J’ai toujours tripé sur notre vision judéo-chrétienne ultra flippante des démons, et du Démon suprême bien sûr, celui qui Porte la Lumière, en comparaison à celle des japonais, notamment les yōkai, totalement intégrés à leur folklore. On y trouve autant de trucs malfaisants que d’esprits assez bénéfiques, comme les petits kodama adorables de Princesse Mononoke, ou le terrifiant Kyûbi de Naruto : le renard à neuf queues.
J’avais beaucoup aimé aussi la notion de « daemon » dans le film adapté des romans À la croisée des mondes, avec des animaux qui incarnaient l’âme des humains et qui vivaient à leur côté, et étaient inséparables. De la même manière, le daimôn de Socrate est une sorte de Jiminy Cricket, une muse intérieure, qui peut nous guider, nous inspirer et nous rassurer.
Bref, je réhabilite la notion de démon. ^^