Tempus fugit

Je ne peux que constater la même chose, et c’est triste mais bel et bien réel et inexorable bien sûr.

Et dans un nombre désolant de cas, les nouvelles qui me parviennent un jour sont des nouvelles de type Tu ne savais pas ? Mais c’est fini depuis x mois pour lui. S’ensuivent quelques mots évoquant un accident, une maladie, ou depuis quelque temps le grand âge (2).
[…]

(2) Désormais des ami·e·s « un peu plus âgés » que moi, avec ma façon très relative de percevoir le temps qui passe, et qui peuvent avoir allez, vingt ans de plus, pas grand chose à mes yeux dès lors qu’il s’agit d’amitié, hé bien voilà, ils ou elles sont vraiment âgés et parvenu·e·s à l’étape où une fin de vie peut survenir simplement parce que c’est fini. Les rides je m’en fous, les cheveux blancs, c’est juste normal, la fatigue et le ralentissement, je fais avec, mais ça, je ne m’y fais pas.

Extrait du blog de Gilda « Traces et trajets » : Ce qu’une absence de nouvelles cache hélas parfois