Édimbourg

Cela faisait du bien de se poser 3 nuits au même endroit, alors que nous n’avons pas fait plus d’une nuit au même lieu de tout le voyage. Et ça a permis de bien découvrir Édimbourg, et de prendre notre temps plutôt que de tout faire au pas de course. La ville est vraiment jolie et a un chouette patrimoine architectural, et encore une fois on est plutôt chanceux avec le temps.

On a fait quelques visites, mais une seule selon moi vaut vraiment le détour et a bien retenu mon attention, c’est le Palais d’Holyrood. C’est un château qui appartient effectivement au roi, et donc c’est assez curieux ce truc d’un monument historique mais qui est encore la baraque d’un gars. Mais la visite est assez bien fichue, et permet autant de profiter des extérieurs que des différents salons à l’intérieur (mais on ne peut pas photographier à l’intérieur).

Il y a ce très beau château, plus ou moins bien restauré (et là on se dit que Viollet-le-Duc malgré ses exactions architecturales avait tout de même un joli coup de crayon et savait manier la truelle historiographique ^^ ), et des ruines très belles et romantiques d’une abbaye attenante du 13ème siècle.

Après les trucs étaient bien notés dans le guide, mais vraiment je n’ai pas été épaté. Et pourtant on m’avait vendu encore une belle cathédrale avec St Giles, mais j’ai préféré de loin celle de Glasgow. Celle de St Giles a bien ce clocher ajouré qui est très original, et une petite chapelle assez singulière, mais sinon ça manque un peu d’ambiance et de décorum. J’en viens à me dire que les cathos sont bien plus doués pour mettre en scène leurs temples et leurs croyances avec un peu de drama mylénien qui va bien !!

Le Musée national d’Écosse est très riche et vraiment bien pensé en termes de présentation et pédagogie, mais alors aucune signalétique et c’est un dédale insupportable !!!

Aujourd’hui, on visitait le château d’Édimbourg, et là ça puait carrément du cul. Nan mais c’est quoi ce truc ? C’est assez moche, pas super bien refait ou alors justement trop bien, et il n’y a juste rien à visiter en réalité. Après ok, c’est un joli promontoire avec de belles vues sur la ville. Les bijoux de la couronne écossaise, c’est sympa deux secondes, mais ça casse pas trois pattes à un canard selon moi. ^^

Les vues du château restent bien cool depuis le contrebas, que ce soit depuis le parc ou le cimetière attenant.

Clava Cairns (cairns et cromlechs)

Aux Clava Cairns (inspiration pour Craigh Na Dun de la série Outlander) dans une belle atmosphère celtique. Cela fait un peu penser aux ensembles mégalithiques de la « chaise de César » à Erdeven. Les cairns sont accompagnés d’un impressionnant dispositif en cromlechs (des menhirs en cercle) qui frappent toujours l’imagination, d’autant plus qu’il y a encore des hypothèses sur la correspondance avec le solstice d’hiver et d’autres conjonctions astronomiques.

Et sinon, nous sommes bien arrivés à Édimbourg, en plein Fringe Festival (qui vient tout juste de démarrer).

Vers Inverness

Changement du tout au tout aujourd’hui avec la descente vers le sud par la côte Est côté mer du Nord. L’air est tout de suite plus doux, et on sent un énorme changement de paysage comme de ville, on a l’impression d’avoir quitté le côté un peu dur des Highlands pour une atmosphère plus apaisée et moins torturée par les éléments.

En quittant John o’Groats, nous avons fait un petit crochet pour visiter deux cairns, et c’était une belle surprise. Les Grey Cairns of Camster sont absolument superbes et très (trop ?) bien restaurés ce qui permet carrément de rentrer dans les sépultures (à quatre pattes ^^ ). Toujours un peu fou d’entrer en contact avec ces sépultures de 5000 ans, et dont les formes harmonieuses des tumulus ne sont que d’invisibles collines. 

La côte est moins découpée, il y a pas mal de plages, et il fait assez doux (une vingtaine de degrés au soleil) pour qu’on déjeune sur une plage dans un adorable patelin au nom de bourgade amérindienne : Portmahomack. Hu hu hu.

Nous sommes gentiment allés vers Inverness où nous dormons ce soir, et évidemment on a jeté un coup d’œil au Loch Ness en passant. C’est sans doute un des derniers lochs du voyage, et on a clairement vu des paysages plus jolis et intéressants, mais sa taille en elle-même lui confère une certaine majesté. Vous noterez qu’Alex, sur le chemin, a fait copain copain avec un joli cheval, copie conforme de Petit-Tonnerre le mustang de Yakari !!! ^^

Des lochs aux landes et tourbières septentrionales

Nous sommes donc repartis du Loch Maree, mais il y avait un jardin qui avait d’excellentes notes et nous nous sommes dits qu’il valait peut-être le détour. Bien nous en a pris, car il valait vraiment certainement la visite attentive. Il s’agit des jardins d’Inverewe, parmi les plus beaux d’Écosse (apparemment) !! Visite vraiment cool, intéressante et qui en met plein la vue. D’une sacrée richesse botanique et naturelle dans un endroit qui n’a pas forcément les conditions idéales pour l’horticulture. D’ailleurs le site a été totalement maîtrisé et construit petit à petit à partir d’une lande d’herbe toute classique du coin.

Nous avons eu la chance d’avoir du très beau temps à ce moment là, et nous étions parmi les tous premiers visiteurs du matin, donc presque seuls à arpenter le lieux (en sortant les bus blindés arrivaient dangereusement ^^ ). Des parterres de fleurs multicolores aux grands séquoias en passant par des bosquets de tous les continents, c’est un endroit merveilleux et magique !!

Nous filons ensuite vers le nord, avec un changement progressif de paysages, de reliefs (moins volcanique, plus de traces de glaciers), et une météo qui devient un peu plus contrastée. On n’a pas eu beaucoup de pluie, mais un temps un peu plus couvert, puis carrément fait de grisaille, mais tout en gardant une belle luminosité. En tout cas, en arrivant à Gruinard Bay, on a un joli coup de soleil pour donner de belles couleurs à cette première plage aux allures caribéennes.

Un peu plus tard, ce sont aussi les magnifiques chutes d’eau (46 mètres) de Measach au sein des gorges de Corrieshalloch (très étroites entre 10 et 20 mètres de large) qui nous émerveillent, en plus d’un pont suspendu de 1867 !!

Les lochs s’enchaînent bien sûr, mais le temps se gâte, nous continuons la route, et il y a encore quelques trucs qui fonctionnent très bien pour moi. Et notamment ces vieilles pierres écossaises qui suintent l’historicité des Highlands. Ce château d’Ardvreck sur le Loch Assynt, est un lieu de plein de drames sanguinaires, et donc des fantômes pour en témoigner. 

Et donc à présent, on croise beaucoup de plages de sable fin et clair, et plutôt des landes, avec des anciennes vallées glaciaires et montagnes élimées, et surtout des tourbières plus ou moins formées. En tout cas, j’ai assez testé le fait de sortir des sentiers et de s’enfoncer dangereusement dans des endroits de la lande qui paraissaient parfaitement fermes. Flippant !!!

Pour le cliché cliché :

Le temps est carrément capricieux, mais les couleurs émergent encore de la grisaille, et les reliefs apparaissent en nuances de gris.

Hier soir, nous avons dormi dans le petit village de Shegra. Il n’y avait pas beaucoup plus reculé (pas de connectivité, hu hu hu). La plage était « un peu » frisquette, un simili coucher de soleil et Véronique la brebis pour nous accompagner.

À mesure qu’on progresse dans le Flow Country, ce sont paysages désolés, tourbières, traces des anciennes glaciations et on sent que le nord est bien plus austère. Mais c’est beau aussi. 

Nous avons enfin croisé des vaches des Highlands que je redoutais de rater, alors que nous avons évidemment fait le plein de moutons, brebis et autres caprinés.

Nous sommes enfin arrivés à John o’Groats qui est réputé pour être le point le plus au nord de l’Ecosse continentale.  Je n’ai jamais été plus près des îles Féroé (oui j’aimerais beaucoup y aller un jour ^^ ). 

Et tout à l’heure, juste après dîner, on a eu ce qui ressemblait le plus à un coucher de soleil, alors je n’ai pas résisté. ^^

Mais bon, le voyage continue, nous n’avons pas encore terminé cette cruciale étape 5 sur laquelle le roadtrip devait porter toute son attention. ^^

Loch Torridon et Loch Maree

Nous voilà repartis sur le continent, mais nous continuons à cheminer vers le nord de l’Écosse. Les deux lochs cités là et leur vallée nous ont encore présenté de sacrés panoramas. Et on est vraiment à chaque fois admiratif de ces vues vertigineuses, cette lumière qui change tout le temps, et une météo tout aussi lunatique !!

C’est surtout le Loch Torridon qui m’a épaté, il a été difficile de faire la sélection de photos !

Côté Loch Maree, c’était un moins épatant, mais tout de même ça en met plein la vue. Il y a en plus des tas de randonnées qui ont l’air géniales et pas trop difficiles, mais on passe vraiment trop rapidement pour plus s’appesantir (c’est le principe du roadtrip, on saura revenir dans un endroit précis pour explorer plus avant une autre fois).

Et pour finir, cette magnifique montagne qui m’a fait penser au Mystérieuses Cités d’Or. Ah oui pour moi c’est la montagne du Bouclier Fumant, et les olmèques sont en plein production d’énergie !!!! ^^

L’Île de Skye

Ces deux jours ont été bien remplis sur l’Île de Skye, ou en plus Alex avait réservé un hôtel particulièrement confortable et luxueux. Nous avons eu de la chance pour le temps, qui est souvent capricieux dans ces régions septentrionales, et malgré quelques gros nuages, nous avons eu droit à de jolis panoramas (maintenant familiers) de lochs et de montagnes.

Il y a notamment le grand classique de l’ascension du Storr pour voir l’Old Man of Storr (un bout de basalte érodé joliment dressé), et avec tant de français que je me suis dit qu’on pourrait peut-être revendiquer ce site !! ^^

Il y a eu aussi ce très joli point de vue sur une cascade qui s’appelle le Kilt Rock.

Et globalement des panoramas à couper de souffle avec d’incroyables concrétions rocheuses, dépressions basaltiques, anciennes vallées glaciaires et des tas de trucs érodés bien recouverts d’herbe grasse (et de moutons ^^ ), comme à Quiraing.

Même combat, mais en un peu différent, pour le massif des Black Cuillins qui offre de somptueux panoramas montagneux.

Et enfin, une vue également d’un phare tout au bout d’une péninsule à la géographie assez époustouflante. Il n’y a pas à dire, c’est le bonheur des photographes (des instagrammeurs quoi ^^ ).

Inveraray et Glencoe

C’était très sympa de repartir d’Inveraray à la cool ce matin, et selon l’agenda. ^^ Et vraiment c’est une très jolie petite ville au bord d’un loch magnifique, ce matin c’était encore assez nuageux mais on a eu une superbe journée.

Inveraray a aussi un château qui est celui de Shrimpie dans Downton Abbey, je n’ai pas eu le temps d’en faire la visite, mais j’étais déjà content de l’apercevoir au travers des arbres…

Sur la route pour l’Île de Skye, nous avions plusieurs endroits à voir, mais surtout la vallée de Glencoe qui a une certaine réputation. Le Loch Tulla nous a déjà offert un panorama somptueux.

Mais Glencoe c’est vraiment quelque chose… J’ai certes déjà vu des panoramas sublimes en France ou aux USA, mais avec cette verdure et cette présence de lochs, c’est vraiment exceptionnel.

Un peu plus tard c’est la vallée du Glenmoriston qui m’a tapé dans l’œil.

Et enfin juste avant de traverser le pont pour atteindre l’Île de Skye, nous sommes passés au château d’Eilean Donan qui est un peu l’archétype du château écossais qu’on attendait !!! ^^

Flat tyre at Invoices Disarmed Overpower

Nous étions repartis de Glasgow bien décidé à mettre derrière nous cette mésaventures un brin traumatisante, dont les séquelles consistent principalement à nous faire paniquer quand un olibrius ose manger un peu la ligne en face de nous. Et tout s’est bien passé, nous nous sommes courageusement rapprochés des Highlands, avec notamment pour objectif le Loch Lomond qui est très réputé.

Nous sommes arrivés, ayant passé un peu de temps le matin à Glasgow pour la cathédrale, vers midi à l’entrée du parc des Trossachs (à proximité de la ville de Callander). Alex a serré un peu trop sur la gauche sur une route étroite alors que nous croisions un minibus. Il a alors buté sur un trottoir comme cela peut arriver, et ça a fait un petit choc mais rien de dingue. Seulement ce n’était pas un trottoir en béton, mais plutôt un bloc de pierre du coin, un truc joli. ^^

Quelques minutes plus tard, le symbole de regonflage des pneus qui s’allument. On se dit que ce n’est pas très grave, on s’occupera de faire la pression dans quelques temps. Mais quelques minutes plus tard, alerté par un bruit carrément étrange, Alex stoppe la voiture. Et force est de constater que nous avons un pneu à plat… A voiture moderne et récente, pas de pneu de secours, mais un kit de regonflage uniquement valide pour des crevaisons sur la roue mais pas comme là : un pneu éventré sur plusieurs centimètres près de la jante.

Et nous voilà arrêtés, en pleine pampa, à côté d’un tout premier loch, ma foi très sympathique, le loch Venachar qui nous servira de décor (voir photo là-haut) pour les 6 prochaines heures.

Car il faudra contacter l’assistance. Je teste d’abord un formulaire en ligne me garantissant une réponse en 20 minutes, mais rien au bout de 20 minutes. Je tente alors Whatsapp car il garantisse alors une réponse immédiate, mais je n’ai jamais eu de réponse, ou des échanges ubuesques qui m’ont presque fait rire dans mon malheur. Alors j’ai appelé le fameux numéro (on le chantait gamin, la pub avait trop bien fonctionné : zéro cinq zéro cinq quinze quinze !). Là j’ai quelqu’un qui m’explique que les crevaisons ne sont pas pris en compte dans mon contrat, et pourtant je suis persuadé du contraire… Ok, je vais donc devoir appeler l’assurance « classique » de la voiture qui comprend aussi ce genre de dépannage.

Mais c’est alors que j’ai un appel de la fameuse assistance, c’est mon formulaire en ligne qui a finalement marché ! Et là une jeune femme m’indique qu’elle a mon contrat sous les yeux, et qu’en effet pas de problème, je vais être dépanné. Je vais recevoir un sms et plein d’informations en temps réel et tout va bien se passer.

Je reçois aussi un coup de fil du premier monsieur de l’assistance, il se confond en excuses, j’ai bien droit à être secouru même pour ma bévue. Et puis… rien.

Je ne reçois rien, pas de message ou de sms. Je reteste Whatsapp juste pour savoir si je peux avoir un No de dossier, et surtout me rassurer sur le fait que le truc est en cours (j’avais peur d’un micmac entre le premier gars pas très compétent et la jeune femme ensuite). Mais comme vous pouvez le voir ci-dessous, j’ai abandonné.

Et vers 16h, j’ai eu un appel d’une femme anglaise d’une société d’assurance qui avait été missionnée pour me secourir. Alléluia !! Ensuite, ça a été encore pas mal de patience, car il a fallu passer le dossier à une autre boite d’assistance, et celle-ci a essayé de trouver quelqu’un pour venir où nous étions avec le bon pneu. Je vous passe les questions sur la taille et le modèle de pneu (mais qu’est-ce que j’en sais moi !!!!) sans jamais m’expliquer que c’est écrit sur le pneu et qu’il suffisait de sortir de la voiture (Alex l’a fait au cas où et oui c’est bien pratique ^^ ). Ensuite on nous a expliqué qu’on devrait sans doute attendre le lendemain matin avant de réussir à avoir un pneu installé sur notre voiture à quelques dizaines de kilomètres d’où nous étions. Mais l’idée de reperdre du temps, et une nouvelle nuit d’hôtel…

Et finalement Ô miracle, un type avec une camionnette et tout le matériel pour remplacer les pneus en mobilité a pu être sollicité. Et vers 19h30 nous avons été dépannés.

Alors je n’ai jamais craint de passer la nuit dans la campagne écossaise, ni d’être dépanné un jour, mais ces heures ont été si longues, et sans nouvelle, sans réassurance, sans confiance… Encore du stress en plus de l’accident de la veille, et clairement le flippe maintenant à chaque minute qu’il nous arrive un nouveau pépin.

Le seul truc bien de cette expérience, c’est que nous étions juste le long d’une route au milieu de pas grand chose, et que c’est difficile de donner un No de rue ou un code postal (comme tous me l’ont demandé comme si c’était putain d’évident !!!! I AM IN ZE MIDDLE OF THE PARC OF ZE TROSSACHS BORDEL). Et un monsieur adorable m’a dit ok pas de problème, pouvez-vous aller sur what3words ? Tu tapes ça sur ton moteur de recherche et tu tombes sur ce site. Tu te géolocalises à quelques mètres près, et tu donnes juste à ton interlocuteur les trois mots proposés. Et c’est un code unique qui permet de partager un lieu en ayant ou pas une adresse postale !!! Alléluia ! Nous étions donc à Invoices.Disarmed.Overpower. ^^

C’est donc pour cela que nous avons dû encore réduire notre programme, et avons pu in extremis profiter des dernières lumières sur le Loch Achray.

Et puis les dernières lueurs sur le Loch Lomond, qui en effet a l’air d’être sacrément beau. Purée !! (On devait passer la journée là.)

Mais nous sommes arrivés comme prévu à Inveraray dans la soirée, et on essaie de reprendre le cours du voyage. Seulement laisse tomber la sérénité ou la quête de zen là. Je suis toqué à mort dès que j’entends un bruit suspect ou qu’une voiture essaie de finasser avec la ligne blanche.

Pffff.

Glasgow en raccourci

Allez en moins d’un jour au lieu de deux, on a dû sérieusement revoir notre programme, mais on a au moins flâner un peu dans les rues et pu prendre le pouls de la ville. Eh bien, tout cela est plutôt positif et nous a carrément donné envie de retourner découvrir plus encore cette jolie ville. On y a trouvé une chouette atmosphère, de beaux bâtiments et quelque chose de très dynamique et en transformation.

On a fait le tour de quelques bars gays, et même si les rues n’étaient vraiment pas pleines de monde (ni les bars), c’était très agréable et vraiment à taille humaine. (La Pride était la semaine d’avant, donc il y avait comme à Belfast pas mal de manifestations visibles de ces célébrations ! ^^ )

On trouve aussi dans la ville un beau dispositif de street art, et notamment des œuvres splendides de Smug dont celles-ci.

Mais en repartant, nous nous sommes dits qu’il fallait au moins visiter les deux trucs qui paraissaient essentiels : la cathédrale gothique et sa nécropole attenante.

La cathédrale St Mungo est en effet un must, c’est une magnifique église et qui recèle plein de surprises. On a d’abord cette nef immense et lumineuse, un jubé de pierre massif qui découvre un chœur qui forme un édifice à part, et un étage en dessous une « basse église » présentant le tombeau de St Mungo avec des ogives dans tous les sens.

Et donc juste à côté, il y a une petite colline qui au 19ème siècle s’est transformé en Père Lachaise, avec des tas de tombeaux et pierres tombales aux allures très romantiques. C’est justement de là qu’on a une vue plongeante et magnifique de la cathédrale.

De Stranraer à Glasgow

Tu m’étonnes que j’ai dû faire répéter cent fois le nom de la ville où on allait débarquer… Stranraer avec un bon accent écossais !! ^^

Nous en sommes enfin partis ! Comme promis, nous avons récupéré notre voiture à 15h, et avons repris la même route que la veille. Mais nous avons passé donc une journée un peu suspendue dans le temps et l’inquiétude à boire des capuccinos dans un café qui donnait sur le castle St John. C’est une minuscule et charmante demeure de nobliau écossais, une de ces maisons-tours qui fleure bon le « laird » de Outlander (Jamie Fraser, where are youuuuu??).

Sur le chemin qui nous mène à Glasgow, nous avions prévu de visiter le château de Culzean, mais comme nous sommes partis un jour plus tard et dans la journée, c’était impossible de réussir à faire la visite complète. On s’est contenté des extérieurs et du parc, c’est déjà ça et sans regret car c’est un endroit magnifique, qui nous a fait penser à notre récente visite de Trévarez.

Mais avant même le château, vers Girvan, je voyais une petite île au loin dont la forme m’a vraiment tapé dans l’œil. Il s’agit d’Ailsa Craig qui ressemble plutôt à une Lion-Turtle d’Avatar !! Je la trouve vraiment extraordinaire avec son profil de montagne noyée qui submerge miraculeusement, et elle a une histoire étonnante.