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On ne s’adapte pas à un effondrement de la biodiversité, on meurt avec

Tous les journalistes sont absolument à vouloir nous ramener à des plans gouvernementaux qui sont du pipi de chat depuis des décennies, alors que Christophe Cassou l’explique très clairement : il n’y a plus de manière de compenser des effets climatiques irréversibles, on ne peut pas non plus s’adapter à une vie (végétale, animale, et donc humaine) impossible, on est juste détruit avec l’écosystème en question. Et on en est là.

Source des vidéos : France Info

Et donc le sujet de comment s’adapter aux pics de chaleur de ces quelques jours, mais qu’est-ce qu’on en a à branler ! (Et je vois encore des gens qui disent que la réponse c’est la clim… Oh yeah.)

0 réflexion au sujet de « On ne s’adapte pas à un effondrement de la biodiversité, on meurt avec »

  1. Ces gens qui prônent la clim comme solution, ont tout compris, c’est sûr. Ma misanthropie vient d’augmenter d’un coup. Non, cette planète ne nous mérite vraiment pas!

      1. En effet, mais il faut adopter une attitude positive et en continuant malgré tout à faire tous les gestes possibles (non pour se donner bonne conscience mais pour montrer aux autres que non, tout n’est pas perdu…) et surtout aller voter quand il y a des élections et voter pour les « bonnes » personnes… Je sais, c’est dur mais c’est ça ou sombrer dans un défaitisme et pour moi, ça n’est pas une option.

        Ceci, ce qui me sidère, c’est que les personnes avec des enfants semblent moins concernées que ceux qui n’en ont pas… curieux tout de même et totalement incompréhensible pour moi.

        Allez, hauts les coeurs!

        1. En réalité tu sais pour moi, c’est une question de modèle capitaliste et rien de plus. Vu que les seules solutions sont à base de décroissance (avec aussi des tas d’inconvénients, il ne faut pas se voiler la face) et que c’est juste antinomique avec des sociétés capitalistes, on ne peut qu’aller dans le mur. Si tu écoutes mon mari, il est en mode « Bon bah autant y aller le plus vite possible et qu’on nique toute cette société de cons !! ». Moi j’alterne selon les jours avec nihilisme, espoir et trou dans le sable. :gene:
          :croa:

          1. Oui, mais si on réagit comme ton mari, on en finit par faire partie de cette société de « cons » que l’on vitupère… Je sais que ma façon de vivre ne va pas changer la face du monde mais à aucun prix, je ne veux faire partie de cette société ultra-consumériste. Et lorsque je disparaîtrai, ce qui arrivera tôt ou tard, je partirai en me disant que j’ai fait tout ce que je pouvais et je pourrai partir apaisé malgré tout. Ne pas croire que j’en tire un quelconque mérite mais me dire au soir de ma vie que j’ai été un con égoïste qui n’a rien fait n’est pas quelque chose que je peux sereinement envisager… (Je ne sais pas si ce que j’écris est compréhensible).

            Ce que j’essaie, et non pour mettre la tête dans le sable, c’est de ne pas trop m’attarder sur le pléthore d’articles anxiogènes que fournissent nombre de médias (mainstream et spécialisés). Je sais ce qui nous attends, je comprends toutes les conséquences de nos actions passées (en tant que société et individuellement) et il n’est pas nécessaire d’en rajouter des couches et des couches qui nous plongent dans un immobilisme mais plutôt être dans l’action.

            Voilà, je ne pollue pas plus longtemps ton blog et la planète avec mes billevesées.

            Bonne continuation avec ton blog que j’aime bien au demeurant et à bientôt sur Mastodon. :sourire:

          2. Tu ne me pollues pas, même si nous avons une empreinte carbone non négligeable avec nos billevesées en ligne ! :clindoeil:

        2. La question des enfants c’est une histoire de poule et d’œufs. Je connais des personnes jeunes qui parce qu’elles ont bien compris qu’on allait droit dans le mur et bien plus vite qu’on ne l’imaginait, ne veulent absolument pas avoir d’enfants pour leur éviter l’horreur. Et les personnes qui ont des enfants c’est parce que même si elles ont pigé qu’on était mal barrés, elles imaginent que des solutions seront trouvées. Voire que parmi leur progéniture se trouvera le génie qui sauvera l’humanité. Ou plus modestement : que plus on sera d’humains à surpeupler cette planète avant l’effondrement, plus il y aura de chance que survivent quelques-uns.

  2. C’est fou, l’aveuglement global à ce sujet. Comme si ce qu’on vivait était le pire de ce qui va venir, comme si on était immortels (en tant qu’espèce). Au delà de ce que ça dit du niveau de réflexion global, on est tentés de se dire que oui, on va mourir avec et on l’aura bien cherché…

  3. Enfin quelqu’un qui dit clairement qu’on ne s’adaptera pas à +4. :doigt:
    Demain les chiens (ma récurrence) mais on n’aura pas le temps d’aller sur Jupiter !

  4. Je suis tellement d’accord avec vous. Les dirigeants sont en train de jouer à la guerre un peu partout un peu plus chaque jour, alors qu’il faudrait un max de paix et que tous les humains s’unissent pour s’adapter à des modes de vie d’équilibre et de décroissance et quitter le « toujours plus » du capitalisme.
    Le Fiston rejoint ton mari, il est passé en mode Orchestre du Titanic.
    Pendant ce temps je prends le moins possible l’ascenseur, j’ai supprimé le congélateur, le compartiment glaçon du réfrigérateur, n’ai ni lave-vaisselle, ni sèche-linge (ma consommation électrique c’est l’internet et l’ordi, le lave-linge, l’eau chaude et l’éclairage, c’est déjà beaucoup). Et nous ne faisons pas de pur tourisme. Si nous allons quelque part c’est pour retrouver quelqu’un ou participer à un événement. Autant dire que je passe un tantinet pour une folle.

  5. Je viens de lire deux bouquins là-dessus, hyper intéressants et différents tous les deux. Le premier (Cabane, Abel Quentin, j’en ai parlé sur mon blog il y a quelques semaines) parle des premiers avertissements qu’on a eu dans les années septante à propos des problèmes climatiques et environnementaux et comment on les a ignorés. Le deuxième (The War Below, Ernest Scheyder, j’en parlerai sur mon blog dans une semaine) parle du très sérieux problème de notre super technologie « verte » qui en réalité pollue aussi à mort: les mines hyper toxiques pour le lithium et autres éléments cruciaux pour les voitures électriques et panneaux solaires et autres gadgets électroniques, le recyclage aussi hyper toxique des batteries de ces voitures, la surconsommation nécessaire des resources naturelles pour construire ces voitures, etc. Deux bouquins fascinants qui ne donnent aucun espoir pour une amélioration de la situation actuelle… :merde: :croa:

    1. Que des « solutions » compatibles avec le capitalisme, c’est pour ça qu’elles arrivent à voir le jour, mais ce qu’on rend durable d’un côté, on le détruit de la même manière de l’autre. C’est inextricable ! Il y a quelques années j’avais bien un économiste qui avait proposé qu’on passe à des systèmes de mesures complètement différents, et que l’on ne soit plus mesuré à l’aune de la croissance ou du PIB, mais qu’une puissance le soit par son degré d’éducation, de démocratie, de respect de l’environnement etc. Il faut que ce soit le changement de paradigme… Mais c’est incompatible avec l’appât du gain qui est le moteur de notre civilisation.
      :croa:

  6. Alternance entre angoisse, dégoût, et découragement (« à quoi bon.. »). Dans les moments d’écœurement la nausée (c’est quasi physique) devant l’urgence de la situation ne me donne plus envie de consommer..dans ces moments là je me fous complètement d’avoir de nouveaux trucs, de mettre la clim ou de voyager en avion. Ça ne dure pas mais ça revient..Je garde une ligne directrice de conduite car peu importe les c… de puissants qui gâchent tout, j’essaie de rester fidèle à mes convictions. Évidemment il y a beaucoup de contraintes et donc de dérives sinon la vie familiale et sociale deviendrait un enfer et on a besoin les uns des autres. Sans compter que parfois on fait de faux calculs..On est sans doute beaucoup à vivre avec cette dissonance cognitive.

  7. Hier, j’avais hésité à commenter. Je voulais écrire que j’aimais beaucoup vos billets sérieux comme celui-ci ou celui du 10 juin. Les chats qui sont des chattes m’ont aidées à me lancer même si ce n’était pas parfait (j’ai écrit la paradis ). Alors voilà, j’ai commenté.

    1. Merci je suis touché de te voir errer dans mes colonnes, toi que je vois dans les commentaires de beaucoup de mes coreligionnaires blogueurs et blogueuses !!! :coeur:
      Et quand je vois des petites fautes de frappe, je les corrige, donc pas de bile pour ton « la », c’est devenu un « le ». :clindoeil:

      1. Merci pour votre accueil et la correction. En fait, j’aime venir vous lire. Voilà, maintenant, vous le savez.

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