprit temporise, il fait des aller et retour, il atermoie, il hésite, il guette et, quand le moment est venu, il s’immobilise devant la porte comme un chien d’arrêt, il est paralysé. Il faut alors que le maître y aille lui-même et fasse lever le gibier.

J’avais beaucoup aimé ce bouquin qui m’avait marqué par la qualité de son écriture et par son aspect autobiographique. Et puis lire comme cela le récit d’une psychanalyse donne l’opportunité de réviser sa propre autoanalyse, ses qualités et ses défauts.

La théorie de l’information (Aurélien Bellanger) (2013)

C’était marrant d’avoir un bouquin aussi geek et intéressant sur le plan narratif, mais tant que ça sur le plan littéraire (le style est vaguement plat). Mais comme c’est inspiré de la vie de Xavier Niel, on y découvre de manière romanesque comment Pascal Ertanger fait fortune dans les services Minitel de cul, et devient le nerd milliardaire qu’on connaît. Le livre est assez drôle, très précis, fouillé et crédible d’un point de vue informatique, et assez bien senti sur la morale de l’histoire.

Pour en finir avec Eddy Bellegueule (Edouard Louis) (2014)

Celui-ci, je l’ai lu à sa sortie un peu comme « tout le monde1« , et j’en ai brièvement parlé dans un article consacré aux Eddy. Je recopie ce que j’en ai dit :

Comme j’ai délaissé ce blog depuis des années, je n’ai pas écrit d’article à l’époque de la sortie de “En finir avec Eddy Bellegueule”, alors que j’ai lu le bouquin avant qu’il ne défraie la chronique (c’était en juin 2014), et qu’il m’a extraordinairement marqué. Ce récit autofictionnel a été une claque pour beaucoup de gens qui se sont identifiés avec “Eddy”, que ce soit dans la description des épisodes homophobes de l’enfance ou dans la distance créée avec son milieu d’origine ipso facto. Je n’ai pas, comme j’ai beaucoup lu ensuite, décrié son changement de nom ou la manière dont il parle de ses parents, car on ne peut jamais satisfaire personne dans ce cas. Soit on apparaît péteux et pédant si on ne fait qu’évoquer son parcours (une expo, un film, un bouquin), soit on reste coi et on prend ça pour du mépris de classe. En plus, j’avais trouvé qu’il avait une chouette écriture (même si un peu trop académique et parfois précieuse), et il y avait cette verve fraîche. Sa narration était portée par ce qu’il me semblait être un vrai plaisir d’écrire et de se raconter. Donc malgré quelques maladresses, cela fonctionnait bien. Et ce titre incroyable évidemment (le nom d’Edouard Louis étant Eddy Bellegueule à l’état civil lors de sa naissance) !

Histoire de ma sexualité (Arthur Dreyfus) (2014)

C’est son troisième roman et je me souviens avoir plutôt bien aimé, même si ça ne m’a pas non plus changé la vie. Mais c’était assez bien écrit, un peu crument mais joliment, et c’était un récit libéré et sans doute émancipatoire pour beaucoup de jeunes gens. Donc c’est bien. ^^

Je te vois Reine des 4 parties du monde (Alexandra Lapierre) (2014)

Alors là, on est vraiment dans ma came de ouf !! C’est un roman historique, donc basé sur des vrais personnages aux charismes avérés, des intrigues vaguement réelles (réalistes en tout cas) et avec une trame romanesque très haute en couleur. Dans un genre proche, je suis tellement fan d’Avicenne par exemple ou encore des naufragés de l’île Tromelin ou de l’esclave Furcy. Là c’est l’histoire d’Isabel Barreto, une femme d’exception qui, à la fin du 16ème siècle, est devenue une exploratrice et une des premières amirales au monde. L’histoire est dingue et géniale, et on suit comment Isabel, d’abord en tant qu’épouse, va voyager et découvrir de nouvelles terres dans le Pacifique avec son mari. Et suite à la mort de ce dernier, elle va se retrouver en commandement de plusieurs expéditions. La fibre romanesque est exactement celle que j’aime, et donc je recommande chaudement.

La mort s’habille en crinoline (Jean-Christophe Duchon-Doris) (2014)

J’ai lu plusieurs romans de cet auteur, et pareil c’est un peu ma came. Ce sont des romans très référencés et avec un gros contexte historique. J’aime bien les polars historiques notamment, et quand en plus il y a une jolie langue du 18ème alors je craque. Là c’est plutôt 19ème, mais l’idée est la même, et j’ai beaucoup aimé autant le fond historique que l’histoire.

Le Coran (Malek Chebel) (2014)

J’en avais entendu parler dans une émission dont j’ai parlé ici. Cela faisait longtemps que j’avais envie de lire le Coran, et c’était vraiment intéressant, et assez beau comme texte (plutôt poétique à beaucoup d’égards). Et j’aimais bien que le gars porte mon deuxième prénom. ^^

Smart : Enquête sur les Internets (Frédéric Martel) (2014)

J’aime beaucoup Frédéric Martel dont le rose et le noir est une de mes grandes références. Mais là, il faisait une vraie enquête sur les Internets dont je parle si souvent, et dont je suis un des nombreux « professionnels » (je l’ai été en tout cas), donc j’ai lu ça avec attention et une certaine attention critique. Eh bien, c’était un super bouquin qui expliquait des tas de phénomènes dans le monde entier, et vraiment un travail extraordinairement fouillé, illustré, expliqué et mis en perspective.

À moi seul bien des personnages (John Irving) (2014)

J’ai lu beaucoup de John Irving (mais il y a bien longtemps car je n’ai qu’un exemple dans le blog) dont j’aime autant l’écriture que l’inventivité et toujours l’originalité de ses héros. Celui-ci m’a bien plu aussi, mais je trouve qu’il a perdu un peu du feu sacré qui faisait ma passion passée pour l’auteur. Disons que c’est un peu mineur par rapport au reste, mais pour les fans ça reste indispensable.

Chronique d’Hiver (Paul Auster) (2014)

Pareil tiens, Paul Auster est dans mon panthéon, mais je n’ai pas lu tant de choses que cela récemment. Mais alors celui-ci est selon moi un livre majeur qui n’est pas vraiment un roman mais pas vraiment un biographie non plus. Il parle bien de lui, de son hiver (il est décédé depuis), et d’un certain bilan de son existence.

La vérité sur l’affaire Harry Québert (Joël Dicker) (2014)

Il fallait le lire celui-ci uniquement parce que tout le monde l’a lu et qu’il était considéré comme un page turner à l’américaine assez savoureux et bien fichu. C’est sans doute son écriture suisse-romande qui lui donne ces capacités !! Hu hu hu. Mais j’ai plutôt bien aimé, c’est clairement au-dessus d’un Musso ou d’un Levy, mais au-delà de l’intrigue en effet plutôt palpitante, l’écriture est un brin limitée.

Global Gay (Frédéric Martel) (2014)

Cette fois Martel est, selon moi, plus dans son domaine et c’est clairement un bouquin dans la lignée du rose et du noir. Comme d’habitude c’est irréprochable, hyper intelligent et documenté, et avec des opinions affutées et sagaces qui retiennent l’attention. Et donc sur cette thématique de « tout ce qui est gay » dans le monde entier, les pistes d’émancipation de certains pays, jusqu’à l’organisation globale en lobbies ou encore le statut du mariage, on apprend des tas de choses. Intéressant à relire peut-être 10 ans plus tard tiens ! ^^

Le monde selon Billy Boy (Gilles Leroy) (2015)

Bon alors, lui je l’ai beaucoup lu et c’est dans le blog, et j’ai absolument adoré ce roman. J’ai retrouvé avec un grand plaisir des personnages qu’on connaissait déjà plus ou moins dans l’univers de Gilles Leroy, et ses gimmicks qui me plaisent tant qui mêle banlieue, homosexualité et une langue virtuose.

Vivre vite (Philippe Besson) (2015)

J’en ai lu beaucoup aussi, mais il y a vraiment à boire et à manger selon moi. Là j’ai bien aimé car c’était une approche différente puisque le roman a pour héros James Dean, sans doute un peu fantasmé et sublimé par l’auteur, et il y a cet intérêt d’une vie qui est déjà une certaine intrigue passionnelle en soi. J’ai bien aimé, même si c’était peut-être un peu « facile ».

La pyramide de glace (Jean-François Parot) (2015)

Je trouve mon cher Jean-François Parot, qui est malheureusement décédé aujourd’hui, et dont j’ai lu l’intégralité des « Nicolas Le Floch« . Eh bien celui-ci est également très bien !

Peine perdue (Olivier Adam) (2015)

Lui c’est un peu comme Gilles Leroy, je les suis et je sais qu’ils ne me décevront jamais après autant de succès. Le roman est incroyable et dresse une impressionnante galerie de portaits de gens très modeste avec un petit côté Ken Loach très assumé. Et son écriture qui vient rajouter la juste acrimonie, le témoignage vrai et authentique, et la peinture de ces caractères qui ne peuvent être mieux décrits et compris.

Des milliards de tapis de cheveux (Andreas Eschbach) (2015)

Ah voilà un très bon bouquin de SF qui est un des classiques du genre. J’ai vraiment adoré cela. C’est un bouquin qui se compose de nouvelles cohérentes, un peu comme un de mes bouquins fétiches Demain les chiens, et qui font découvrir une grande histoire, un peu comme si c’était une collection de textes antiques qui racontent une histoire par bribes, mêlant faits, fables et sublimations. Là c’est un empire galactique qui demande à ses vassaux des tapis de cheveux en guise de tribut, et c’est une histoire dingue et géniale !!!

Anna Madrigal (Armistead Maupin) (2015)

Pour un fan des chroniques de SF, il faut lire tout ce qu’écrit Armistead, je m’exécute donc. C’est un petit plaisir coupable, mais celui-ci en plus était pas mal du tout, et renouait bien avec l’histoire mais resitué dans un aujourd’hui bien différent des années 80.

Une histoire de la violence (Édouard Louis) (2016)

Je vous remets aussi ce que j’en avais dit dans un article à propos de lui et Eddy de Pretto :

Seulement, il y a eu ensuite un second roman (je n’ai pas encore lu le troisième), et là grosse grosse déception. “Histoire de la Violence” est également un récit biographique, mais j’ai eu l’impression qu’il n’était pas écrit par la même personne. C’était vraiment selon moi très très mal écrit, et parfois carrément bâclé. En plus le truc est raconté à la va-vite, comme s’il était en retard pour livrer un manuscrit et qu’il avait fallu finir ça à l’emporte-pièce. Et le fond… On y lit le récit de son agression et viol par un garçon un peu space, et c’est un embrouillamini de sociologie de bas étage (avec sans doute de bonnes intentions mais qui confinent là souvent à un racisme ordinaire très malvenu), de maladresses dans l’exposition des rapports humains et de dialogues surréalistes. Bon bah oui ça ne fonctionne pas, mais pas du tout. Pourtant j’ai aussi lu pas mal de critiques élogieuses, et en majorité sans doute. (Tant mieux pour lui.)

Mais le plus gênant, c’est à présent son statut un peu étrange, et sur le coup vraiment pédant, d’intellectuel bourdieusien qu’on invite à faire telle ou telle apparition ou participation avec des journaux. Et encore plus zarbe, ce trio avec Didier Eribon et Geoffroy de Lagasnerie qui les fait apparaître comme de vrais imposteurs. A la base, j’étais pourtant bien dans la cible (bobo pédé parisien, banlieusard de naissance, de gauche), mais plus ça va et plus je me méfie. Même ses déclarations ultra-gauche me paraissent insincères, et je ne sais pas comment prendre ce dernier bouquin. Bref, je suis un peu paumé avec ce type, pour qui j’ai eu pendant quelques mois un vrai coup de foudre littéraire, et c’est drôlement dommage (pour moi ^^). Je garde tout de même ce bon souvenir du premier livre, et de toute la résonance que cela a pu provoquer chez moi. (Et je lirai le 3ème bouquin pour me faire une idée, et peut-être changer d’avis ! J’espère même secrètement.)

Richie (Raphaelle Bacqué) (2016)

J’ai lu ce bouquin par pur voyeurisme pour savoir, comme beaucoup de mes collègues, ce qu’on pouvait y lire sur le patron, mais surtout pour en savoir plus sur ce Richie qui est si fascinant (énervant et passionnant à la fois). Pas de regret, au-delà des potins, c’est un ouvrage très documenté d’une journaliste dotée d’une jolie plume efficace.

Les Mauvais Anges (Eric Jourdan) (2016)

C’est bien mon genre de roman ça tiens ! Censuré en 1955 et édité en 1984, c’est l’histoire d’amour et de cul de deux mecs. Bon, ça n’est pas une grande littérature, mais un témoignage important et intéressant d’une époque. O tempora, o mores.

L’inconnu du Pont Notre Dame (Jean-François Parot) (2016)

Rebelote, un autre Nicolas le Floch. Très bien aussi !! (Je ne m’en suis jamais lassé, malgré le côté assez répétitif, mais le fond historique évolue et c’est génialement écrit et documenté.)

Ouragan (Laurent Gaudé) (2016)

J’avais lu quelques bouquins qui m’avaient vraiment convaincu de la plume du gars, et celui-ci est vraiment très bien troussé et senti. Le roman est un chassé-croisé de récits, d’expériences et de personnages pendant l’ouragan Katrina en Louisiane, et c’est aussi prenant qu’intéressant, et impressionnant de virtuosité écrite. Quel auteur !

L’espion et l’enfant (Ian Brossat) (2016)

Quelle heureuse surprise que ce roman d’un homme politique que j’aime beaucoup, et dont j’étais curieux de découvrir le talent de conteur. Car c’est vraiment écrit comme un roman mais avec une veine parfaitement biographique puisque l’espion est son grand-père, et lui-même l’enfant du titre. J’ai vraiment énormément aimé cet ouvrage qui fait découvrir ce pan très privé de la vie de Brossat, et qui contient une vraie fibre romanesque et de chouettes sentiments familiaux.

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur (Harper Lee) (2016)

Ah oui, là c’est vraiment du rattrapage. Mais c’était une lacune que je devais bien combler un jour. Et je comprends pourquoi ce roman est une véritable pierre angulaire de la littérature américaine, avec notamment un prix Pulitzer 1961. On peut encore le lire aujourd’hui avec un souffle de modernité inouï, un style qui n’a pas pris une ride, et une histoire tellement universelle qu’elle pourrait bien se jouer ces jours-ci. Pas mal du tout. ^^

Sunset Park (Paul Auster) (2016)

Ce n’est pas un « grand » Paul Auster, mais j’ai aimé y retrouver sa plume et ses gimmicks. Il y a également un rythme et une prosodie qui m’ont toujours plu, et que j’ai retrouvé avec bonheur.

Le roman du mariage (Jeffrey Eugenides) (2016)

J’avais adoré son roman phare Middlesex, et celui-ci est également très plaisant. Il y a un vrai plaisir de lecture avec ce style très enlevé et agréable, et un humour vraiment grinçant parfois qui me touche.

Constellation (Adrien Bosc) (2016)

Un premier roman qui se retrouve avec le Grand prix du roman de l’Académie française et qui évoque l’avion Lockheed Constellation du vol Paris-New-York Air France qui s’est écrasé le 27 octobre 1949 sur le Pico da Vara, une montagne de l’île São Miguel, dans l’archipel des Açores, avec 48 passagers et membres de l’équipage de l’avion, dont Marcel Cerdan et la violoniste Ginette Neveu2. Bah ça m’avait intrigué. Et en effet, c’était pas mal du tout, même si je n’ai pas été emporté par son style. Mais tout de même, le roman à partir d’une anecdote fonctionne très bien.

Recueil de nouvelles de SF de l’Institut Kervegan : Un bouleversement majeur à venir dans le monde du travail (2016)

C’est un tout petit truc que j’avais eu gratuitement, mais ça m’avait beaucoup plu ce recueil avec des textes de SF très variés (un peu à boire et à manger, je l’avoue). Quelques nouvelles avaient beaucoup de potentiel, et la SF me nourrit toujours très positivement l’imaginaire (bon parfois ça nourrit aussi ma dépression existentielle mais c’est une autre histoire ^^ ).

La septième fonction du langage (Laurent Binet) (2017)

Oh ce que j’ai aimé ce livre alors !! Très bien écrit, et surtout un mélange très savoureux entre fiction et vrais personnages, avec notamment Roland Barthes en protagoniste principal juste avant sa mort. Ce dernier ayant poussé très avant ses recherches sur le langage, et ayant découvert cette septième fonction du langage3 qui serait un outil offrant un pouvoir de conviction total sur son utilisateur. Et voilà que Mitterrand gagne les élections, alors que c’était le dernier à avoir déjeuné avec Barthes… Et on y découvre que Barthes aurait en réalité été assassiné dans un immense complot visant à acquérir de secret incroyable. On croise dans ce roman toute l’intelligentsia des années 80 avec Sollers, BH Lévy, Umberto Eco, Foucault et bien d’autres. Cette sorte d’uchronie est assez jouissive de par ses références et la finesse de ses propos, en plus de proposer une action très soutenue. Cela ferait un très bon film !

Venez, vous dont l’oeil étincelle (Jean-Christophe Duchon-Doris) (2017)

Encore un de ces romans historiques que j’aime beaucoup, et là encore de Jean-Christophe Duchon-Doris, dont la plume est très agréable et alerte. J’aime beaucoup aussi le fait d’avoir avec ses bouquins des explorations de périodes et de personnages historiques très différents, là nous sommes en l’an 736 dans le sud de la France, donc juste après Charles Martel à Poitiers, et c’est un croisement assez drôle entre la fin de l’Antiquité (le personnage principal est un « Patrice » de Marseille), les Francs qui s’imposent depuis le nord, et les Sarrasins qui conquièrent depuis le sud.

Arrête avec​ tes mensonges (Philippe Besson) (2017)

Le livre a eu un grand succès, et il est à la fois dans la veine des bouquins de Besson, ni plus ni moins. Mais il a ce truc en plus très important c’est qu’il est autobiographique tout en étant un roman. On sent l’écriture quasi passionnelle de l’auteur à certain moment, et son style est vraiment porté par une quête de vérité, et une belle authenticité dans les rapports humains qui y sont figurés. Ce supplément d’âme en fait un très bon roman au final.

Avant les hommes (Nina Bouraoui) (2018)

J’en avais parlé plus de dix ans avant, j’ai mis du temps mais je l’ai lu. ^^

  1. Tout le monde gay en tout cas. ^^ ↩︎
  2. Pompé sur la page Wikipédia du type. ↩︎
  3. Ces fonctions sont basées sur le célèbre schéma de Jakobson que j’aime tant. ↩︎

Rattrapage Cinéma (2013-2019)

Entre 2013 et 2019, j’ai mis plein d’articles de côté dans une liste de « posts à faire » en me disant que j’allais m’en occuper, et puis le temps a passé… Je la compile ici car je me suis juré d’avoir un weblog digne de ce nom. J’en dis un peu plus dans cet article justement.

Monstres Academy (2013)

C’est vraiment toujours compliqué avec les suites, et surtout des grandes réussites Pixar, et pourtant il y a de bons trucs notamment en considérant l’incroyable succession des 4 Toy Story (tous impeccables). Mais là ce n’est pas le cas. Ce n’était pas mauvais, et plutôt bien fichu avec de nouvelles images de synthèse de meilleure qualité que le film d’origine, mais pas transcendant. Le scénario pourtant avait quelques mérites, mais disons que c’est beaucoup trop cousu de fil blanc malgré le plaisir de retrouver quelques personnages familiers.

Moi, moche et méchant 2 (2013)

Rololo, c’était pas dingue ça non plus. Disons que ça se regardait, mais encore une fois, surtout pour les Minions. Après c’est un divertissement assez chouette pour des gamins, mais qui s’oublie aussi vite pour des adultes malgré quelques sourires de connivence.

Pacific Rim (2013)

C’était le premier film de la série, et la (petite et relative) surprise de voir des combats de Jaeger et de Kaijū étaient assez cool pour rendre le truc regardable (mais ça vaut pas Macross ou Evangelion). Mais c’est du bon gros divertissement hollywoodien à qui il ne faut pas demander grand chose de plus. Mais tout de même à la limite de l’indigence sur le jeu des comédiens.

World War Z (2013)

Ah ça c’est du bon ! Et pourtant c’est fort hollywoodien et bien formaté « gros budget », mais il y a Brad Pitt (que je trouve souvent bon comédien), une très très bonne histoire (de zombies) et des effets spéciaux (de zombies) super réussis. Cela reste donc jusqu’à aujourd’hui une sorte de film culte que je regarde au moins une fois par an, et qui continue à être un excellent divertissement et un film d’actions redoutable.

Ma vie avec Liberace (2013)

L’histoire étant assez « queer », ça aurait pu me plaire. Mais bon il faut avouer que ce n’est pas non plus une vie des plus intéressantes à la base… Cela vaut pour la prouesse de Michael Douglas et aussi Matt Damon, et cela reste un film de Steven Soderbergh. C’est une curiosité qui parle sans doute plus aux américains qui connaissaient par cœur Liberace (encore un de ces mecs honteuses et tellement manifestement homo, ce que tout le monde feignait d’ignorer), j’en ai perso que quelques souvenirs diffus de télévision de mes vertes années.

Riddick (2013)

Le problème principal du film c’est que les effets spéciaux et le rendu des images de synthèse sont absolument dégueulasses. C’était à vomir au cinéma. Après le film en tant que tel, ça reste du Vin Diesel mais c’est plutôt ma came (j’aime beaucoup les deux premiers opus). Cela se regarde, mais c’est le moins bon des trois, de loin.

Blue Jasmine (2013)

Woody Allen n’est pas toujours ma tasse de thé, mais j’ai tendance à bien aimer les films un peu bavard et contemplatif. Et là comme le bavardage est produit par Cate Blanchett qui est dans un de ses meilleurs rôles, ça donne un film irrésistible et, je pense, un de mes préférés d’Allen. J’ai aussi vraiment été touché par le personnage de Cate, et son inexorable descente aux enfers, jusqu’à une folie assez flippante et désespérante, tout en gardant un grincement ironique et plein d’acrimonie. C’est un bon film !

La vie domestique (2013)

J’ai un souvenir très diffus de ce film avec Emmanuelle Devos, que pourtant j’aime bien. C’était bien joué, mais ça ne m’a pas beaucoup marqué, manifestement.

Prisoners (2013)

Un film de Denis Villeneuve avec Hugh Jackman et Jake Gyllenhaal, déjà c’est une bonne base. Et les deux comédiens sont brillants dans ce film, qui propose un thriller très tendu et éprouvant (pour moi). La réal est évidemment impeccable, mais je suis incapable de revoir le film (je ne supporte pas les trucs où on fait du mal à des minots).

Gravity (2013)

Comme tout le monde, j’ai adoré ce film qui arrive à nous tenir en haleine alors que c’est un huis clos dans l’espace, dans la combinaison spatiale même de Sandra Bullock (avec l’aimable contribution de George Clooney). C’est en plus brillamment filmé et monté, et la comédienne nous captive du début à la fin. Et on a vraiment envie de savoir comment un truc pareil peut bien se terminer !!!

La stratégie Ender (2013)

Je connaissais déjà le bouquin, et le film est une super adaptation selon moi. Et pourtant c’est vachement difficile, mais force est de constater que tout fonctionne très bien. Asa Butterfield, qu’on connaissait déjà, prouve qu’il était un excellent comédien, et la surprise d’avoir Ben Kingsley est assez cool. Les images dans l’espace et les effets spéciaux sont de bonne facture, donc vraiment un film sympa et que je revois de temps en temps. (Je regrette juste un chouïa le traitement des bestioles extra-terrestres et toute la dimension politique sur Terre avec la fratrie d’Ender qui ne sont pas aussi bien rendus que dans le livre, mais c’était très très compliqué.)

Les reines du ring (2013)

Ah c’est une de mes comédies françaises préférées !! Vraiment j’adore ce film qui est pourtant un truc feel good qui pourrait ne pas me plaire. Mais l’histoire est chouette, les comédiennes sont incroyables, et c’est très très très drôle. Vraiment un must franchouillard pour moi !

La Reine des neiges (2013)

Bon bah c’est le retour des classiques Disney, et même si c’est un peu décalé par rapport aux attentes actuelles, ça fait justement du bien de revenir à certains basiques lorsqu’ils ne sont pas édictés en norme, et surtout quand on a une princesse-héroïne-badass-dragqueenàloccasion !! ^^ Donc super pour l’histoire en apparence très standard, avec des princesses dans un château et des princes et un héros qui gagne le cœur de la belle. Mais avec de retournements de situation, de seconde lecture et métaphores pour finalement nous offrir une belle histoire à la fois classique et moderne. Et puis Libérée, Délivrée quoi.

Albator, corsaire de l’espace (2013)

Alors forcément c’était obligé pour moi, enfant de Albator 78 (le N° correspond bien à une année du vingtième siècle, oui oui), et le film a le mérite de proposer un renouveau sympa du personnage et de son épopée. Après c’est un peu limité et sur la forme et sur le fond. Donc ça donne un film regardable et avec sa petite facette nostalgique sympathique, mais qui ne restera pas dans les annales, et pas assez bon non plus pour relancer une série.

Gerontophilia (Bruce LaBruce) (2013)

Ah tiens celui-ci je regrette vraiment de ne pas l’avoir chroniqué plus largement, car c’est vraiment un très bon film du célèbre (pour moi ^^ ) Bruce LaBruce qui fait des films habituellement très barrés et souvent conceptuels. Là c’est finalement un film assez classique dans sa réalisation, mais le sujet est un peu dingue et traité là avec beaucoup de sincérité et simplicité, mais et sans trop de pudeur comme on peut s’y attendre de la part de l’auteur. On suit une histoire d’amour inattendue entre un tout jeune homme qui travaille dans une maison de retraite et un vieux monsieur de plus de 80 ans.

Tom à la ferme (Xavier Dolan) (2013)

Un très bon film de Dolan (que j’aime beaucoup) et dans lequel il joue vraiment bien. On y suit cette intrigue sado-maso assez compliquée à appréhender entre un mec qui vient de perdre son petit-ami et le grand frère de ce dernier (hétéro bourru apparemment homophobe qui vit dans une ferme). La violence de certaines scènes a été un peu difficile pour moi.

Under the skin (2013)

Un film vraiment très surprenant et inattendu avec une Scarlett Johansson toujours aussi talentueuse dans cette histoire curieuse d’une alien (Scarlett) qui charme des hommes pour ensuite les tuer avec une méthode mystérieuse et surréaliste (ils sont comme dépecés dans un environnement bizarre). Tout est super chelou dans ce film fantastique, mais je l’ai bien aimé parce qu’il est bien réalisé, avec une musique intéressante, et qu’il propose un truc vraiment singulier.

Détective Dee II : La Légende du Dragon des Mers (2013)

Je suis très amateur de ce genre de film, et cette série n’est pas trop mal. On était dans le début des productions chinoises jouant sur des thématiques asiatiques avec un format semi-tradi semi-hollywoodien et qui mise sur des effets spéciaux impressionnants. Mais le jeu chinois n’est pas toujours très compatible avec nos attentes, et les coups de serpe dans les effets sont un peu trop visibles. Malgré tout c’est un chouette divertissement.

X-Men : Days of future past (2014)

Oh c’est ma came, j’aime assez la saga X-Men, et cette série là avec James McAvoy, Michael Fassbender, Hugh Jackman et Jennifer Lawrence est assez plaisante et plutôt bien fichue. Là on a une intrigue de voyage dans le temps un peu compliquée, mais qui se suit bien et on profite à fond d’effets spéciaux de bonne tenue et des pouvoirs en veux-tu en voilà. On a même un caméo d’Omar Sy en Bishop qui est cool. Après on est en début d’épuisement manifeste de Bryan Singer sur les histoires de super héros, mais il lui reste encore du potentiel.

Black Coal (2014)

Un thriller chinois assez improbable mais excellemment joué et réalisé (Ours d’Or pour le film et Ours d’Argent pour le comédien). L’intrigue est bien cheloue et haletante, j’avais aimé le contraste entre le froid glacial du climat et la mine de charbon.

The Two Faces of January (2014)

Très bon film porté par ses trois comédiens géniaux : Viggo Mortensen, Kirsten Dunst et Oscar Isaac (qu’on connaissait à peine il me semble), et une histoire assez caractéristique de Patricia Highsmith. Nous sommes en Grèce dans les années 60, et un couple américain est en voyage d’agrément, tout en étant en manifeste fuite (le type est un escroc recherché). Ils font la rencontre d’un jeune grec qui leur propose ses services, et tout cela va les entraîner dans une ribambelle de péripéties, dont un meurtre accidentel.

Maléfique (2014)

Oh quelle déception. Car j’adore autant le personnage d’origine qu’Angelina Jolie, et son incarnation est vraiment bonne. Mais l’histoire est pourrie, et la réalisation mièvre, les effets bof…

La planète des singes : L’affrontement (2014)

C’est la suite du premier film de ce reboot de la Planète des Singes, et c’est vraiment une excellente série. Le film est assez dur et certaines scènes sont assez violentes, mais il est très bien joué, avec une bonne histoire donc tout cela fonctionne parfaitement.

Les Gardiens de la Galaxie (Guardians of the Galaxy) (2014)

Alors ça c’est vraiment ma came, et ça reste une des meilleures sagas Marvel, avec en plus un dernier opus particulièrement réussi. Dans ce film, on les découvre et c’est une réussite complète, autant pour les personnages, les comédiens, la réalisation ou les effets spéciaux et l’intrigue. C’est aussi drôle que l’action est soutenue, et c’est là qu’on a réalisé que Andy Dwyer de Parks & Rec était devenu une bombe.

The Naked Prey (La Proie Nue) (1965)

Ah c’est marrant, j’ai vu ce film (en 2014) sur une chaîne mais je l’avais noté car il m’a marqué. Et comme il était dans la liste des « posts à faire », bah je vous le note là. C’est un film de 1965 qui se passe lors d’un Safari en Afrique du Sud. Les chasseurs manquent de respect à un village, et alors d’un seul coup ils se font attaquer et presque tous tuer. Mais l’un d’eux complètement nu se retrouve la cible d’un autre jeu : les chasseurs le laissent partir en lui donnant une longueur d’avance, mais ensuite ils se lancent à sa poursuite. C’est un film quasi muet mais remarquablement filmé et monté, et qui impressionne par sa singularité et sa virtuosité.

Interstellar (2014)

On est très fan de Christopher Nolan chez nous, et ce film a rejoint très haut la liste des films fétiches. C’est un chef d’œuvre de la SF, tant sur le plan de l’écriture, de l’histoire, son procédé narratif, les comédiens et comédiennes, la musique etc. Bref c’est une réussite assez totale et un indispensable culte de la vidéothèque. Et on pense la même chose, voire mieux de TENET.

Magic in the Moonlight (2014)

C’est du Woody Allen alors ce n’est jamais vraiment complètement mauvais, mais ça fait partie selon moi de ses films « jetables ». Donc sympathique avec deux ou trois idées, mais qu’on oublie aussi vite, et qui aurait été sans doute tout juste médiocre fait par un autre. Mais voilà les comédiens et comédiennes charmantes, une petite intrigue mêlant drame et comédie, et hop ça passe le temps. Rien de plus.

Gone girl (2014)

Bon là on est sur du grand David Fincher, et avec les deux comédiens en tête qui sont dingues : Ben Affleck et surtout Rosamund Pike. C’est un très bon film qu’on a vu et revu pas mal de fois déjà, donc bon signe. Le film est brillemmant filmé et monté, l’histoire est géniale, et le twist est fabuleux. Culte !

Le Labyrinthe (2014)

Le premier d’une saga et ce n’est pas si mauvais, mais ce n’est franchement pas génial non plus. C’est du teen movie acceptable quoi, assez distrayant mais on peut s’en passer si on a un truc mieux à faire. ^^

Les Boxtrolls (2014)

Cela aurait dû être complètement ma came, et malheureusement ça n’a pas marché. Je ne me rappelle plus trop pourquoi… Il manquait un petit truc au-delà de l’idée de base et du design qui était cool.

Men, Women & Children (2014)

C’est un film choral (de Jason Reitman) avec what mille comédiens et comédiennes connus, et ça foisonne un peu, mais sans vraiment être convaincant. C’est principalement des histoires de cœurs et de culs des parents et des enfants adolescents, avec l’aspect comédie américaine de mœurs classique qui est pimpée par la technologie et notamment les usages des portables (encore un peu nouveau il y a dix ans ^^ ).

Imitation game (2014)

C’est le genre de film que j’aime bien et qui n’est pas un chef d’œuvre mais que j’ai déjà revu quelques fois sur Netflix avec plaisir. Parce que c’est l’histoire romancée mais vraie d’Alan Turing qui est un homme important, et que le comédien qui l’incarne, Benedict Cumberbatch, est comme d’habitude excellent. Le film est bien fichu pour nous mettre à la fois dans ce pan de l’histoire de la seconde guerre mondiale (le déchiffrement des messages de la machine ENIGMA), et pour aussi finir sur la petite histoire plus anecdotique mais terrible de ce génial Turing qui a beaucoup souffert de l’homophobie de son époque, jusqu’à ôter sa propre vie.

Big Hero 6 (2014)

Disney s’essayait déjà depuis quelques temps à des films d’animation à la Pixar, mais là non seulement c’est le cas avec une bonne qualité d’exécution, et une histoire qui vient directement de Marvel (tout juste racheté). Et le film est vraiment top parce que le duo de héros est absolument génial. J’avais été très touché par le héros qui perd son frangin, et par le robot Baymax dont je reste très très fan. Le film est très bien écrit, très fun et efficace.

The Amazing Spider-Man 2 : le destin d’un Héros (2014)

Arf, alors déjà que le premier n’était pas une immense réussite, celui-ci est dans la lignée. Cela se regarde quand on est fan (comme moi), et Andrew Garfield est toujours aussi choupinou, mais rien de plus.

Jupiter : le destin de l’univers (2015)

Ah IOUPITÈRE !!! Mein gott, ce film comme ça c’est un immense navet, mais en même temps c’est devenu super culte. C’est vraiment signé des Wachowski, donc en capacité du meilleur comme du pire, et là c’est un mélange parfait de leur meilleur et de leur pire !!! Donc on a un film à l’action soutenue, basé sur une histoire pas mal, et avec de très bons effets spéciaux et plutôt bien filmé. Mais les dialogues sont indigents, voire drôles, la direction d’acteur (je pense que c’est cela) est problématique, et certaines scènes sont juste ridicules. Mais c’est culte, je l’ai revu plusieurs fois !! ^^

Avengers : L’ère d’Ultron (2015)

Bon là, c’est ma came évidemment. C’est le début de la saga Avengers qui prend forme, et c’est vraiment pas mal du tout. On est enfin dans une ère où la maîtrise des images de synthèse a atteint un assez bon niveau pour que le film soit toujours regardable aujourd’hui. Le film de super héros Marvel « choral » prend vraiment son essor avec ce film selon moi.

Jurassic World (2015)

Alors là c’est super fort, vraiment je suis allé le voir sans croire qu’ils arriveraient à reprendre le flambeau de Jurassic Park (avec des suites moins bonnes, mais si j’aime bien le 3ème). Mais force est de constater que c’était une immense réussite avec une belle réinvention de cette franchise ultracélèbre. Les effets spéciaux sont à la hauteur du défi et nous donnent plein de chouettes dinosaures à voir, et l’histoire, même si classique, est plutôt cool et bien fichue. Il faut aussi saluer les performances de Chris Pratt (qu’on aimait aussi beaucoup un peu plus en chair dans Parks & Rec, mais qui est là beeffy, daddiesque et sexy à mort) et Bryce Dallas Howard que je découvrais.

Vice-versa (2015)

Ah bah tiens je viens de voir le deuxième opus il y a quelques jours. Le premier était vraiment un chef d’œuvre d’animation, et surtout une claque (émotionnelle) quant à l’intrigue. On arrive à suivre les émotions d’une gamine qui finit en dépression, et c’est aussi jubilatoire que terriblement émouvant de suivre tout cela surtout depuis un format « enfant » qui convient incroyablement à tous les âges et tous les référentiels.

Les Minions (2015)

Autant je suis pas fan du tout des « moi, moche et méchant » autant j’adore les Minions. Et donc le film, j’ai adoré parce que c’est complètement con du début à la fin, et que ça gueule, ça fait des conneries, et c’est drôle caca-pipi comme on aime parfois aussi. ^^

Mission Impossible 5 : Rogue Nation (2015)

Il a fallu du temps pour que la franchise s’impose, mais Tom Cruise a réussi son pari à partir de ce film qui mimique parfaitement un James Bond. D’ailleurs la suite des films des deux sagas deviennent difficiles à distinguer, parfois je ne me souviens plus si telle ou telle scène vient d’un Mission Impossible ou un Bond. Et là Tom a eu la bonne idée de louer les services de Rebecca Ferguson, et on est très fan d’elle depuis ce film.

Much Loved (2015)

Oh mais quel film !! J’ai vraiment adoré ce film, qui a fait scandale au Maroc (interdit là-bas) et on peut le comprendre dans un Maghreb toujours assez pudibond. Car le film se passe au Maroc et suit la vie de plusieurs prostituées à Marrakech. C’est brillamment joué et filmé, et l’histoire est prenante et passionnante. Que ce soit sur le statut des travailleuses du sexe ou plus simplement des femmes, c’est une ode universelle à la liberté et à la lutte pour les droits et/ou l’évolution des mœurs.

Marguerite (2015)

L’idée était bonne pour moi car j’étais très fan de Florence Foster-Jenkins dont les enregistrements sont cultes, et Catherine Frot est évidemment parfaite dans ce rôle (l’histoire étant transposé en France). Ajoutons à cela Michel Fau en professeur de chant et cela donne quelques scènes bien croquignolettes, mais malheureusement ça tourne un peu court. Problème d’écriture pour moi, ça manque un peu de peps et d’opiniâtreté.

007 Spectre (James Bond) (2015)

C’était tout de même difficile de passer après le sublime Skyfall, mais ils ne se sont pas si mal débrouillés avec un opus assez agréable, malgré l’incursion de Léa Seydoux (qui apparemment avec sa moue boudeuse toute française fonctionne bien à l’étranger). J’aime vraiment bien les films avec Daniel Craig qui fait le boulot tout en suivant assez bien son temps avec des changements par petites touches qui sont plutôt bienvenus.

Star Wars VII (2015)

Lien vers une courte critique dans le cadre d’un billet sur la saga.

Deadpool (2016)

C’était une relative gageure de réussir à adapter ce personnage MARVEL, mais ça fonctionne super bien car l’humour est décapant, pas très américain (ou diablement new-yorkais) , bien gore à certains égards, et servi par un Ryan Reynolds super en forme (et qui cabotine à fond, mais ça marche pour ce rôle là). Et puis il y a Morena Baccarin qui joue sa petite-amie, et rien que ça c’est très cool. (J’aime énormément cette comédienne talentueuse, qu’on connaît bien pour quelques rôles cultes dans des séries TV, et qui est d’une beauté incroyable.)

Zootopie (2016)

Encore un Disney qui flirte avec du Pixar dans la forme (très très belle animation), mais qui dans le fond reste beaucoup plus conservateur. Cela donne quelques scènes d’anthologie (avec le paresseux Flash notamment) mais un scénario classique et pas ultra passionnant au final.

X-Men Apocalypse (2016)

Alors tout le monde déteste ce film, et moi je l’adore. Je l’ai regardé je ne sais combien de fois en vidéo. Il faut dire que je suis très très branché X-Men depuis tout minot, et que je n’en démords pas. Le méchant est un mutant à l’apparence extra-terrestre qui est né à l’époque des égyptiens (de l’Antiquité), avec une histoire qui rappelle un peu Stargate. Ce méchant est joué par Oscar Isaac qui est méconnaissable, et que j’appelle toujours Abu Nazir (le grand méchant de la S1 de Homeland) faute de me rappeler de son nom (c’est En Sabah Nur). Tout est critiquable, mais j’adore. J’adore. ^^

Elle (Paul Verhoeven) (2016)

Le film est assez dérangeant, notamment avec cette femme qui paraît prendre son pied avec l’homme qui l’a agressé sexuellement, mais de la part de Paul Verhoeven ce n’est pas si littéral, et quand en plus c’est servi par Isabelle Huppert et Laurent Lafitte, ça n’est plus du tout à prendre au pied de la lettre. Ce n’est pas un grand film, mais il m’est bien resté en tête, et il a au moins ce mérite.

Le monde de Dory (2016)

Ce n’était pas évident de faire un spin-off de ce célèbre personnage de Nemo, mais ça marche super bien parce que c’est très drôle et tout autant attendrissant. Et puis la voix de Sigourney et le parler baleine, et moi je suis super client.

Star Trek Sans limites (2016)

C’est le troisième film de la saga rebootée, et vraiment j’aime beaucoup tous les comédiens et comédiennes qui ont repris le flambeau. L’histoire est aussi mignonne, et donc c’est un divertissement de bonne facture (effets spéciaux corrects et tout).

Miss Peregrine et les enfants particuliers (2016)

Quelle incroyable surprise d’avoir eu ce retour de flammes de Tim Burton !! On y croyait plus, mais c’est un film qui a clairement la patte du cinéaste. On y retrouve son univers, sa manière de raconter les histoires, et son bestiaire comme ses « gimmicks ». En plus, il a une comédienne toute burtonienne en la personne d’Eva Green pour sublimer tout cela, un excellent (comme toujours) Asa Butterfield et un génialissime méchant (aussi drôle que flippant) avec Samuel L. Jackson. C’était juste l’adaptation qu’il fallait pour revoir un bon Burton.

Doctor Strange (2016)

Un des très bon MARVEL de la saga, avec un des personnages excellents de cet univers de comics, et servi par l’interprète idéal avec Benedict Cumberbatch. Avec en plus la génialissime Tilda Swinton, ça rend le film encore meilleur. Comme c’est le film introductif à Dr Strange, il y a tout cette première partie de transformation, mais on est rapidement dans le vif, et ça permet de ne pas faire durer le truc trop longtemps. Beau, efficace et rondement mené !

Les animaux fantastiques (2016)

Oh là là, ce n’est vraiment pas ma came, j’ai du mal avec le jeu d’Eddie Redmayne, et c’est très lent et niais et confus. Mais le divertissement est correct car on est dans l’univers de Potter, et ça reste familier. J’ai malgré tout vu tous les autres, et je ne suis pas fan (mais pas dégouté au point de décrocher, j’ai toujours de l’espoir).

Vaiana (2016)

Un nouveau film de Princesse Disney avec Vaiana la polynésienne qui s’enfuit à la recherche d’un grand héros pour sauver son île. J’ai plutôt bien aimé son personnage et le souffle épique de son histoire. J’ai bien ri avec le poulet débile et son copain (comme) cochon. Mais il manque un petit truc… un petit supplément d’âme sans doute.

Premier Contact (Denis Villeneuve) (2016)

Incroyable film de SF de Denis Villeneuve qui est déjà culte pour moi, et revu pas mal de fois. Amy Adams est géniale dedans, et vraiment tout me plaît : l’histoire, le montage, la musique, les trouvailles narratives, l’univers etc.

Nocturnal animals (Tom Ford)

Le premier film de Tom Ford a été une drôle de claque pour moi, mais principalement car le prologue a failli me faire sortir de la salle (le genre de scène qui me traumatise, et j’y repense régulièrement). Le film est remarquablement filmé et les comédiens et comédiennes sont excellents (encore Amy Adams). J’ai bien aimé l’ensemble, mais je suis incapable de le revoir.

Je danserai si je veux (2016)

J’ai souvent évoqué comme j’aime les films israélo-palestiniens, et il en fait partie. Je le rapproche aussi du film marocain que j’ai évoqué plus haut (Much Loved). C’est un film qui suit trois femmes israéliennes et leurs conditions très différentes mais aux trajets de vie incidents. Très bon, très prenant et troublant !

Rock n’Roll (Guillaume Canet) (2017)

J’ai bien aimé parce que Canet se caricature lui-même, paraît ne pas se prendre au sérieux, et parce que Cotillard dans son propre rôle est à mourir de rire. Elle est impayable vraiment !!! Sinon pas dingue, mais ça a le mérite d’évoquer la carrière d’artiste et ses atermoiements, l’âge et le succès de sa moitié…

Ghost in the Shell (2017)

Cela marche étonnamment pas si mal, notamment parce que Scarlett Johansson est impeccable, et aussi par le respect de l’œuvre originelle (ici je n’ai parlé que du second anime). On a pas mal de scènes qui sont reprises plan par plan, et les effets spéciaux sont plutôt pas mal, ainsi que les chorégraphies des bastons. Plutôt de bonne facture et un bon divertissement.

Les gardiens de la galaxy Vol. 2 (2017)

Les 3 volets sont impeccables, ce qui est une prouesse en tant que telle, et celui-ci pour une suite est vraiment sympathique comme tout. Super effets spéciaux, de l’humour et de l’action !

Wonder woman (2017)

Ce premier film est vraiment sympa et regardable au vu de toutes les merdes adaptées de l’univers DC Comics. Là avec Gal Gadot on a une héroïne qui tient carrément la route, et avec une direction artistique plutôt cool. Mais bon les CGI des décors font mal aux yeux, et avait on besoin de lui remettre un mec dans les pattes dont dépendre en 2017 ? Malgré tout c’était chouette, et intéressant d’avoir mis ça en 14-18.

Valérian et la Cité des 1000 planètes (Luc Besson) (2017)

Alors celui-ci tout le monde le déteste, mais moi et mon chéri on adore ! On l’a revu beaucoup de fois, et il mixe le meilleur de Besson avec l’inventivité et le brin de folie des bédés des années 70 et en particulier ces Valérian et Laureline. En plus, c’était très cool d’avoir un comédien peu connu pour Valérian, et Cara Delevingne est bad-ass, charismatique et drôle à souhait. Rien que pour l’intro qui est un fascinant clip sur Bowie, ce film vaut la peine. Et pour cette histoire dingo, qui ne tient tellement pas la route aujourd’hui, et rétro, ça lui donne un petit côté intemporel charmant.

Le Caire confidentiel (2017)

Le film a le mérite de se passer quelques jours/semaines avant la révolution égyptienne qui a mis fin au règne de Moubarak. On suit un flic qui enquête sur le meurtre d’une femme dans une société très corrompue et qu’on sent sur le fil. Mais le film n’est pas très bon selon moi, il avait du potentiel mais c’est un peu un pétard mouillé.

Les Proies (Sofia Coppola) (2017)

On retrouve bien les gimmicks de Sofia Coppola avec sa fameuse habileté à filmer l’ennui. Et en ennui d’autant plus languissant qu’on est dans le sud en pleine guerre de Sécessions au sein d’un petit pensionnat de (quelques) jeunes filles. Se confrontent dans une ambiance « pension de Mademoiselle Mangin » : avec notamment la directrice Nicole Kidman, une enseignante Kirsten Dunst et une jeune élève Elle Fanning. Les trois sont absolument excellentes, et lorsque Colin Farrell débarque, un soldat blessé, c’est le début de la zizanie. Le film est génial car il devient une sorte de tragi-comédie à laquelle on ne s’attend pas, après des péripéties plutôt attendues. Et comme toujours, c’est brillamment filmé.

Justice League (2017)

Cette version là a été commencée par Zack Snyder et terminée/montée par Joss Whedon. Et c’est une catastrophe, c’est vraiment très mauvais. Mais là où Zack est un petit Fifou, c’est qu’il a sorti SA VERSION en 2021, d’ailleurs ça s’appelle Zack Snyder’s Justice League, qui dure 4h, qui est format 4/3 avec une musique et un retravail des effets spéciaux. Et c’est un putain de bon film !! C’est d’ailleurs le seul bon film adapté de DC Comics, et je l’ai vu plusieurs fois malgré sa durée (le format 4/3 surtout est vraiment génial).

Blade Runner 2049 (Denis Villeneuve) (2017)

Encore un film incroyable de Denis Villeneuve, alors que c’était tout de même improbable de réussir à faire une suite potable à Blade Runner. Eh bien, c’est carrément le cas. Tout en respectant l’œuvre de Ridley Scott, il la complète et la prolonge avec un film à l’esthétique ultra léchée, tout en nous gratifiant d’une histoire très cool. Et pour ne rien gâcher, Ryan Gosling est excellent, et l’apparition de Harrisson Ford merveilleuse.

Star Wars, épisode VIII : Les Derniers Jedi (2017)

Lien vers une courte critique dans le cadre d’un billet sur la saga.

The Pentagon Papers (2017)

Un film qui reprend un épisode de l’histoire contemporaine des USA avec Tom Hanks et Meryl Strip, il y a tout pour un bon blockbuster à Oscars. C’est bien le cas, mais rien de plus, j’étais assez déçu par l’ampleur du truc. Cela manquait juste un peu d’épaisseur pour moi.

Call me by your name (2017)

Ah le fameux film avec Timothée Chalamet et cette curieuse histoire d’amour de bobos chelous qui laissent leurs fils se faire niquer par un thésard qui bosse avec le père. Mais c’est assez mignon aussi, même si j’ai l’impression que le truc a déjà terriblement vieilli. Sinon c’était plutôt bien filmé, et j’adore la lumière de l’Italie !

Black Panther (2018)

C’est le premier opus de la saga qui s’intègre dans l’Univers des Vengeurs de MARVEL, et c’est une belle réussite. Le héros est vraiment chouette et le rôle est portée par le talentueux Chadwick Boseman, avec plein de très bons seconds rôles (dont le canon Michael B. Jordan), et un casting presque entièrement noir. Un très bon MARVEL et un bonheur de découvrir ainsi le Wakanda, et Danai Gurira qui deviendra vite l’héroïne à qui on a tous envie de ressembler et de s’identifier.

Avengers Infinity War (2018)

Avec sa suite un peu plus bas, ce sont vraiment mes deux films préférés de la saga des Avengers. Tous les héros sont là, ça déborde de pouvoirs, plein de super meufs bad-ass, de l’humour, une histoire sympa avec un méchant iconique (on ne lui en veut même pas, tant sa raison d’anihiler la moitié de l’univers se défend vachement bien) et plein d’actions qui en mettent plein les mirettes. Celui-là en particulier est le meilleur, car il se termine par une fin en demi-teinte assez « dark » à la « Empire contre-attaque ».

L’Ile aux chiens (2018)

Voilà un film d’animation de Wes Anderson qui est surprenant et génial. Super bien fait, une narration loufoque et passionnante, la patte de Wes Anderson clairement, et un truc très singulier et charmant avec tous ces clebs !!

Solo : a star wars story (2018)

Oouuuuh que c’est mauvais, un des plus mauvais truc de la franchise Star Wars à la Disney. Je ne vous mets même pas un lien vers ce que j’en ai écrit. ^^

Ant-Man et la Guêpe (2018)

Bon heureusement qu’il y a Evangeline Lilly (qu’on aime d’amour depuis LOST) et Paul Sexy Rudd, et les deux forment un duo de super héros très cool. Donc les scènes d’action et les effets spéciaux sont nickel, mais ça ne va pas beaucoup plus loin.

Mission Impossible : Fallout (2018)

Dans la lignée des « IMF », mais l’épisode est particulièrement réussi avec de très belles scènes à Paris, et pour une fois assez « réalistes » dans le sens où ce ne sont pas que des images de cartes postales, et que la géographie de la capitale est plutôt bien respectée. Et puis on retrouve encore Rebecca Ferguson, et rien que pour elle : ça vaut le coup.

The Incredibles 2 (2018)

J’étais super content de retrouver toute cette bande de personnages que j’adore, et bien sûr Edna Mode. Et l’histoire se tient, il y a une chouette progression et tout. Mais il manque un petit truc, et ce n’est pas aussi cool que ça aurait pu être.

Les animaux fantastiques : les crimes de Grindelwald (2018)

Alors ça ne s’arrange pas beaucoup avec le temps cette série de films, et je vais découvrir qu’ils sont de moins en moins bons en fait. Malgré tout, l’univers Potter est cool, et il y a quelques trucs sympa (dont l’apparition de Nagani alors que ce n’est pas encore un serpent).

Edmond (2018)

Il y a tout pour me plaire là-dedans car c’est l’histoire de la rédaction de la pièce Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Et c’est assez cool pour tout ce qui entoure la pièce, et toutes les références au texte dont on invente des réminiscences dans la réalité de Rostand dans les semaines qui ont précédé la première. Mais c’est rapidement assez tiré par les cheveux, et parfois à la limite d’un jeu hésitant ou très médiocre. Néanmoins, on y retrouve un peu du souffle et du panache de la pièce, alors j’aime bien tout de même.

Captain Marvel (2019)

C’était marrant de faire un film rétro alors que c’est les années 90, mais c’est moi qui me trouve très vieux là j’imagine. ^^ En tout cas, Brie Larson est une excellente super-héroïne MARVEL, et le duo avec Samuel L. Jackson est vraiment très drôle. C’est un bon premier épisode dans l’univers de Captain Marvel, mais dommage que la suite ne soit pas à la hauteur.

Ma vie avec John F. Donovan (Xavier Dolan) (2018)

Je suis assez fan de Xavier Dolan, et j’ai été surpris de bien aimer ce film. Et il m’est vraiment resté en tête, avec un excellent Kit Harrington, et comme d’habitude une réalisation au top.

Avengers Endgame (2019)

Un peu moins bon que le précédent (Infinity War dont j’ai parlé plus haut), mais malgré tout une conclusion assez dantesque d’un arc narratif assez impressionnant.

X-Men : Dark Phoenix (2019)

Ouh là là, il y a un énorme problème avec Jean Grey, qui est une super héroïne géniale de l’univers MARVEL, mais qui est simplement très mal jouée par Sophie Turner (la Sansa de GoT). De films en films c’était pire, mais là comme c’est centré sur elle, ça ne va vraiment pas du tout.

Parasite (de Bong Joon-ho) (2019)

Ce chef d’œuvre complet est vraiment dingue ! Merveilleusement bien joué, une écriture incroyable, une histoire géniale, et autant d’actions que de réflexion, que de peintures acérées de nos sociétés, et qui parlent autant de nous que de la Corée, tant la portée en est universelle. Et en plus c’est souvent drôle, et acrimonieux ensuite, et émouvant tout du long, et une parabole sur la vie assez pertinente au final.

Les hirondelles de Kaboul (2019)

L’intrigue se déroule en 1998, deux ans après que les talibans ont pris le pouvoir, et on suit un couple qui d’une toute petite « erreur » se retrouve dans une série de drames incroyables et funestes. Le style de l’animation est sublime, et on est surtout pris par cette histoire, et ces injustices criantes. C’est un film (de Zabou Breitman) important.

A rainy day in New York (2019)

Un film très très classique de Woody Allen qui continue à faire les mêmes films mais change de comédiens. Là c’est vraiment du renouveau puisqu’on avait Timothée Chalamet, Selena Gomez et Elle Fanning. Mais ça reste une petite comédie romanesque très verbeuse à NYC… Mouais.

Downton Abbey (le film) (2019)

En tant que fan hardcore de la série, j’ai adoré le film que j’ai déjà vu et revu et rerevu. Le scénario est assez idéal, on retrouve avec beaucoup de bonheur tous les personnages, et vraiment l’histoire est exactement ce qu’il fallait. On trouve même un amoureux à Thomas !!!

Joker (2019)

C’était fou de réussir à faire un film sur un « Super Vilain » sans effet spéciaux et qui joue sans cesse avec le spectateur sur les frontières entre mythe, fiction ou réalité. Joaquin Phoenix est plus que brillant sur un rôle flippant, marquant et très impressionnant. On est embarqué dès les premières minutes, et le twist final est d’autant plus vertigineux. J’ai super hâte de la suite avec une Harley Quinn interprétée par Lady Gaga.

Terminator : Dark Fate (2019)

Alors là c’est tellement mauvais que c’en est drôle. Mais bon il reste quelques clins d’œil y compris une Sarah Connor en mode bad-ass mais caricature d’elle-même, et un Arnold Schwarzenegger vieillissant dont on explique cela par une pirouette inepte (mais on n’est pas à ça près). Il faut arrêter les suites, et penser à un reboot là !!!

Matthias et Maxime (Xavier Dolan) (2019)

Je ne sais pas trop quoi penser de ce film de Xavier Dolan. Je me souviens n’avoir pas été conquis, mais n’avoir pas non plus trouvé ça complètement nul. C’est évidemment bien filmé et joué (le réalisateur joue l’un des deux comédiens principaux), mais l’intrigue est un peu limitée selon moi, et pour Xavier Dolan d’autant plus. Jouer sur le classique de la relation amicale qui dérape, avec le mec refoulé et l’amoureux, j’ai bien vu qu’il avait essayé de voir au-delà, mais au final ce n’est pas très convaincant. On a l’impression d’une bonne idée, mais qui n’a pas correctement muri, et n’a pas été transformée dans ce processus de cinéma (alors qu’il en a sans doute parfois le talent assez fou) qui peut transcender beaucoup de trucs banals.