J’avais déjà trouvé cette œuvre de street art de Sébastien Bouchard vraiment bluffante en 2022 :
Et là ce soir, je suis tombé sur celle-ci, et je suis resté vraiment saisi. C’est sublime, et encore une fois super impactant, et génial que ce soit exposé librement dans la rue à la vue de tous. Cela m’a au moins consolé des nouvelles tragiques du jour. ^^
Allez en moins d’un jour au lieu de deux, on a dû sérieusement revoir notre programme, mais on a au moins flâner un peu dans les rues et pu prendre le pouls de la ville. Eh bien, tout cela est plutôt positif et nous a carrément donné envie de retourner découvrir plus encore cette jolie ville. On y a trouvé une chouette atmosphère, de beaux bâtiments et quelque chose de très dynamique et en transformation.
On a fait le tour de quelques bars gays, et même si les rues n’étaient vraiment pas pleines de monde (ni les bars), c’était très agréable et vraiment à taille humaine. (La Pride était la semaine d’avant, donc il y avait comme à Belfast pas mal de manifestations visibles de ces célébrations ! ^^ )
On trouve aussi dans la ville un beau dispositif de street art, et notamment des œuvres splendides de Smug dont celles-ci.
Mais en repartant, nous nous sommes dits qu’il fallait au moins visiter les deux trucs qui paraissaient essentiels : la cathédrale gothique et sa nécropole attenante.
La cathédrale St Mungo est en effet un must, c’est une magnifique église et qui recèle plein de surprises. On a d’abord cette nef immense et lumineuse, un jubé de pierre massif qui découvre un chœur qui forme un édifice à part, et un étage en dessous une « basse église » présentant le tombeau de St Mungo avec des ogives dans tous les sens.
Et donc juste à côté, il y a une petite colline qui au 19ème siècle s’est transformé en Père Lachaise, avec des tas de tombeaux et pierres tombales aux allures très romantiques. C’est justement de là qu’on a une vue plongeante et magnifique de la cathédrale.
Cela fait quelques semaines déjà que l’artiste Makiko Furuichi a terminé son œuvre : Dans les pas… de l’évolution du vivant. Je l’ai vu jour après jour peindre à même le sol sans dessin préparatoire cette fresque (sur béton) fascinante de beauté et de créativité. Le truc est carrément interminable comme vous pouvez le voir dans cette galerie qui la présente de bout en bout. Des animaux, des végétaux, des écosystèmes, et des évocations du muséum à travers des espèces présentes, menacées ou fossilisées…
A priori, dans 6 mois, ça aura à peu près disparu sous l’usure des pas, de la pluie et du temps qui passe.